Abidjan - Deux cents maquis et petits restaurants répartis dans quatre communes de la ville d’Abidjan à savoir Yopougon, Marcory, Abobo et Cocody vont être équipés en dispositifs de lavage des mains, dans le cadre de l’exécution de la phase pilote d’un programme du gouvernement intégrant ses initiatives de veille contre la maladie à virus Ebola.
Dénommé « campagne sur le lavage des mains dans les maquis et petits restaurants de la ville d’Abidjan », le programme a été officiellement lancé jeudi à l’Allocodrome de Niangon-Sud à Yopougon, la plus grande commune et l’une des plus chaudes de la capitales économique ivoirienne, où l’on enregistre le plus grand nombre d’espaces de beuverie.
« En Côte d’Ivoire, par la grâce de Dieu nous avons enregistré zéro cas (d’Ebola). Nous devons rester vigilants», a noté, procédant au lancement le directeur de l’hygiène, de l’environnement et Santé, Bitty Marie Josephe qui représentait la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie.
Le lavage systématique des mains, rappelle-t-on, est une des mesures phares édictées par le gouvernement pour prévenir la propagation en Côte d’Ivoire de l’épidémie d’Ebola déclenchée depuis plus de deux ans dans la sous région Ouest africaine et dont l’efficacité a permis au pays d’être jusqu’à ce jour épargné là où le virus a tué quelque 11 301 personnes chez trois de ses voisins, la Guinée, le Libéria, et la sierra-Leone, en l’occurrence.
Outre l’aspect veille contre Ebola cependant, la « campagne» initiée par le gouvernement, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé, vise globalement à éduquer les populations à intégrer durablement dans leurs habitudes le lavage des mains qu’elles sont en train de délaisser depuis le recul de l’épidémie dans les pays les plus touchés.
« Or le lavage des mains est un moyen efficace pour prévenir de nombreuses maladies telles que la grippe, la conjonctivite, le choléra … », a fait remarquer Mme Bitty Marie Josephe avant d’indiquer que « c’est donc pour intensifier ces messages que le ministère de la santé et de l’Hygiène publique, en collaboration avec l’OMS, a initié cette campagne de promotion du lavage des mains, s’appuyant sur les petits maquis et restaurants ».
Selon celle-ci le choix de ces espaces est lié au fait qu’ils peuvent servir de relais dans le processus de changement de comportement parce que très fréquentés par les populations qui auront au-delà même de l’acte avoir la possibilité à travers cette campagne d’apprendre comment bien se laver les mains.
« Ce projet vise à amener les clients à se laver systématiquement les mains à l’eau qui coule et au savon. Toute chose qui évite de tremper les mains dans un récipient et de récupérer ainsi une partie des se propres germes laissés dans le récipient et ceux des autres », a expliqué le directeur de l’hygiène, de l’environnement et Santé.
Une cinquantaine de maquis et de petits restaurants pour ce qui concerne la commune de Yopougon participent à la première phase de ce programme qui à terme est prévue pour s’étendre à tous les espaces de ce type de toutes les communes d’Abidjan.
« Si les populations adhèrent, tous les maquis d’Abidjan seront pourvus (en dispositifs de lavage des mains) », a indiqué notamment le représentant de l’OMS à la cérémonie, Dr Folefack Tengomo Gervais, rappelant que l’ambition est d’encrer le lavage des mains dans les habitudes des populations ivoiriennes. Celui-ci a de ce fait réaffirmé l’engagement de l’institution aux côtés des autorités ivoiriennes pour l’aboutissement de ce programme.
kg/tm
Dénommé « campagne sur le lavage des mains dans les maquis et petits restaurants de la ville d’Abidjan », le programme a été officiellement lancé jeudi à l’Allocodrome de Niangon-Sud à Yopougon, la plus grande commune et l’une des plus chaudes de la capitales économique ivoirienne, où l’on enregistre le plus grand nombre d’espaces de beuverie.
« En Côte d’Ivoire, par la grâce de Dieu nous avons enregistré zéro cas (d’Ebola). Nous devons rester vigilants», a noté, procédant au lancement le directeur de l’hygiène, de l’environnement et Santé, Bitty Marie Josephe qui représentait la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie.
Le lavage systématique des mains, rappelle-t-on, est une des mesures phares édictées par le gouvernement pour prévenir la propagation en Côte d’Ivoire de l’épidémie d’Ebola déclenchée depuis plus de deux ans dans la sous région Ouest africaine et dont l’efficacité a permis au pays d’être jusqu’à ce jour épargné là où le virus a tué quelque 11 301 personnes chez trois de ses voisins, la Guinée, le Libéria, et la sierra-Leone, en l’occurrence.
Outre l’aspect veille contre Ebola cependant, la « campagne» initiée par le gouvernement, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé, vise globalement à éduquer les populations à intégrer durablement dans leurs habitudes le lavage des mains qu’elles sont en train de délaisser depuis le recul de l’épidémie dans les pays les plus touchés.
« Or le lavage des mains est un moyen efficace pour prévenir de nombreuses maladies telles que la grippe, la conjonctivite, le choléra … », a fait remarquer Mme Bitty Marie Josephe avant d’indiquer que « c’est donc pour intensifier ces messages que le ministère de la santé et de l’Hygiène publique, en collaboration avec l’OMS, a initié cette campagne de promotion du lavage des mains, s’appuyant sur les petits maquis et restaurants ».
Selon celle-ci le choix de ces espaces est lié au fait qu’ils peuvent servir de relais dans le processus de changement de comportement parce que très fréquentés par les populations qui auront au-delà même de l’acte avoir la possibilité à travers cette campagne d’apprendre comment bien se laver les mains.
« Ce projet vise à amener les clients à se laver systématiquement les mains à l’eau qui coule et au savon. Toute chose qui évite de tremper les mains dans un récipient et de récupérer ainsi une partie des se propres germes laissés dans le récipient et ceux des autres », a expliqué le directeur de l’hygiène, de l’environnement et Santé.
Une cinquantaine de maquis et de petits restaurants pour ce qui concerne la commune de Yopougon participent à la première phase de ce programme qui à terme est prévue pour s’étendre à tous les espaces de ce type de toutes les communes d’Abidjan.
« Si les populations adhèrent, tous les maquis d’Abidjan seront pourvus (en dispositifs de lavage des mains) », a indiqué notamment le représentant de l’OMS à la cérémonie, Dr Folefack Tengomo Gervais, rappelant que l’ambition est d’encrer le lavage des mains dans les habitudes des populations ivoiriennes. Celui-ci a de ce fait réaffirmé l’engagement de l’institution aux côtés des autorités ivoiriennes pour l’aboutissement de ce programme.
kg/tm