La page Sepp Blatter est définitivement tournée à la FIFA. Et ce, depuis le vendredi 26 février 2016 à la faveur du Congrès extraordinaire de l'instance mondiale du football qui s'est tenu au siège de la FIFA à Zurich. Un Congrès qui avait pour point clé, l'élection du nouveau président de la FIFA pour les prochaines années (2016-2019). Cette nouvelle page de l'instance faîtière du football mondial s'écrira désormais avec Gianni Infantino. Il a été élu au terme du second tour de cette élection, en obtenant 115 voix sur 207 voix. Soit plus de la majorité relative. Une constance que le candidat a gardée. Car au premier tour, l'ancien Secrétaire Général de l'UEFA avait fini en tête avec 88 voix contre 85 pour Cheick Salman. A ce second tour, Cheick Salman est arrivé en deuxième position avec 88 voix. Le Prince Ali a obtenu 4 voix, quand Jérôme Champagne, n'a eu aucune voix (0). Le Prince Ali a fait reporter ses voix du premier tour (27 voix) sur Gianni Infantino, renvoyant l'ascenseur à l'Europe qui l'avait soutenu contre Blatter. Idem pour Jérôme Champagne. L'Italo-suisse devient le 9e président de la FIFA depuis sa création en 1904. Il hérite d'une association en proie à des scandales. Et les premiers mots du nouveau président de la FIFA ont tourné autour de cette crise. « Le football a traversé des moments durs, des moments de crises, mais c’est fini. On doit appliquer la bonne gouvernance, la transparence. La crise est finie. Nous allons à nouveau nous concentrer sur ce magnifique jeu qu'est le football. Nous allons restaurer l'image de la FIFA. Et nous devons être fiers de la FIFA. Le monde va nous applaudir. Je serai le président de tous, afin de restaurer l'image de FIFA », a assuré le nouveau président de la FIFA Gianni Infantino.
Voici ce qui va changer à la FIFA
Outre cette élection, les délégués ont adopté les réformes de la FIFA. 173 délégués ont voté pour les nouvelles réformes, quand 22 délégués ont dit non. Ces réformes adoptées devront permettre à la FIFA de connaître un souffle nouveau. Selon l’article 29 des actuels Statuts de la FIFA, les décisions adoptées par le Congrès doivent entrer en vigueur pour les membres soixante jours (60) après la clôture dudit Congrès. 60 jours après la clôture du Congrès, le Comité Exécutif sera automatiquement transformé en Conseil de la FIFA. Le président de la FIFA présidera le Conseil de la FIFA, il sera responsable vis-à-vis de cette instance et contrôlera le travail de l’administration de la FIFA. Ce dernier n’aura pas de rôle exécutif mais davantage stratégique et de supervision pour établir et garantir la vision de la FIFA et du football mondial. Ce rôle se base sur une claire séparation des pouvoirs entre le Conseil et le secrétariat général de la FIFA, notamment la séparation de la fonction politique/stratégique (Conseil) d’avec la fonction exécutive et de management (secrétariat général) afin de réduire les conflits d’intérêts et reprendre les meilleures pratiques observées dans d’autres secteurs. Le Conseil de la FIFA sera composé de 37 membres en plus du président de la FIFA. Ils seront issus des Confédérations membres de la FIFA. Ils seront élus au sein de leurs Confédérations respectives. Autre point important dans la reforme, le président aura droit a trois mandats de 4 ans. La limite d’âge est désormais fixée à 74 ans. Le nombre de commissions permanentes sera revu à la baisse. Ainsi de 26 commissions permanentes, l’on devra avoir 9 commissions permanentes. Cette réforme a pour objectif d’améliorer l’efficacité des processus décisionnels au sein de la FIFA. Ces réformes comprennent un volet relatif à la communication des salaires. Ainsi l’article 51 en son alinéa 10 de l’ébauche de Statuts stipule que : « La Sous-commission de Rémunération définira en particulier les règles en matière de rémunération et déterminera la rémunération du Président de la FIFA et celle des membres du Conseil ainsi que du Secrétaire Général de la FIFA. La rémunération individuelle du Président de la FIFA, des membres du Conseil et du Secrétaire Général de la FIFA seront rendues publiques ».
Ange Kouadio
Voici ce qui va changer à la FIFA
Outre cette élection, les délégués ont adopté les réformes de la FIFA. 173 délégués ont voté pour les nouvelles réformes, quand 22 délégués ont dit non. Ces réformes adoptées devront permettre à la FIFA de connaître un souffle nouveau. Selon l’article 29 des actuels Statuts de la FIFA, les décisions adoptées par le Congrès doivent entrer en vigueur pour les membres soixante jours (60) après la clôture dudit Congrès. 60 jours après la clôture du Congrès, le Comité Exécutif sera automatiquement transformé en Conseil de la FIFA. Le président de la FIFA présidera le Conseil de la FIFA, il sera responsable vis-à-vis de cette instance et contrôlera le travail de l’administration de la FIFA. Ce dernier n’aura pas de rôle exécutif mais davantage stratégique et de supervision pour établir et garantir la vision de la FIFA et du football mondial. Ce rôle se base sur une claire séparation des pouvoirs entre le Conseil et le secrétariat général de la FIFA, notamment la séparation de la fonction politique/stratégique (Conseil) d’avec la fonction exécutive et de management (secrétariat général) afin de réduire les conflits d’intérêts et reprendre les meilleures pratiques observées dans d’autres secteurs. Le Conseil de la FIFA sera composé de 37 membres en plus du président de la FIFA. Ils seront issus des Confédérations membres de la FIFA. Ils seront élus au sein de leurs Confédérations respectives. Autre point important dans la reforme, le président aura droit a trois mandats de 4 ans. La limite d’âge est désormais fixée à 74 ans. Le nombre de commissions permanentes sera revu à la baisse. Ainsi de 26 commissions permanentes, l’on devra avoir 9 commissions permanentes. Cette réforme a pour objectif d’améliorer l’efficacité des processus décisionnels au sein de la FIFA. Ces réformes comprennent un volet relatif à la communication des salaires. Ainsi l’article 51 en son alinéa 10 de l’ébauche de Statuts stipule que : « La Sous-commission de Rémunération définira en particulier les règles en matière de rémunération et déterminera la rémunération du Président de la FIFA et celle des membres du Conseil ainsi que du Secrétaire Général de la FIFA. La rémunération individuelle du Président de la FIFA, des membres du Conseil et du Secrétaire Général de la FIFA seront rendues publiques ».
Ange Kouadio