Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit jeudi attendre "la manifestation de la vérité" au cours du procès de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a plaidé "non coupable" à l’ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l’humanité", à Paris.
"Je n’ai pas de commentaire sur le fait que Laurent Gbagbo plaide non coupable, nous savons ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire et nous attendons la manifestation de la vérité", a affirmé M. Ouattara, après un entretien avec le président français François Hollande au Palais de l’Elysée.
"La CPI a joué le rôle qu’il fallait, à la sortie de la crise" post-électorale, "nous n’avions pas de justice opérationnelle", a justifié le président ivoirien, rappelant qu’il n’"enverra plus d’Ivoiriens" à La Haye car la Côte d’Ivoire a "désormais la capacité de juger tout le monde".
Le procès conjoint de l’ancien chef de l’Etat, incarcéré à La Haye depuis 2011 et l’un de ses proches Charles Blé Goudé, s’est ouvert jeudi à la CPI. Ils sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" commis lors des violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire. Ils ont tous deux plaidé "non coupables" à l’ouverture du procès.
Egalement poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI, les autorités ivoiriennes ont refusé de transférer l’ex-Première dame Simone Gbagbo à La Haye.
En 2015, la justice ivoirienne a condamné Mme Gbagbo à 20 ans de prison ferme pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
EFI
"Je n’ai pas de commentaire sur le fait que Laurent Gbagbo plaide non coupable, nous savons ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire et nous attendons la manifestation de la vérité", a affirmé M. Ouattara, après un entretien avec le président français François Hollande au Palais de l’Elysée.
"La CPI a joué le rôle qu’il fallait, à la sortie de la crise" post-électorale, "nous n’avions pas de justice opérationnelle", a justifié le président ivoirien, rappelant qu’il n’"enverra plus d’Ivoiriens" à La Haye car la Côte d’Ivoire a "désormais la capacité de juger tout le monde".
Le procès conjoint de l’ancien chef de l’Etat, incarcéré à La Haye depuis 2011 et l’un de ses proches Charles Blé Goudé, s’est ouvert jeudi à la CPI. Ils sont poursuivis pour "crimes contre l’humanité" commis lors des violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire. Ils ont tous deux plaidé "non coupables" à l’ouverture du procès.
Egalement poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI, les autorités ivoiriennes ont refusé de transférer l’ex-Première dame Simone Gbagbo à La Haye.
En 2015, la justice ivoirienne a condamné Mme Gbagbo à 20 ans de prison ferme pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
EFI