Richard Adou, le Procureur de la république près du Tribunal d’Abidjan, a lancé, lundi soir, un ‘’appel à témoins’’ dans le cadre des enquêtes liées à l’attaque terroriste de Grand-Bassam ayant causé, dimanche, la mort de 21 personnes.
Le Procureur de la république, invité du journal télévisé de la première chaîne publique de télévision, RTI1, a indiqué qu’en ‘’pareilles circonstances, aucune piste n’est à négliger’’.
C’est pourquoi M. Adou en appelle à la ‘’vigilance’’ de la population à laquelle le magistrat demande de ‘’dénoncer tout individu suspect sans faire de la délation’’, précisant que ‘’nos services restent ouverts pour d’éventuelles dépositions de sachant et autres témoins de l’événement’’.
Les recherches, selon lui, sont en cours pour déterminer ‘’l’identité des assaillants’’ signalant que ‘’ des empreintes, des photographies prises sur les lieux ainsi que des armes et grenades saisies sont en train d’être analysés pour les soumettre aux fichiers’’, rassure Richard Adou qui s’est rendu, dimanche, sur le théâtre des opérations pour ‘’conduire moi-même l’enquête’’.
Par ailleurs, il a déclaré que ‘’le portable saisi sur les lieux a commencé à +parler+’’ mais pour des ‘’raisons de secret de l’instruction’’, il ne pourrait en dire davantage, précisant, cependant, ‘’l’existence de pistes réelles’’ qui peuvent aboutir à des ‘’complicités’’ car, explique-t-il ‘’les gens ne sont pas arrivés in ex-nihilo à Bassam’’.
Eu égard au mode opératoire, a ajouté M. Adou, ‘’ce sont des actes terroristes dont les auteurs risquent la prison à vie car la peine de mort est abolie en Côte d’Ivoire’’, soulignant que compte tenu de cette ’’ nature’’, le juge d’instruction de Grand-Bassam ‘’s’est dessaisi du dossier’’ qui échoit désormais à celui du Tribunal de 1ère instance d’Abidjan.
Un deuil national de trois jours a été décrété, lundi, en Côte d’Ivoire où une attaque terroriste a fait la veille, une vingtaine de morts et plusieurs blessés à Grand-Bassam, a annoncé le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres extraordinaire présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
HS/ls/APA
Le Procureur de la république, invité du journal télévisé de la première chaîne publique de télévision, RTI1, a indiqué qu’en ‘’pareilles circonstances, aucune piste n’est à négliger’’.
C’est pourquoi M. Adou en appelle à la ‘’vigilance’’ de la population à laquelle le magistrat demande de ‘’dénoncer tout individu suspect sans faire de la délation’’, précisant que ‘’nos services restent ouverts pour d’éventuelles dépositions de sachant et autres témoins de l’événement’’.
Les recherches, selon lui, sont en cours pour déterminer ‘’l’identité des assaillants’’ signalant que ‘’ des empreintes, des photographies prises sur les lieux ainsi que des armes et grenades saisies sont en train d’être analysés pour les soumettre aux fichiers’’, rassure Richard Adou qui s’est rendu, dimanche, sur le théâtre des opérations pour ‘’conduire moi-même l’enquête’’.
Par ailleurs, il a déclaré que ‘’le portable saisi sur les lieux a commencé à +parler+’’ mais pour des ‘’raisons de secret de l’instruction’’, il ne pourrait en dire davantage, précisant, cependant, ‘’l’existence de pistes réelles’’ qui peuvent aboutir à des ‘’complicités’’ car, explique-t-il ‘’les gens ne sont pas arrivés in ex-nihilo à Bassam’’.
Eu égard au mode opératoire, a ajouté M. Adou, ‘’ce sont des actes terroristes dont les auteurs risquent la prison à vie car la peine de mort est abolie en Côte d’Ivoire’’, soulignant que compte tenu de cette ’’ nature’’, le juge d’instruction de Grand-Bassam ‘’s’est dessaisi du dossier’’ qui échoit désormais à celui du Tribunal de 1ère instance d’Abidjan.
Un deuil national de trois jours a été décrété, lundi, en Côte d’Ivoire où une attaque terroriste a fait la veille, une vingtaine de morts et plusieurs blessés à Grand-Bassam, a annoncé le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres extraordinaire présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
HS/ls/APA