La Côte d’Ivoire a subi hier un lâche attentat terroriste à Grand Bassam. Le lieu choisi par les terroristes n’est pas fortuit. Grand Bassam incarne à la fois l’économie du tourisme et un mode de vie avec ses établissements balnéaires.
Comme au Bataclan à Paris, et ailleurs en Afrique ou dans le monde, c’est à la liberté que ces " barbares " et ces méchants ont voulu s’en prendre. L’heure est en ces moments difficiles à l’unité nationale et non pas au retour des "chicailleries" politiciennes qui se nourrissent des spéculations sur 2020. Le temps de débat viendra forcément et inévitablement.
Cela dit, nous ne devons pas oublier que notre pays est dans certaines régions encore instable , et qu’il existe d’immenses poches de pauvreté. Or, la pauvreté fait partie des terreaux pouvant nourrir le terrorisme.
Lutter contre le terrorisme, c’est d’abord lutter contre la pauvreté. Certains de nos compatriotes ont vu leur niveau de vie progresser. On vit sûrement bien au Plateau , à Cocody ou à Bassam à la plage; ce qui explique que ce sont là des cibles pour les groupes terroristes.
C’est une invitation pressante à nos dirigeants, à la classe politique, aux acteurs de l’économie : le développement du pays doit profiter à tous, et la croissance doit être partagée.
Comment y parvenir sans unité nationale, sans renoncement aux vieux affrontements ethniques et politiques.
L’attentat terroriste de Grand Bassam doit nous ouvrir les yeux. La réponse n’est pas uniquement sécuritaire, et technologique : elle est aussi économique et sociale, psychologique, et même culturelle.
Wakili Alafé
Comme au Bataclan à Paris, et ailleurs en Afrique ou dans le monde, c’est à la liberté que ces " barbares " et ces méchants ont voulu s’en prendre. L’heure est en ces moments difficiles à l’unité nationale et non pas au retour des "chicailleries" politiciennes qui se nourrissent des spéculations sur 2020. Le temps de débat viendra forcément et inévitablement.
Cela dit, nous ne devons pas oublier que notre pays est dans certaines régions encore instable , et qu’il existe d’immenses poches de pauvreté. Or, la pauvreté fait partie des terreaux pouvant nourrir le terrorisme.
Lutter contre le terrorisme, c’est d’abord lutter contre la pauvreté. Certains de nos compatriotes ont vu leur niveau de vie progresser. On vit sûrement bien au Plateau , à Cocody ou à Bassam à la plage; ce qui explique que ce sont là des cibles pour les groupes terroristes.
C’est une invitation pressante à nos dirigeants, à la classe politique, aux acteurs de l’économie : le développement du pays doit profiter à tous, et la croissance doit être partagée.
Comment y parvenir sans unité nationale, sans renoncement aux vieux affrontements ethniques et politiques.
L’attentat terroriste de Grand Bassam doit nous ouvrir les yeux. La réponse n’est pas uniquement sécuritaire, et technologique : elle est aussi économique et sociale, psychologique, et même culturelle.
Wakili Alafé