Abidjan - L'attentat de dimanche en Côte d'Ivoire est une réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France, a affirmé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans un communiqué publié lundi soir menaçant de nouveau Paris et ses alliés.
Cette annonce intervient avant la visite mardi à Abidjan des ministres français des Affaires étrangères et de l'Intérieur, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, après l'attaque contre la plage de Grand-Bassam, près d'Abidjan, qui a fait 18 morts dont quatre Français.
L'organisation jihadiste affirme dans sa revendication qu'elle a visé, et visera encore, la France "et ses intérêts dans les pays participant dans les opérations Serval et Barkhane", selon SITE, le centre de surveillance des sites internet islamistes.
Barkhane, qui a succédé en août 2014 à l'opération Serval lancée en janvier 2013, mobilise quelque 3.500 militaires dans cinq pays de la "bande saharo-sahélienne": Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso, menacés par les groupes jihadistes.
Aqmi explique que l'attaque de dimanche fait partie "d'un plan visant les foyers des Croisés et leurs lieux de rassemblement". Aqmi menace également directement la Côte d'Ivoire "et tous (les Etats) impliqués et participant à l'alliance avec la France" dans ces opérations.
Abidjan a aussi été visé pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux autorités maliennes, selon le communiqué.
La Côte d'Ivoire est un allié historique de la France en Afrique de l'Ouest. Abidjan participe à la force de l'ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs d'Abidjan.
Aqmi affirme que l'attaque a été menée par trois hommes, "Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari", sans mentionner leur nationalité. Dans la terminologie jihadiste, le nom "al-Ansari" désigne des combattants autochtones et le terme "Fulani" signifie Peuls, une ethnie présente dans une grande partie de l'Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso.
L'organisation a déjà revendiqué les attentats de Bamako (20 morts dont 14 étrangers le 20 novembre 2015) et Ouagadougou (20 morts le 15 janvier), qui avaient visé des lieux fréquentés par les étrangers.
cyj/pt
Cette annonce intervient avant la visite mardi à Abidjan des ministres français des Affaires étrangères et de l'Intérieur, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, après l'attaque contre la plage de Grand-Bassam, près d'Abidjan, qui a fait 18 morts dont quatre Français.
L'organisation jihadiste affirme dans sa revendication qu'elle a visé, et visera encore, la France "et ses intérêts dans les pays participant dans les opérations Serval et Barkhane", selon SITE, le centre de surveillance des sites internet islamistes.
Barkhane, qui a succédé en août 2014 à l'opération Serval lancée en janvier 2013, mobilise quelque 3.500 militaires dans cinq pays de la "bande saharo-sahélienne": Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso, menacés par les groupes jihadistes.
Aqmi explique que l'attaque de dimanche fait partie "d'un plan visant les foyers des Croisés et leurs lieux de rassemblement". Aqmi menace également directement la Côte d'Ivoire "et tous (les Etats) impliqués et participant à l'alliance avec la France" dans ces opérations.
Abidjan a aussi été visé pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux autorités maliennes, selon le communiqué.
La Côte d'Ivoire est un allié historique de la France en Afrique de l'Ouest. Abidjan participe à la force de l'ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs d'Abidjan.
Aqmi affirme que l'attaque a été menée par trois hommes, "Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari", sans mentionner leur nationalité. Dans la terminologie jihadiste, le nom "al-Ansari" désigne des combattants autochtones et le terme "Fulani" signifie Peuls, une ethnie présente dans une grande partie de l'Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso.
L'organisation a déjà revendiqué les attentats de Bamako (20 morts dont 14 étrangers le 20 novembre 2015) et Ouagadougou (20 morts le 15 janvier), qui avaient visé des lieux fréquentés par les étrangers.
cyj/pt