La salle des fête du Sofitel Hôtel Ivoire a abrité, le mardi 16 février 2016, la première édition du prix d’excellence ‘’Dominique Ouattara pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH’’. Une édition rehaussée par la présence de Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, de M. Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, de plusieurs membres du Gouvernement et de la présence de SEM. Mc Culley, Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire et de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’Onusida.
Mme Dominique Ouattara, lors de son allocution, a souligné n’avoir pas hésité un seul instant, lorsqu’elle a été sollicitée par la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, pour créer ce prix qui porte son nom. Car selon elle, la lutte contre le VIH et le Sida est l’affaire de tous. D’autant plus, qu’elle a été élevée au titre d’Ambassadeur Spécial de l’Onusida pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant et la Promotion du traitement pédiatrique du VIH. « Il est donc important pour moi, de contribuer à motiver les acteurs de la lutte contre le VIH, et à m’impliquer d’avantage en récompensant le travail déjà accompli », a traduit la Première dame à l’assistance. Mme Dominique Ouattara a particulièrement remercié l’Ambassadeur des Etats-Unis pour l’important appui matériel et financier que son pays apporte à la Côte d’Ivoire, à travers le Fonds pour la lutte contre le sida. Elle les a encouragés à persévérer dans ce « noble combat » en renforçant leur accompagnement dans la mise à disposition à l’échelle nationale, du traitement pédiatrique. La Première dame a rappelé sa visite la semaine dernière au Ghana pour la rencontre des Premières dames d’Afrique contre le Sida, pour le lancement de la campagne continentale « All in ». Une campagne, a-t-elle rappelé, dont l’objectif est de mettre fin à l’épidémie du VIH chez les adolescents, une tranche de la population particulièrement touchée par l’épidémie sur le continent. C’est pourquoi, elle assure que dans le même objectif, « le Prix d’Excellence Dominique Ouattara pour l’élimination et la transmission Mère-Enfant du VIH a été créé pour être octroyé aux districts sanitaires, aux ONG et aux conseillers communautaires, afin de souligner les efforts des acteurs du domaine sanitaire, et de les récompenser dans la lutte contre le VIH en Côte d’Ivoire », a souligné la Première dame. Et de conclure, que cette distinction va permettre de mobiliser davantage les principaux acteurs pour atteindre les objectifs en matière d’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH.
Quant au Dr. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, elle a donné quelques chiffres sur les cibles que sont la Mère et l’Enfant en matière de lutte contre le VIH/Sida. Selon la ministre, la mise sous ARV des femmes enceintes séropositives, a-t-elle évolué de 44% en 2012 à 80% en 2015. Et l’accroissement de remise des résultats du dépistage VIH aux femmes enceintes est passé de 64% en 2012 à 90% en 2015. « Malgré ces progrès, des faiblesses persistent encore. Le dépistage ainsi que la mise sous traitement de 100% de femmes infectées ne sont pas captées », a-t-elle indiqué. L’objectif pour 2020 est 90-90-90. C’est-à-dire 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes reçoivent un traitement antirétroviral, et 90% ont une charge virale durablement supprimée.
Concernant les récompenses, les premiers prix ont été remportés en ce qui concerne les districts sanitaires par celui de San Pedro (3 millions de FCFA) ; pour l’ONG féminine par Femme Active de Côte d’Ivoire (3 millions de FCFA) ; et pour l’agent communautaire par Mme N’Guessan Adjoua Yolande (1 million de FCFA). Les deuxièmes prix ont récompensé le district sanitaire de Grand-Lahou (1,5 millions de FCFA) ; ONG féminine Femme Egale Vie (1,5 millions de FCFA) ; Mme Lou Viviane (500.000 FCFA).
Olivier Guédé
Mme Dominique Ouattara, lors de son allocution, a souligné n’avoir pas hésité un seul instant, lorsqu’elle a été sollicitée par la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, pour créer ce prix qui porte son nom. Car selon elle, la lutte contre le VIH et le Sida est l’affaire de tous. D’autant plus, qu’elle a été élevée au titre d’Ambassadeur Spécial de l’Onusida pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant et la Promotion du traitement pédiatrique du VIH. « Il est donc important pour moi, de contribuer à motiver les acteurs de la lutte contre le VIH, et à m’impliquer d’avantage en récompensant le travail déjà accompli », a traduit la Première dame à l’assistance. Mme Dominique Ouattara a particulièrement remercié l’Ambassadeur des Etats-Unis pour l’important appui matériel et financier que son pays apporte à la Côte d’Ivoire, à travers le Fonds pour la lutte contre le sida. Elle les a encouragés à persévérer dans ce « noble combat » en renforçant leur accompagnement dans la mise à disposition à l’échelle nationale, du traitement pédiatrique. La Première dame a rappelé sa visite la semaine dernière au Ghana pour la rencontre des Premières dames d’Afrique contre le Sida, pour le lancement de la campagne continentale « All in ». Une campagne, a-t-elle rappelé, dont l’objectif est de mettre fin à l’épidémie du VIH chez les adolescents, une tranche de la population particulièrement touchée par l’épidémie sur le continent. C’est pourquoi, elle assure que dans le même objectif, « le Prix d’Excellence Dominique Ouattara pour l’élimination et la transmission Mère-Enfant du VIH a été créé pour être octroyé aux districts sanitaires, aux ONG et aux conseillers communautaires, afin de souligner les efforts des acteurs du domaine sanitaire, et de les récompenser dans la lutte contre le VIH en Côte d’Ivoire », a souligné la Première dame. Et de conclure, que cette distinction va permettre de mobiliser davantage les principaux acteurs pour atteindre les objectifs en matière d’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH.
Quant au Dr. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, elle a donné quelques chiffres sur les cibles que sont la Mère et l’Enfant en matière de lutte contre le VIH/Sida. Selon la ministre, la mise sous ARV des femmes enceintes séropositives, a-t-elle évolué de 44% en 2012 à 80% en 2015. Et l’accroissement de remise des résultats du dépistage VIH aux femmes enceintes est passé de 64% en 2012 à 90% en 2015. « Malgré ces progrès, des faiblesses persistent encore. Le dépistage ainsi que la mise sous traitement de 100% de femmes infectées ne sont pas captées », a-t-elle indiqué. L’objectif pour 2020 est 90-90-90. C’est-à-dire 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes reçoivent un traitement antirétroviral, et 90% ont une charge virale durablement supprimée.
Concernant les récompenses, les premiers prix ont été remportés en ce qui concerne les districts sanitaires par celui de San Pedro (3 millions de FCFA) ; pour l’ONG féminine par Femme Active de Côte d’Ivoire (3 millions de FCFA) ; et pour l’agent communautaire par Mme N’Guessan Adjoua Yolande (1 million de FCFA). Les deuxièmes prix ont récompensé le district sanitaire de Grand-Lahou (1,5 millions de FCFA) ; ONG féminine Femme Egale Vie (1,5 millions de FCFA) ; Mme Lou Viviane (500.000 FCFA).
Olivier Guédé