x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le vendredi 19 février 2016 | Le Nouveau Réveil

Gestion des finances publiques Niamien N’goran, inspecteur général d’État : « Le taux de réalisation reste, dans l’ensemble, très faible »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Niamien N’Goran, l’Inspection Générale d’Etat (IGE)
Schéma directeur de la réforme des finances publiques en République de Côte d’Ivoire : Enjeux et implications de la mise en œuvre du contrôle et de l’audit interne ». C’est autour de ce thème que les top management de l’Etat, notamment les directeurs de cabinet et les conseillers ont été instruits, à l’initiative de l’Inspection générale d’Etat, le mercredi dernier à l’auditorium de la primature, sur les enjeux et les implications de la mise en œuvre en 2016, des actions prioritaires du Schéma directeur de la réforme des finances publiques (Sdrfp), prévues au niveau de l’axe 6 relatif au contrôle et l’audit interne. Revenant à cette occasion sur le bilan, l’inspecteur général d’Etat a salué les avancées réalisées au niveau du dispositif de contrôle et d’audit internes mais déploré le retard dans la mise en œuvre des réformes. « Malgré les progrès réalisés sur le chantier de la modernisation et de l’amélioration de la gestion des finances publiques à travers la mise en œuvre du Plan national de développement (2012-2015) et du Sdrfp, en Côte d’Ivoire, adopté en octobre 2014, l’efficacité et l’efficience du contrôle interne, figurent, encore parmi les enjeux prioritaires de la réforme de l’Etat à réaliser à brève échéance. En effet, au niveau du l’axe 6 du Sdrfp, “les institutions en charge du contrôle interne et externe (Chambre des comptes, l'Inspection générale d’État, l'Inspection générale des finances, devraient mettre en œuvre 30 réformes en collaboration avec la Direction du contrôle financier et le ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. Sur ces 30 réformes, 21 réformes arrivent à échéance en 2015, et 9 en 2016. Le taux de réalisation de ces réformes reste, dans l'ensemble, très faible, au regard des enjeux » a fait remarquer Niamien N’goran. Qui a été appuyé par le directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre en charge du Budget, Karim Traoré. « Le taux d’exécution sur les 2 ans varie entre des taux très faibles comme des taux relativement appréciables. Le plus important en 2016, c’est que nous puissions parvenir à la réalisation des réformes prévues au plus haut niveau » a-t-il indiqué.

Par FRANÇOIS BECANTHY
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ