L’affaire des écoutes téléphoniques mettant en cause le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro, pour son implication présumée dans la tentative de coup d’Etat de septembre au Burkina, "est en voie d’être réglée", a assuré jeudi le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, à Paris.
"La question des écoutes téléphoniques est en voie d'être réglée", a affirmé M.Ouattara, souhaitant une visite en Côte d'Ivoire du président burkinabè Roch Kaboré, à l'issue d'une rencontre avec son homologue français, François Hollande au palais de l’Elysée.
"Nous travaillons à ce que" M.Kaboré "vienne en visite d'amitié et de travail en Côte d'ivoire", a-t-il ajouté.
La justice burkinabè a émis un mandat d’arrêt international contre M. Soro dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat manqué à Ouagadougou menée par l’ex-garde prétorienne de l’ancien-président Blaise Compaoré.
Le 18 janvier, la présidence ivoirienne a souhaité régler par "voie diplomatique" ce mandat d’arrêt, s'étonnant que "le document ait été émis au mépris des règles, us et coutumes en la matière", dans une déclaration.
Le 12 novembre 2015, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre Soro Guillaume et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.
Dimanche, M.Kaboré a marqué son "accord pour un règlement diplomatique" de l’affaire au cours d’un échange avec les Burkinabè vivant en Ethiopie.
ABL
"La question des écoutes téléphoniques est en voie d'être réglée", a affirmé M.Ouattara, souhaitant une visite en Côte d'Ivoire du président burkinabè Roch Kaboré, à l'issue d'une rencontre avec son homologue français, François Hollande au palais de l’Elysée.
"Nous travaillons à ce que" M.Kaboré "vienne en visite d'amitié et de travail en Côte d'ivoire", a-t-il ajouté.
La justice burkinabè a émis un mandat d’arrêt international contre M. Soro dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat manqué à Ouagadougou menée par l’ex-garde prétorienne de l’ancien-président Blaise Compaoré.
Le 18 janvier, la présidence ivoirienne a souhaité régler par "voie diplomatique" ce mandat d’arrêt, s'étonnant que "le document ait été émis au mépris des règles, us et coutumes en la matière", dans une déclaration.
Le 12 novembre 2015, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre Soro Guillaume et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.
Dimanche, M.Kaboré a marqué son "accord pour un règlement diplomatique" de l’affaire au cours d’un échange avec les Burkinabè vivant en Ethiopie.
ABL