Un périple artistique a permis aux visiteurs de (re)découvrir Sylvestre Bruly Bouabré, Konan Romaric Assié, Ange Arthur Koua, et Alberic Kouassi. Ces quatre artistes peintres pétris de talents et appartenant à deux générations différentes ont présenté leurs toiles au public le 11 février 2016, à la galerie ‘‘Lebasquiat’’ située à la riviera II. C’était lors d’ ‘‘Espoir exposition’’, une action caritative en faveur des enfants diabétique organisée par Ethik communication en partenariat avec L’association pour la santé de la femme et de l’enfant diabétique (Asfed).
Sylvestre Bruly Bouabré témoin privilégié de son époque, peints des sujets proches des réalités de son vécu quotidien. Entre autres des femmes nues, des parures, des couleurs, la vie libertine dans les rues et bars qu’il fréquente. En digne héritier de son père dont il était l’assistant, Sylvestre B. Bouabré réalise des dessins-peinture avec le crayon, le pastel, la gouache, l’aquarelle, l’acrylique et de menus collages. Cette mixité de sa technique picturale le hisse au niveau des grands artistes contemporains.
Le professeur de dessin et de peinture à l’Ecole nationale des beaux-arts d’Abidjan (Enba), Konan Romaric Assié a exposé des tableaux à travers lesquels il véhicule la paix de l’esprit. Une notion dont il exploite les symboliques et quelques grandes figures emblématiques pour faire passer son message. Notamment les colombes, Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King. Konan Romaric Assié cultive l’art du portrait et a invité chacun à incarner cette valeur malgré les problèmes.
Aux côté de ces artistes se trouvaient Ange Arthur Koua et Alberic Kouassi. Des peintres de la jeune génération qui veulent impacter la société par leurs œuvres. Car pour eux, l’art ne saurait être un objet. C’est un moyen par lequel il faut atteindre le but voire prendre le pouvoir.
Ange Arthur Koua utilise le tissus ‘‘jean’’ et les vêtements de travailleurs comme matériaux de prédilection. Il les travaille et les juxtapose telles des pièces à conviction. « J’utilise ces tissus parce qu’ils contiennent la sueur, la souffrance, le sang. En somme, tout ce que les travailleurs ont enduré durant leur activité », déclare l’artiste peintre, Ange Arthur Koua qui, dans ces trois œuvres a assimilé d’une part le diabète à un prédateur qui s’acharne sur les enfants qui en souffrent. Et d’autre part il invite ces gosses à lutter et a espérer en un avenir meilleur en luttant contre cette maladie de toute leur force.
Alberic Kouassi en revanche, a présenté des tableaux avec des couleurs vives qui reflètent l’espoir, la gaieté et la joie de vivre. Une façon pour lui de magnifier la vie et d’apporter de l’amour aux enfants diabétiques, dans une société où chacun porte un masque virtuel pour la bataille de l’image. C’est ainsi qu’il met à nu leur double personnalité à travers le pop masque. Un mouvement artistique qui a été très prisée aux Etats-Unis d’Amérique dans les années 60-80. « L’homme affiche un comportement selon qu’il soit en privé ou en public, dans le but de se faire accepter de tous », a-t-il affirmé.
‘‘Espoir exposition sera l’occasion pour l’Asfed de communiquer sur l’alimentation de l’enfant diabétique à travers une conférence qui sera animée par le Dr Aka Felix le 20 février à la galerie ‘‘Lebasquiat’’. Toutefois l’exposition se poursuit et elle prendra fin le 28 février.
Angeline DJERABE
Légende : un des tableaux, à travers lequel Konan Romaric Assié véhicule la paix de l’esprit
Sylvestre Bruly Bouabré témoin privilégié de son époque, peints des sujets proches des réalités de son vécu quotidien. Entre autres des femmes nues, des parures, des couleurs, la vie libertine dans les rues et bars qu’il fréquente. En digne héritier de son père dont il était l’assistant, Sylvestre B. Bouabré réalise des dessins-peinture avec le crayon, le pastel, la gouache, l’aquarelle, l’acrylique et de menus collages. Cette mixité de sa technique picturale le hisse au niveau des grands artistes contemporains.
Le professeur de dessin et de peinture à l’Ecole nationale des beaux-arts d’Abidjan (Enba), Konan Romaric Assié a exposé des tableaux à travers lesquels il véhicule la paix de l’esprit. Une notion dont il exploite les symboliques et quelques grandes figures emblématiques pour faire passer son message. Notamment les colombes, Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King. Konan Romaric Assié cultive l’art du portrait et a invité chacun à incarner cette valeur malgré les problèmes.
Aux côté de ces artistes se trouvaient Ange Arthur Koua et Alberic Kouassi. Des peintres de la jeune génération qui veulent impacter la société par leurs œuvres. Car pour eux, l’art ne saurait être un objet. C’est un moyen par lequel il faut atteindre le but voire prendre le pouvoir.
Ange Arthur Koua utilise le tissus ‘‘jean’’ et les vêtements de travailleurs comme matériaux de prédilection. Il les travaille et les juxtapose telles des pièces à conviction. « J’utilise ces tissus parce qu’ils contiennent la sueur, la souffrance, le sang. En somme, tout ce que les travailleurs ont enduré durant leur activité », déclare l’artiste peintre, Ange Arthur Koua qui, dans ces trois œuvres a assimilé d’une part le diabète à un prédateur qui s’acharne sur les enfants qui en souffrent. Et d’autre part il invite ces gosses à lutter et a espérer en un avenir meilleur en luttant contre cette maladie de toute leur force.
Alberic Kouassi en revanche, a présenté des tableaux avec des couleurs vives qui reflètent l’espoir, la gaieté et la joie de vivre. Une façon pour lui de magnifier la vie et d’apporter de l’amour aux enfants diabétiques, dans une société où chacun porte un masque virtuel pour la bataille de l’image. C’est ainsi qu’il met à nu leur double personnalité à travers le pop masque. Un mouvement artistique qui a été très prisée aux Etats-Unis d’Amérique dans les années 60-80. « L’homme affiche un comportement selon qu’il soit en privé ou en public, dans le but de se faire accepter de tous », a-t-il affirmé.
‘‘Espoir exposition sera l’occasion pour l’Asfed de communiquer sur l’alimentation de l’enfant diabétique à travers une conférence qui sera animée par le Dr Aka Felix le 20 février à la galerie ‘‘Lebasquiat’’. Toutefois l’exposition se poursuit et elle prendra fin le 28 février.
Angeline DJERABE
Légende : un des tableaux, à travers lequel Konan Romaric Assié véhicule la paix de l’esprit