Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) s'est félicité des résultats encourageants de deux études sur un anneau vaginal montrant une réduction des risques d'infection par le VIH chez les femmes et a jugé nécessaire d'accroître les investissements dans la recherche et le développement de méthodes de prévention du VIH contrôlées par les femmes.
Selon ces deux essais cliniques, un anneau vaginal, inspiré de ceux utilisés pour la contraception ou les traitements hormonaux, réduirait de 30% en moyenne le risque d'infection par le VIH chez les femmes. Il contient l'antiviral expérimental dapirivine, un microbicide qu'il diffuse progressivement, et doit être changé tous les mois.
"Ces résultats sont les premiers à montrer qu'un mécanisme libérant de manière prolongée un antirétroviral est faisable, sûr et partiellement efficace dans la prévention de l'infection par le VIH chez les femmes. Des études de suivi sont nécessaires et il faut encore mieux comprendre comment optimiser l'effet de prévention du VIH", a souligné l'ONUSIDA dans un communiqué de presse.
"Les femmes ont besoin de toute urgence de meilleures options pour la prévention du VIH, en particulier des options qui leur permettent davantage de contrôle", a déclaré la directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Luiz Loures. "Le chemin vers un microbicide efficace est long. Les résultats importants de ces deux études sont un pas de plus vers un produit de prévention du VIH qui pourrait protéger des millions de femmes dans le monde."
Les deux études, présentées le 22 février 2016 au Congrès annuel sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Boston, aux Etats-Unis, ont été effectuées dans quatre pays africains et ont fait participer plus de 4.500 femmes.
Les jeunes femmes en Afrique subsaharienne restent les plus touchées par le VIH. Environ 79% de toutes les femmes vivant avec le VIH (âgés de 15 ans et plus) vivent dans cette région.
Selon ces deux essais cliniques, un anneau vaginal, inspiré de ceux utilisés pour la contraception ou les traitements hormonaux, réduirait de 30% en moyenne le risque d'infection par le VIH chez les femmes. Il contient l'antiviral expérimental dapirivine, un microbicide qu'il diffuse progressivement, et doit être changé tous les mois.
"Ces résultats sont les premiers à montrer qu'un mécanisme libérant de manière prolongée un antirétroviral est faisable, sûr et partiellement efficace dans la prévention de l'infection par le VIH chez les femmes. Des études de suivi sont nécessaires et il faut encore mieux comprendre comment optimiser l'effet de prévention du VIH", a souligné l'ONUSIDA dans un communiqué de presse.
"Les femmes ont besoin de toute urgence de meilleures options pour la prévention du VIH, en particulier des options qui leur permettent davantage de contrôle", a déclaré la directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Luiz Loures. "Le chemin vers un microbicide efficace est long. Les résultats importants de ces deux études sont un pas de plus vers un produit de prévention du VIH qui pourrait protéger des millions de femmes dans le monde."
Les deux études, présentées le 22 février 2016 au Congrès annuel sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Boston, aux Etats-Unis, ont été effectuées dans quatre pays africains et ont fait participer plus de 4.500 femmes.
Les jeunes femmes en Afrique subsaharienne restent les plus touchées par le VIH. Environ 79% de toutes les femmes vivant avec le VIH (âgés de 15 ans et plus) vivent dans cette région.