Les responsables du système éducatif du département d’Oumé vont bientôt prendre des mesures pour sanctionner les auteurs de grossesses en milieu scolaire, a appris l'AIP au terme d’une rencontre des partenaires du système éducatif local.
Aucune précision, toutefois, n’a été donnée sur la nature de ces sanctions et encore moins la procédure pour y parvenir. Durant les trois dernières années scolaires (2013-2014-2015), 433 cas de grossesses d’élèves ont été enregistrés, selon le centre médico-scolaire. Au premier trimestre de l’année scolaire en cours, 73 cas de grossesse ont été relevés. Au nombre de ces élèves, 10 cas d’infection au VIH/SIDA ont été identifiés contre neuf l’année dernière, indique-t-on.
Cette situation inquiétante a amené les participants à la rencontre à réclamer dans le département d’Oumé, la construction d’établissements de jeunes filles dotés de foyers. Pour les partenaires du système éducatif du département, la pauvreté, le libertinage, les mauvaises fréquentations et le manque d’encadrement sont les principales causes de ce fléau.
La plupart des auteurs de ces grossesses, signale-t-on, sont des travailleurs de mines d’or, des mécaniciens, des chauffeurs de taxi et des élèves. "Autant on lutte contre la tricherie et le recrutement parallèle, autant on peut lutter efficacement contre la prostitution en milieu scolaire", a souligné un responsable de la direction de la statistique et de la planification au ministère de l’éducation nationale, M. Komoé Amessan.
dl/kkf
Aucune précision, toutefois, n’a été donnée sur la nature de ces sanctions et encore moins la procédure pour y parvenir. Durant les trois dernières années scolaires (2013-2014-2015), 433 cas de grossesses d’élèves ont été enregistrés, selon le centre médico-scolaire. Au premier trimestre de l’année scolaire en cours, 73 cas de grossesse ont été relevés. Au nombre de ces élèves, 10 cas d’infection au VIH/SIDA ont été identifiés contre neuf l’année dernière, indique-t-on.
Cette situation inquiétante a amené les participants à la rencontre à réclamer dans le département d’Oumé, la construction d’établissements de jeunes filles dotés de foyers. Pour les partenaires du système éducatif du département, la pauvreté, le libertinage, les mauvaises fréquentations et le manque d’encadrement sont les principales causes de ce fléau.
La plupart des auteurs de ces grossesses, signale-t-on, sont des travailleurs de mines d’or, des mécaniciens, des chauffeurs de taxi et des élèves. "Autant on lutte contre la tricherie et le recrutement parallèle, autant on peut lutter efficacement contre la prostitution en milieu scolaire", a souligné un responsable de la direction de la statistique et de la planification au ministère de l’éducation nationale, M. Komoé Amessan.
dl/kkf