• Monsieur le Directeur Général Adjoint du FMI;
• Monsieur l’Administrateur du FMI ;
• Monsieur le Directeur Adjoint du Département Afrique du FMI;
• Monsieur le Représentant Résident du FMI ;
• Monsieur le Directeur de l’ENSEA;
• Honorables invités ;
• Chers amis de la Presse ;
• Mesdames et Messieurs.
Je voudrais avant tout propos, remercier Monsieur Mitsuhiro FURUSAWA, DGA du FMI pour avoir prévu dans son agenda d’animer cette conférence à l’Ecole Nationale de Statistiques et d’Economie Appliquée (ENSEA). Les questions posées par nos étudiants dénotent l’importance que nous attachons à cette rencontre et cette soif du savoir de notre jeunesse.
Qu’il me soit permis de remercier et de féliciter le Directeur de l’ENSEA et son équipe pour la parfaite organisation de cette conférence.
Mes remerciements vont également à l’endroit des personnalités qui ont bien voulu assister à cet échange ainsi que l’assistance composée des enseignants et des étudiants de l’ENSEA, de l’INP-HB et de l’UFR de Sciences Economiques et de Gestion.
• Monsieur le Directeur Général Adjoint,
• Distingués invités
Les défis auxquels les pays africains font face aujourd’hui se posent en termes de développement du capital humain, de transformation structurelle et de l’amélioration du niveau de vie de la population. L’une des conditions essentielles à la réussite des stratégies mises en place pour faire face à ces défis, est la production de statistiques fiables et de qualité au service de la gouvernance et du pilotage des politiques d’intégration et de développement durable en Afrique.
Or à ce jour, l’information statistique pour éclairer les prises de décisions en Afrique, repose sur des Systèmes Statistiques Nationaux (SSN) déjà affaiblis, peu efficaces, disparates et très vulnérables. C’est dans ce contexte que le FMI a organisé une conférence de haut niveau sur «l’Amélioration des données pour de meilleures politiques macroéconomiques» le 2 février 2016, à Accra au Ghana. Le diagnostic et les recommendations issus de cette conférence sont pertinents. En effet, il a été demandé aux pays africains de faire de la production statistique une priorité stratégique et d’allouer des ressources nécéssaires à la prodution des données statistiques comparables et de qualité, disponibles en temps réel.
Monsieur le Directeur Général Adjoint,
Les défis à relever en matière de production statistique sur le continent Africain sont multidimensionnels. Le suivi de la mise en œuvre des politiques et programmes en vue d’atteindre ces objectifs, nécessite un effort dans tous les domaines d’application de la statistique, particulièrement dans l’agriculture, les mines, l’énergie, l’environnement, les infrastructures, l’industrie, le social y compris la santé et l’éducation. L’harmonisation de la démarche statistique concerne autant les définitions, les concepts, les nomenclatures que les approches méthodologiques de production et d’exploitation des données. Cela est essentiel pour l’obtention de statistiques fiables, reconnues internationalement et comparables.
Distingués invités
Je voudrais particulièrement saluer le FMI, qui conscient de l’importance et de la place des statistiques, a développé des protocoles d’évaluation et d’appui aux Systèmes de Statistiques Nationaux. Cette initiative permet le renforcement des capacités des structures de production statistique dans nos pays.
Pour la Côte d’Ivoire, le FMI a accepté d’apporter un appui pour la production et la diffusion des données statistiques. Une mission du département des statistiques est prévue à cet effet dans le courant du mois d’avril 2016 pour aider et appuyer l’outil statistique national en vue de le rendre éligible au Système Général de Diffusion de Données Amélioré (SGDD-a.).
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais rappeler que la place de l’ENSEA dans le Système Statistique National est essentielle. Cette institution est non seulement chargée de former les statisticiens pour l’administration et le secteur privé mais elle apporte également un appui à divers structures chargés de la production statistique.
Le label CEA décerné l’année passée par la Banque Mondiale célèbre sa vocation régionale et soutient le projet d’y créer un pôle de recherche destiné à trouver des solutions aux problèmes méthodologiques rencontrées dans les services statistiques.
Le FMI peut jouer un rôle important dans le renforcement des capacités de l’ENSEA et je l’y encourage pour 2 raisons :
a. Intervenir durant la formation permet de pérenniser les pratiques et techniques dispensées ;
b. Intervenir à l’ENSEA, c’est appuyer simultanément plusieurs pays en tenant compte de la diversité des nationalités représentées.
Je voudrais informer Monsieur le Directeur Général Adjoint que l’Union Africaine a décidé d’installer en Côte d’Ivoire à l’INP-HB de Yamoussoukro, le Centre Panafricain de Formation Statistique. Ce centre, en appui aux actions délivrées dans les écoles à vocation régionales telles que l’ENSEA, se consacrera aux actions de formation continue à l’attention des agents des Systèmes Statistiques Nationaux des pays africains.
Je souhaite que le FMI joue un rôle important dans la mise en place de ce centre appelé à renforcer les capacités des Systèmes Statistiques Nationaux.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mon propos en réitérant mes vifs remerciements à Monsieur le DGA du FMI et aux membres de sa délégation pour votre aimable et fructueuse visite dans cette école d’excellence qui a réuni pour l’occasion les étudiants d’autres grandes écoles de la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie de votre aimable attention.
NIALE KABA
• Monsieur l’Administrateur du FMI ;
• Monsieur le Directeur Adjoint du Département Afrique du FMI;
• Monsieur le Représentant Résident du FMI ;
• Monsieur le Directeur de l’ENSEA;
• Honorables invités ;
• Chers amis de la Presse ;
• Mesdames et Messieurs.
Je voudrais avant tout propos, remercier Monsieur Mitsuhiro FURUSAWA, DGA du FMI pour avoir prévu dans son agenda d’animer cette conférence à l’Ecole Nationale de Statistiques et d’Economie Appliquée (ENSEA). Les questions posées par nos étudiants dénotent l’importance que nous attachons à cette rencontre et cette soif du savoir de notre jeunesse.
Qu’il me soit permis de remercier et de féliciter le Directeur de l’ENSEA et son équipe pour la parfaite organisation de cette conférence.
Mes remerciements vont également à l’endroit des personnalités qui ont bien voulu assister à cet échange ainsi que l’assistance composée des enseignants et des étudiants de l’ENSEA, de l’INP-HB et de l’UFR de Sciences Economiques et de Gestion.
• Monsieur le Directeur Général Adjoint,
• Distingués invités
Les défis auxquels les pays africains font face aujourd’hui se posent en termes de développement du capital humain, de transformation structurelle et de l’amélioration du niveau de vie de la population. L’une des conditions essentielles à la réussite des stratégies mises en place pour faire face à ces défis, est la production de statistiques fiables et de qualité au service de la gouvernance et du pilotage des politiques d’intégration et de développement durable en Afrique.
Or à ce jour, l’information statistique pour éclairer les prises de décisions en Afrique, repose sur des Systèmes Statistiques Nationaux (SSN) déjà affaiblis, peu efficaces, disparates et très vulnérables. C’est dans ce contexte que le FMI a organisé une conférence de haut niveau sur «l’Amélioration des données pour de meilleures politiques macroéconomiques» le 2 février 2016, à Accra au Ghana. Le diagnostic et les recommendations issus de cette conférence sont pertinents. En effet, il a été demandé aux pays africains de faire de la production statistique une priorité stratégique et d’allouer des ressources nécéssaires à la prodution des données statistiques comparables et de qualité, disponibles en temps réel.
Monsieur le Directeur Général Adjoint,
Les défis à relever en matière de production statistique sur le continent Africain sont multidimensionnels. Le suivi de la mise en œuvre des politiques et programmes en vue d’atteindre ces objectifs, nécessite un effort dans tous les domaines d’application de la statistique, particulièrement dans l’agriculture, les mines, l’énergie, l’environnement, les infrastructures, l’industrie, le social y compris la santé et l’éducation. L’harmonisation de la démarche statistique concerne autant les définitions, les concepts, les nomenclatures que les approches méthodologiques de production et d’exploitation des données. Cela est essentiel pour l’obtention de statistiques fiables, reconnues internationalement et comparables.
Distingués invités
Je voudrais particulièrement saluer le FMI, qui conscient de l’importance et de la place des statistiques, a développé des protocoles d’évaluation et d’appui aux Systèmes de Statistiques Nationaux. Cette initiative permet le renforcement des capacités des structures de production statistique dans nos pays.
Pour la Côte d’Ivoire, le FMI a accepté d’apporter un appui pour la production et la diffusion des données statistiques. Une mission du département des statistiques est prévue à cet effet dans le courant du mois d’avril 2016 pour aider et appuyer l’outil statistique national en vue de le rendre éligible au Système Général de Diffusion de Données Amélioré (SGDD-a.).
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais rappeler que la place de l’ENSEA dans le Système Statistique National est essentielle. Cette institution est non seulement chargée de former les statisticiens pour l’administration et le secteur privé mais elle apporte également un appui à divers structures chargés de la production statistique.
Le label CEA décerné l’année passée par la Banque Mondiale célèbre sa vocation régionale et soutient le projet d’y créer un pôle de recherche destiné à trouver des solutions aux problèmes méthodologiques rencontrées dans les services statistiques.
Le FMI peut jouer un rôle important dans le renforcement des capacités de l’ENSEA et je l’y encourage pour 2 raisons :
a. Intervenir durant la formation permet de pérenniser les pratiques et techniques dispensées ;
b. Intervenir à l’ENSEA, c’est appuyer simultanément plusieurs pays en tenant compte de la diversité des nationalités représentées.
Je voudrais informer Monsieur le Directeur Général Adjoint que l’Union Africaine a décidé d’installer en Côte d’Ivoire à l’INP-HB de Yamoussoukro, le Centre Panafricain de Formation Statistique. Ce centre, en appui aux actions délivrées dans les écoles à vocation régionales telles que l’ENSEA, se consacrera aux actions de formation continue à l’attention des agents des Systèmes Statistiques Nationaux des pays africains.
Je souhaite que le FMI joue un rôle important dans la mise en place de ce centre appelé à renforcer les capacités des Systèmes Statistiques Nationaux.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mon propos en réitérant mes vifs remerciements à Monsieur le DGA du FMI et aux membres de sa délégation pour votre aimable et fructueuse visite dans cette école d’excellence qui a réuni pour l’occasion les étudiants d’autres grandes écoles de la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie de votre aimable attention.
NIALE KABA
