A l’occasion de la Journée internationale de la Femme qui s’est tenue le 8 mars 2016, Mme Désiré Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, a échangé avec les femmes balayeuses et des structures décentralisées. Objectif de cette rencontre, faire le bilan des activités de son ministère en faveur de ces femmes et des opérateurs du secteur de la salubrité. C’était le jeudi 10 mars 2016 au sein de la société Clean-Born à Marcory.
Lors de son allocution, Mme Anne Ouloto a exprimé sa volonté de faire du secteur de la salubrité, l’un des piliers sur lequel la Côte d’Ivoire pourra s’appuyer pour atteindre l’émergence à l’horizon 2020. Selon la ministre, les femmes balayeuses méritent le respect et la considération de tous. C’est pourquoi en cette période dédiée aux femmes elle a demandé aux opérateurs de la salubrité de mettre en place un système de veille qui traduira en justice tous les individus qui méprisent sur les routes et places publiques, ces braves femmes. « Je voudrais à compter d’aujourd’hui, vous inviter à mettre en place un système de veille afin que tout automobiliste ou piéton qui s’en prend à nos braves balayeuses répondent de ces actes devant nos juridictions. Je trouve inacceptable qu’on méprise ces femmes. Cela ne doit pas être vu au pays du Président Alassane Ouattara, au pays de l’Ivoirien nouveau. Un pays qui, au nom du vivre ensemble, doit respecter l’autre tant bien même qu’il soit technicien de surface, éboueur, balayeuse etc. Car ils contribuent à la beauté de notre pays et à la santé de nos populations », a-t-elle indiqué. Aux opérateurs, la ministre a fait certaines recommandations. « Il ne faut pas mettre ses femmes dans des conditions de vulnérabilité. Si elles sont bien vêtues au travail, elles vont inciter le respect des autres », a-t-elle exhorté. Par ailleurs Anne Ouloto s’est appesantie sur les doléances des opérateurs dont le plus crucial pour eux reste le payement rapide des factures qu’on leur doit. A ce sujet, elle les a rassurés pour dire que toutes les dispositions sont prises avec le ministre du Budget afin de trouver une suite favorable à leurs besoins. « Nous sommes tous à l’œuvre pour que les opérateurs soient payés chaque fin du mois comme les fonctionnaires de l’Etat. Restez sereins et tenez compte de mes observations, qui sont l’équipement des balayeuses, des uniformes à vos effigies, du matériel de travail adapté, le respect des visites techniques de véhicules », a-t-elle poursuivi. La ministre de la Salubrité a aussi félicité toutes les structures décentralisées pour avoir compris sa vision « de donner un nouveau visage au secteur de la salubrité ». Au terme de son propos, Anne Ouloto a sensibilisé les populations avec passion. « Ivoirien, Ivoirienne je vous invite à faire sortir l’Ivoirien nouveau tant attendu, qui respecte la balayeuse et le balayeur. Qui ne lui crache pas dessus, qui ne jette pas de papiers et de déchets en voyant ces travailleurs acharnés en train de rendre nos rues et places publiques propres », a-t-telle exhorté.
Quant à M. Soumahoro Youssouf, président de l’Association interprofessionnelle des opérateurs de déchets, rappelant la situation névralgique du secteur de la salubrité, il a rendu un hommage aux femmes balayeuses. « Malgré la précarité de notre travail, les accidents à répétitions, nos deux milles femmes de la salubrité font du bon boulot et pour cela, il faut leur rendre un hommage mérité aujourd’hui (…) Nous comptons sur vous madame la ministre pour rendre notre secteur professionnel et sensibiliser nos populations à un comportement hygiénique », a-t-il indiqué.
Anne Ouloto baptisée “Maman nettoyeuse’’
Plus connu sous le sobriquet de ‘’Maman bulldozer’’, la ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement a désormais un nouveau surnom et c’est ‘’ Maman nettoyeuse’’. C’est l’information livrée par Mme Delphine Sery, porte-parole des balayeuses de Côte d’Ivoire. « Mme la ministre, avant on vous appelait Maman bulldozer parce que vous cassez tout ce qui n’était pas bien construit selon les normes. Mais maintenant quand vous cassez, vous nettoyez. C’est pour cela que nous vous avons donné ce nouveau nom. Nous sommes de cœur avec vous », a-t-elle salué.
Une remise de présent à la ministre Anne Oulloto et à Mme Saranh Ouattara, Directrice générale de l’Anasur a mis fin à cette cérémonie.
Olivier Guédé
Lors de son allocution, Mme Anne Ouloto a exprimé sa volonté de faire du secteur de la salubrité, l’un des piliers sur lequel la Côte d’Ivoire pourra s’appuyer pour atteindre l’émergence à l’horizon 2020. Selon la ministre, les femmes balayeuses méritent le respect et la considération de tous. C’est pourquoi en cette période dédiée aux femmes elle a demandé aux opérateurs de la salubrité de mettre en place un système de veille qui traduira en justice tous les individus qui méprisent sur les routes et places publiques, ces braves femmes. « Je voudrais à compter d’aujourd’hui, vous inviter à mettre en place un système de veille afin que tout automobiliste ou piéton qui s’en prend à nos braves balayeuses répondent de ces actes devant nos juridictions. Je trouve inacceptable qu’on méprise ces femmes. Cela ne doit pas être vu au pays du Président Alassane Ouattara, au pays de l’Ivoirien nouveau. Un pays qui, au nom du vivre ensemble, doit respecter l’autre tant bien même qu’il soit technicien de surface, éboueur, balayeuse etc. Car ils contribuent à la beauté de notre pays et à la santé de nos populations », a-t-elle indiqué. Aux opérateurs, la ministre a fait certaines recommandations. « Il ne faut pas mettre ses femmes dans des conditions de vulnérabilité. Si elles sont bien vêtues au travail, elles vont inciter le respect des autres », a-t-elle exhorté. Par ailleurs Anne Ouloto s’est appesantie sur les doléances des opérateurs dont le plus crucial pour eux reste le payement rapide des factures qu’on leur doit. A ce sujet, elle les a rassurés pour dire que toutes les dispositions sont prises avec le ministre du Budget afin de trouver une suite favorable à leurs besoins. « Nous sommes tous à l’œuvre pour que les opérateurs soient payés chaque fin du mois comme les fonctionnaires de l’Etat. Restez sereins et tenez compte de mes observations, qui sont l’équipement des balayeuses, des uniformes à vos effigies, du matériel de travail adapté, le respect des visites techniques de véhicules », a-t-elle poursuivi. La ministre de la Salubrité a aussi félicité toutes les structures décentralisées pour avoir compris sa vision « de donner un nouveau visage au secteur de la salubrité ». Au terme de son propos, Anne Ouloto a sensibilisé les populations avec passion. « Ivoirien, Ivoirienne je vous invite à faire sortir l’Ivoirien nouveau tant attendu, qui respecte la balayeuse et le balayeur. Qui ne lui crache pas dessus, qui ne jette pas de papiers et de déchets en voyant ces travailleurs acharnés en train de rendre nos rues et places publiques propres », a-t-telle exhorté.
Quant à M. Soumahoro Youssouf, président de l’Association interprofessionnelle des opérateurs de déchets, rappelant la situation névralgique du secteur de la salubrité, il a rendu un hommage aux femmes balayeuses. « Malgré la précarité de notre travail, les accidents à répétitions, nos deux milles femmes de la salubrité font du bon boulot et pour cela, il faut leur rendre un hommage mérité aujourd’hui (…) Nous comptons sur vous madame la ministre pour rendre notre secteur professionnel et sensibiliser nos populations à un comportement hygiénique », a-t-il indiqué.
Anne Ouloto baptisée “Maman nettoyeuse’’
Plus connu sous le sobriquet de ‘’Maman bulldozer’’, la ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement a désormais un nouveau surnom et c’est ‘’ Maman nettoyeuse’’. C’est l’information livrée par Mme Delphine Sery, porte-parole des balayeuses de Côte d’Ivoire. « Mme la ministre, avant on vous appelait Maman bulldozer parce que vous cassez tout ce qui n’était pas bien construit selon les normes. Mais maintenant quand vous cassez, vous nettoyez. C’est pour cela que nous vous avons donné ce nouveau nom. Nous sommes de cœur avec vous », a-t-elle salué.
Une remise de présent à la ministre Anne Oulloto et à Mme Saranh Ouattara, Directrice générale de l’Anasur a mis fin à cette cérémonie.
Olivier Guédé