L’attaque barbare perpétrée à Grand Bassam ce 13 mars 2016 et qui a fait une vingtaine de victimes en Côte d’Ivoire, démontre que le fanatisme et l’extrémisme religieux ont franchi en Afrique occidentale un nouveau palier préoccupant.
PAX AFRICANA adresse aux familles rudement éprouvées à travers cette agression sauvage ses condoléances les plus émues. La même solidarité va à l’endroit des autorités ivoiriennes, et à l’ensemble du peuple ivoirien.
Face à cet engrenage de violences gratuites et sordides, PAX AFRICANA rappelle aux Etats ouest-africains ainsi qu’à toute l’Afrique, l’urgence de s’attaquer à la racine de ce mal.
Aucune solution durable contre le terrorisme et ses avatars en Afrique occidentale ne saurait être efficace, tant que le chaos ambiant qui règne en Libye et fournit les différents réseaux terroristes en armes, en munitions, en centre de formation depuis l’assassinat de Mouammar Khadafi en octobre 2011 va perdurer.
Il est urgent de faire de la lutte contre la violence terroriste en Afrique occidentale et au Sud du Sahara, une priorité. Certes, il ne saurait exister une parade efficace à 100% contre les actes terroristes, mais une meilleure mutualisation des renseignements, une meilleure cohérence opérationnelle au-delà des souverainetés nationales sont les seuls outils de prévention et de riposte, capables de tempérer la portée des attentats perpétrés par des extrémistes sans foi ni loi.
Cette mobilisation anti-terroriste devra être nécessairement accompagnée de la mise en place de politiques socio-économiques durables et inclusives, capables de réduire le chômage des jeunes et de donner de l’espoir aux populations.
Aucune émergence régionale, aucune culture efficace et permanente de la paix ne pourraient être établies tant que dans la structure des économies africaines, des ilots fragiles de prospérité vont coexister avec des conditions de pauvreté insoutenables.
Dans un monde contemporain instable et confronté à de nombreux périls dont le fanatisme, la paupérisation des populations d’Afrique sub-saharienne et le sentiment d’abandon que peut éprouver la jeunesse, constituent un terreau fertile à la dissémination du radicalisme religieux, capable de détruire nos Etats, encore jeunes et vulnérables.
Fait à Lomé, le 15 mars 2016
PAX AFRICANA adresse aux familles rudement éprouvées à travers cette agression sauvage ses condoléances les plus émues. La même solidarité va à l’endroit des autorités ivoiriennes, et à l’ensemble du peuple ivoirien.
Face à cet engrenage de violences gratuites et sordides, PAX AFRICANA rappelle aux Etats ouest-africains ainsi qu’à toute l’Afrique, l’urgence de s’attaquer à la racine de ce mal.
Aucune solution durable contre le terrorisme et ses avatars en Afrique occidentale ne saurait être efficace, tant que le chaos ambiant qui règne en Libye et fournit les différents réseaux terroristes en armes, en munitions, en centre de formation depuis l’assassinat de Mouammar Khadafi en octobre 2011 va perdurer.
Il est urgent de faire de la lutte contre la violence terroriste en Afrique occidentale et au Sud du Sahara, une priorité. Certes, il ne saurait exister une parade efficace à 100% contre les actes terroristes, mais une meilleure mutualisation des renseignements, une meilleure cohérence opérationnelle au-delà des souverainetés nationales sont les seuls outils de prévention et de riposte, capables de tempérer la portée des attentats perpétrés par des extrémistes sans foi ni loi.
Cette mobilisation anti-terroriste devra être nécessairement accompagnée de la mise en place de politiques socio-économiques durables et inclusives, capables de réduire le chômage des jeunes et de donner de l’espoir aux populations.
Aucune émergence régionale, aucune culture efficace et permanente de la paix ne pourraient être établies tant que dans la structure des économies africaines, des ilots fragiles de prospérité vont coexister avec des conditions de pauvreté insoutenables.
Dans un monde contemporain instable et confronté à de nombreux périls dont le fanatisme, la paupérisation des populations d’Afrique sub-saharienne et le sentiment d’abandon que peut éprouver la jeunesse, constituent un terreau fertile à la dissémination du radicalisme religieux, capable de détruire nos Etats, encore jeunes et vulnérables.
Fait à Lomé, le 15 mars 2016