C’est sa troisième œuvre romanesque. Le journaliste-écrivain, Alafé Wakili, a dédicacé ce vendredi 26 février 2016 ‘’Championne l’enjailleuse’’, à la librairie de France au Plateau. La séance a enregistré la présence du ministre des Sports Albert François Amichia, président de la cérémonie et de M. Kaudjhis, représentant Cissé Bacongo, Conseiller spécial du Chef de l’Etat.
‘’Championne l’enjailleuse’’ mêle deux codes linguistiques, le français et le ‘’nouchi’’, langage argotique typiquement ivoirien. A travers Championne, le personnage principal du roman, l’auteur décrit avec simplicité et de manière digeste les tares de la société ivoirienne et des gouvernants africains en général.
Orpheline, de père et de mère depuis peu, cette jeune fille née au Etats-Unis et qui vit en Cote d’Ivoire ne se sent donc pas concernée ni de près, ni de loin par les schémas archétypaux de ‘’Babi’’ qui veut dire Abidjan en nouchi. Elle n’a que faire de la morale tant que son porte-monnaie est plein à craquer. A tour de rôle, les hommes vont en faire les frais ; le richissime Roméo, celui dont on disait qu’il tirait sur ‘’beaucoup de choses qui bougent’’, Almamy imam playboy, Lago, Grande Gueule et consort… Mais au-delà des tares dénoncées dans cet ouvrage, comme l’a si bien relevé, le ministre Amichia, le roman décrit l’image d’une femme révoltée contre les dérives des hommes notamment la négligence de leurs familles au profit ‘’des petites’’ (des jeunes filles). A travers ‘’Championne l’enjailleuse’’, l’auteur fustige la société sans faire de concession ni à la religion, ni au politique. Alafé Wakili , invite plutôt à lire cet ouvrage de 106 pages qui est … presqu’un chef-d’œuvre.
Danielle Tagro
‘’Championne l’enjailleuse’’ mêle deux codes linguistiques, le français et le ‘’nouchi’’, langage argotique typiquement ivoirien. A travers Championne, le personnage principal du roman, l’auteur décrit avec simplicité et de manière digeste les tares de la société ivoirienne et des gouvernants africains en général.
Orpheline, de père et de mère depuis peu, cette jeune fille née au Etats-Unis et qui vit en Cote d’Ivoire ne se sent donc pas concernée ni de près, ni de loin par les schémas archétypaux de ‘’Babi’’ qui veut dire Abidjan en nouchi. Elle n’a que faire de la morale tant que son porte-monnaie est plein à craquer. A tour de rôle, les hommes vont en faire les frais ; le richissime Roméo, celui dont on disait qu’il tirait sur ‘’beaucoup de choses qui bougent’’, Almamy imam playboy, Lago, Grande Gueule et consort… Mais au-delà des tares dénoncées dans cet ouvrage, comme l’a si bien relevé, le ministre Amichia, le roman décrit l’image d’une femme révoltée contre les dérives des hommes notamment la négligence de leurs familles au profit ‘’des petites’’ (des jeunes filles). A travers ‘’Championne l’enjailleuse’’, l’auteur fustige la société sans faire de concession ni à la religion, ni au politique. Alafé Wakili , invite plutôt à lire cet ouvrage de 106 pages qui est … presqu’un chef-d’œuvre.
Danielle Tagro