Ce jeudi 10 mars 2016 est dédié à la Journée mondiale de la maladie rénale. En prélude de cet évènement, Mme Henriette Konan Bédié, Présidente-fondatrice de la Fondation Servir a procédé le mercredi 9 mars 2016 à la dédicace d’un livre blanc sur les maladies rénales. Livre produit par sa fondation. L’évènement s’est déroulé à l’Hôtel Ivoire de Cocody.
Commentant le livre blanc de M. Georges Amani, journaliste-écrivain, Mme Konan Bédié a indiqué que son contenu est un témoignage de la volonté de la Fondation Servir de mener avec efficacité la lutte contre l’insuffisance rénale en amont et en aval avec la participation de tous pour une sensibilisation générale. Elle a profité de l’occasion pour rendre hommage à tous leurs partenaires grâce à qui, ce livre non seulement a été édité, mais qui ont permis à son combat depuis plus d’une dizaine d’années contre cette maladie, d’avoir l’impact qu’il a aujourd’hui.
« Ce livre aurait pu s’intituler Comprendre pour Vaincre, puisqu’il nous édifie sur des questions fondamentales », a affirmé Mme Bédié. Des questions telles que : comment se déclare la maladie ? Comment la soigne-t-on ? Peut-on l’éviter ? Etc. Selon Mme Bédié, l’évocation de la maladie de l’insuffisance rénale effondre les familles et désespère les malades. « Sournoise, vicieuse et pernicieuse, l’insuffisance rénale dispose de plusieurs portes d’entrée, si bien que chacun de nous peut être sa victime potentielle », a mis en garde la Présidente de Servir. D’où l’acharnement de sa fondation à mener le combat contre cette maladie. Mme Bédié a souligné qu’à la prise en charge des malades dialysés, sa fondation a décidé de bâtir un centre international d’hémodialyse et de greffes rénales d’Abidjan. Elle a rappelé que ce centre disposera d’un volet essentiel qui est l’information et la sensibilisation. Le livre blanc, dont se fait la dédicace, est selon Mme Bédié, le premier support qui permet de découvrir les différentes facettes de la maladie et esquisser les comportements à adopter, afin d’éviter la terrible maladie. A l’occasion donc de la Journée mondiale de la maladie rénale, Mme Bédié a lancé le message que voici aux populations : « l’insuffisance rénale est incurable mais peut être évitée ». A cette occasion, par sa voix, elle a indiqué que la Fondation Servir offre un mois de dialyse aux malades de tous les établissements sanitaires publics de Côte d’Ivoire, particulièrement aux enfants.
300 nouvelles hospitalisations par an, 500 dialysés et 1000 personnes en attente de dialyse
La situation de la prévalence de la maladie rénale, n’est pas reluisante en Côte d’Ivoire. L’information est du professeur Koffi Adonis Laurence, chef de l’unité de néphrologie pédiatrique du CHU de Yopougon, qui représentait la ministre de la santé. Selon elle, environ 300 nouveaux patients sont hospitalisés chaque année dans les centres de santé publics, 500 autres sont dialysés quand 1000 autres malades sont en attente de l’être. Pr. Adonis Koffi a affirmé que la prise en charge s’est améliorée dans le pays par rapport à quelques années avec six (6) centres d’hémodialyse pour deux (2), il y a encore 10 ans de cela. De même, elle a souligné que la Côte d’Ivoire est le pays le plus en avance en Afrique subsaharienne dans le domaine de la prise en charge de l’insuffisance rénale avec des transplantations rénales depuis bientôt 6 ans. « Aujourd’hui, il faut accompagner le projet du centre international en construction de la Fondation Servir car, il va apporter des solutions qualitatives et quantitatives au plan sanitaire », a-t-elle plaidé.
Olivier Guédé
Commentant le livre blanc de M. Georges Amani, journaliste-écrivain, Mme Konan Bédié a indiqué que son contenu est un témoignage de la volonté de la Fondation Servir de mener avec efficacité la lutte contre l’insuffisance rénale en amont et en aval avec la participation de tous pour une sensibilisation générale. Elle a profité de l’occasion pour rendre hommage à tous leurs partenaires grâce à qui, ce livre non seulement a été édité, mais qui ont permis à son combat depuis plus d’une dizaine d’années contre cette maladie, d’avoir l’impact qu’il a aujourd’hui.
« Ce livre aurait pu s’intituler Comprendre pour Vaincre, puisqu’il nous édifie sur des questions fondamentales », a affirmé Mme Bédié. Des questions telles que : comment se déclare la maladie ? Comment la soigne-t-on ? Peut-on l’éviter ? Etc. Selon Mme Bédié, l’évocation de la maladie de l’insuffisance rénale effondre les familles et désespère les malades. « Sournoise, vicieuse et pernicieuse, l’insuffisance rénale dispose de plusieurs portes d’entrée, si bien que chacun de nous peut être sa victime potentielle », a mis en garde la Présidente de Servir. D’où l’acharnement de sa fondation à mener le combat contre cette maladie. Mme Bédié a souligné qu’à la prise en charge des malades dialysés, sa fondation a décidé de bâtir un centre international d’hémodialyse et de greffes rénales d’Abidjan. Elle a rappelé que ce centre disposera d’un volet essentiel qui est l’information et la sensibilisation. Le livre blanc, dont se fait la dédicace, est selon Mme Bédié, le premier support qui permet de découvrir les différentes facettes de la maladie et esquisser les comportements à adopter, afin d’éviter la terrible maladie. A l’occasion donc de la Journée mondiale de la maladie rénale, Mme Bédié a lancé le message que voici aux populations : « l’insuffisance rénale est incurable mais peut être évitée ». A cette occasion, par sa voix, elle a indiqué que la Fondation Servir offre un mois de dialyse aux malades de tous les établissements sanitaires publics de Côte d’Ivoire, particulièrement aux enfants.
300 nouvelles hospitalisations par an, 500 dialysés et 1000 personnes en attente de dialyse
La situation de la prévalence de la maladie rénale, n’est pas reluisante en Côte d’Ivoire. L’information est du professeur Koffi Adonis Laurence, chef de l’unité de néphrologie pédiatrique du CHU de Yopougon, qui représentait la ministre de la santé. Selon elle, environ 300 nouveaux patients sont hospitalisés chaque année dans les centres de santé publics, 500 autres sont dialysés quand 1000 autres malades sont en attente de l’être. Pr. Adonis Koffi a affirmé que la prise en charge s’est améliorée dans le pays par rapport à quelques années avec six (6) centres d’hémodialyse pour deux (2), il y a encore 10 ans de cela. De même, elle a souligné que la Côte d’Ivoire est le pays le plus en avance en Afrique subsaharienne dans le domaine de la prise en charge de l’insuffisance rénale avec des transplantations rénales depuis bientôt 6 ans. « Aujourd’hui, il faut accompagner le projet du centre international en construction de la Fondation Servir car, il va apporter des solutions qualitatives et quantitatives au plan sanitaire », a-t-elle plaidé.
Olivier Guédé
