Ce n’est plus le parfait amour entre l’Office national des anciens combattants (ONAC) et les enfants des anciens combattants. Récemment face à la presse, les fils des vétérans, regroupés au sein de la Confédération mondiale des fils des anciens combattants et des victimes de guerre (CMFAC-VG) ont dénoncé une gestion opaque de la structure en charge de leurs parents.
Selon Léandre Bahi, Président de la CMFAC-VG, la situation des anciens combattants ainsi que celle de leurs épouses, n’est pas du tout reluisante actuellement. Alors que l’Etat de Côte d’Ivoire, dit-il, et la France, prévoient chaque année un appui budgétaire appelé ‘’allocation de subvention’’, destiné aux anciens combattants, afin de leur permettre de se prendre en charge et d’assurer une tranquillité pendant leurs vieux jours, cet argent n’arrive pas toujours dans les poches des vétérans. Et même s’il arrivait, ce n’est jamais à temps ou soit au prix de nombreuses humiliations subies de la part des agents de l’ONAC. « Les fonds alloués aux anciens combattants, n’atteignent pas les objectifs pour lesquels ils sont alloués, du fait d’une gestion opaque des subventions. Il y a un manque de communication qui existe au sein même de l’ONAC et qui fait que certains vétérans n’ont pas accès à la pension de réversion. Tout se fait dans un flou artistique. Il n’y a aucune couverture médicale ou assistance médicale pour nos parents, encore moins de visite de proximité des agents de l’ONAC, pour s’enquérir des problèmes des anciens combattants pour lesquels ils prétendent travailler », a dénoncé Léandre Bahi. Pour le Président de la CMFAC-VG, si on veut redynamiser l’ONAC et le rendre plus attentif aux problèmes des anciens combattants, il faut envisager le renouvellement intégral de son personnel actuel. Cela passe, selon lui, par le recrutement d’assistants sociaux militaires honnêtes et plus consciencieux de la mission qui est la leur, qui mettent en avant l’intérêt général. « Le Sénégal et le Burkina Faso traitent avec délicatesse les tirailleurs sénégalais qui ont payé un lourd tribut pour la libération de la Grande France. La Côte d’Ivoire qui dispose de moyens conséquents, peut en faire autant, en traitant dignement ses valeureux soldats», a-t-il souhaité. Avant d’appeler le chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, a avoir un regard compatissant sur la situation déshumanisante que vivent les veuves des anciens combattants et celles qui ont encore à leurs côtés leurs époux, ‘’héros légendaires’’ des deux guerres mondiales.
OG
Selon Léandre Bahi, Président de la CMFAC-VG, la situation des anciens combattants ainsi que celle de leurs épouses, n’est pas du tout reluisante actuellement. Alors que l’Etat de Côte d’Ivoire, dit-il, et la France, prévoient chaque année un appui budgétaire appelé ‘’allocation de subvention’’, destiné aux anciens combattants, afin de leur permettre de se prendre en charge et d’assurer une tranquillité pendant leurs vieux jours, cet argent n’arrive pas toujours dans les poches des vétérans. Et même s’il arrivait, ce n’est jamais à temps ou soit au prix de nombreuses humiliations subies de la part des agents de l’ONAC. « Les fonds alloués aux anciens combattants, n’atteignent pas les objectifs pour lesquels ils sont alloués, du fait d’une gestion opaque des subventions. Il y a un manque de communication qui existe au sein même de l’ONAC et qui fait que certains vétérans n’ont pas accès à la pension de réversion. Tout se fait dans un flou artistique. Il n’y a aucune couverture médicale ou assistance médicale pour nos parents, encore moins de visite de proximité des agents de l’ONAC, pour s’enquérir des problèmes des anciens combattants pour lesquels ils prétendent travailler », a dénoncé Léandre Bahi. Pour le Président de la CMFAC-VG, si on veut redynamiser l’ONAC et le rendre plus attentif aux problèmes des anciens combattants, il faut envisager le renouvellement intégral de son personnel actuel. Cela passe, selon lui, par le recrutement d’assistants sociaux militaires honnêtes et plus consciencieux de la mission qui est la leur, qui mettent en avant l’intérêt général. « Le Sénégal et le Burkina Faso traitent avec délicatesse les tirailleurs sénégalais qui ont payé un lourd tribut pour la libération de la Grande France. La Côte d’Ivoire qui dispose de moyens conséquents, peut en faire autant, en traitant dignement ses valeureux soldats», a-t-il souhaité. Avant d’appeler le chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, a avoir un regard compatissant sur la situation déshumanisante que vivent les veuves des anciens combattants et celles qui ont encore à leurs côtés leurs époux, ‘’héros légendaires’’ des deux guerres mondiales.
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