Abidjan - La Turquie a conclu lundi à Abidjan neuf accords économiques visant à accroître ses investissements en Côte d'Ivoire, puissance régionale d'Afrique de l'ouest, où le président Recep Tayyip Erdogan a entamé une tournée africaine.
"Nous nous sommes fixés comme objectif d'accroître nos échanges commerciaux et d'atteindre un milliard de dollars d'ici 2019-2020", a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara lors d'une conférence de presse commune. Les investissements turcs en Côte d'Ivoire sont passés de 150 millions de dollars en 2008 à 390 millions de dollars en 2015, selon les chiffres officiels.
"La Côte d'Ivoire est le partenaire le plus important au plan commercial de la Turquie dans les pays francophones au sud du Sahara", s'est félicité M. Ouattara. Les accords concernent la fiscalité, la promotion et la protection des investissements qui vont "consolider le cadre juridique pour le développement des affaires entre Turcs et Ivoiriens", selon M. Ouattara.
La Turquie "est prête à partager son savoir-faire, les organisations non gouvernementales turques sont prêtes pour toute coopération", a répondu M. Erdogan, félicitant les autorités ivoiriennes pour le climat de paix retrouvé. M. Erdogan est arrivé dimanche à Abidjan, avec une délégation de 150 hommes et femmes d'affaires.
Cette tournée en Afrique doit permettre à la Turquie d'approfondir son "partenariat stratégique" avec l'Afrique et de développer ses liens avec les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Le président turc, qui s'est rendu en 2015 en Ethiopie, à Djibouti et en Somalie, souhaite étendre la présence turque en Afrique. La Turquie y a plus que triplé le nombre de ses ambassades depuis 2009 et la compagnie aérienne nationale Turkish Airlines dessert des dizaines de destinations sur le
continent.
Les échanges commerciaux entre la Turquie et l'ensemble des pays africains ont atteint 23,4 milliards de dollars en 2014, et ceux avec les Etats d'Afrique subsaharienne ont été multipliés par dix depuis 2000, selon le ministère des Affaires étrangères.
La Turquie souhaite accroître sa présence en dehors de la zone traditionnelle d'influence ottomane et le président Erdogan s'est aussi déjà rendu en début d'année au Chili, en Equateur et au Pérou. Après Abidjan, M. Erdogan doit se rendre au Ghana, au Nigeria et en Guinée.
eak/pgf/jlb
"Nous nous sommes fixés comme objectif d'accroître nos échanges commerciaux et d'atteindre un milliard de dollars d'ici 2019-2020", a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara lors d'une conférence de presse commune. Les investissements turcs en Côte d'Ivoire sont passés de 150 millions de dollars en 2008 à 390 millions de dollars en 2015, selon les chiffres officiels.
"La Côte d'Ivoire est le partenaire le plus important au plan commercial de la Turquie dans les pays francophones au sud du Sahara", s'est félicité M. Ouattara. Les accords concernent la fiscalité, la promotion et la protection des investissements qui vont "consolider le cadre juridique pour le développement des affaires entre Turcs et Ivoiriens", selon M. Ouattara.
La Turquie "est prête à partager son savoir-faire, les organisations non gouvernementales turques sont prêtes pour toute coopération", a répondu M. Erdogan, félicitant les autorités ivoiriennes pour le climat de paix retrouvé. M. Erdogan est arrivé dimanche à Abidjan, avec une délégation de 150 hommes et femmes d'affaires.
Cette tournée en Afrique doit permettre à la Turquie d'approfondir son "partenariat stratégique" avec l'Afrique et de développer ses liens avec les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Le président turc, qui s'est rendu en 2015 en Ethiopie, à Djibouti et en Somalie, souhaite étendre la présence turque en Afrique. La Turquie y a plus que triplé le nombre de ses ambassades depuis 2009 et la compagnie aérienne nationale Turkish Airlines dessert des dizaines de destinations sur le
continent.
Les échanges commerciaux entre la Turquie et l'ensemble des pays africains ont atteint 23,4 milliards de dollars en 2014, et ceux avec les Etats d'Afrique subsaharienne ont été multipliés par dix depuis 2000, selon le ministère des Affaires étrangères.
La Turquie souhaite accroître sa présence en dehors de la zone traditionnelle d'influence ottomane et le président Erdogan s'est aussi déjà rendu en début d'année au Chili, en Equateur et au Pérou. Après Abidjan, M. Erdogan doit se rendre au Ghana, au Nigeria et en Guinée.
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