Abidjan (Côte d’Ivoire) - Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a révélé dans un communiqué les noms des trois jahadistes auteurs des attaques de Grand-Bassam, une station balnéaire située à une vingtaine de km au Sud d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, rapporte mardi Alakhbar, une agence de presse mauritanienne.
Il s’agit, selon cette agence qui cite un communiqué, de Hamza El-Foulani, Abderrahmane El-Foulani et d’Abderrahmane El-Ansari «qui ont respecté les consignes de leur hiérarchie dans l’identification de leurs cibles », explique AQMI qui parle d’attaques « étudiées et planifiées après l’identification des cibles et la collecte d’informations relatives ».
Dans ce communiqué, AQMI dit avoir agi en Côte d’Ivoire « en représailles contre la France qui a récemment tué des moudjahidines et contre l’extradition par la Côte d’Ivoire, qui est un centre d’espionnage, de prisonniers vers le Mali ».
AQMI met également en garde la Côte d’ivoire et les autres pays en alliance avec la France contre « la colonisation de nos terres et l’agression contre notre peuple et nos symboles sacrés ». Le groupe djihadiste menace encore de « poursuivre les croisés dans leur lieu de refuge et notamment de rassemblements de touristes ».
Le Procureur de la République, près du Tribunal de première instance d’Abidjan, Richard Christophe Adou, a évoqué lundi soir sur les antennes de la chaine de la télévision publique RTI 1, des « complicités internes » qui ont données « gites et couverts aux assaillants » avant l’acte terroriste de dimanche.
La justice ivoirienne a ouvert depuis dimanche une enquête pour acte de terrorisme, à la suite de l’attaque de Grand-Bassam qui a officiellement fait 21 morts, dont 15 civils, 3 soldats des forces spéciales et 3 terroristes.
« Les recherches sont en cours » a rassuré le Procureur Adou, précisant que le téléphone mobile saisi sur un des assaillants « a commencé à parler ».
« Il n’y a pas que ce portable, il y a d’autres éléments (…) nous n’avons pas encore procédé à des arrestations mais il y a des pistes qui nous conduisent à certaines personnes » , a-t-il révélé.
Pour lui, « il y a forcément des complicités internes » qui ont aidé les assaillants sur place à Grand-Bassam. « Nous sommes sur la piste de plusieurs personnes, mais au nom du secret je ne pourrai pas aller plus loin » a-t-il indiqué.
« Compte tenu de l’ampleur des dégâts nous aurons les résultats de cette enquête assez rapidement » a promis le procureur de la République, avant de lancer un appel à témoin qui permettra selon lui à recueillir le maximum d’informations sur cette attaque terroriste.
La Côte d’Ivoire a enregistré, dimanche après-midi, sa première attaque terroriste revendiquée par le mouvement Djihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
CK/sy/ls/APA
Il s’agit, selon cette agence qui cite un communiqué, de Hamza El-Foulani, Abderrahmane El-Foulani et d’Abderrahmane El-Ansari «qui ont respecté les consignes de leur hiérarchie dans l’identification de leurs cibles », explique AQMI qui parle d’attaques « étudiées et planifiées après l’identification des cibles et la collecte d’informations relatives ».
Dans ce communiqué, AQMI dit avoir agi en Côte d’Ivoire « en représailles contre la France qui a récemment tué des moudjahidines et contre l’extradition par la Côte d’Ivoire, qui est un centre d’espionnage, de prisonniers vers le Mali ».
AQMI met également en garde la Côte d’ivoire et les autres pays en alliance avec la France contre « la colonisation de nos terres et l’agression contre notre peuple et nos symboles sacrés ». Le groupe djihadiste menace encore de « poursuivre les croisés dans leur lieu de refuge et notamment de rassemblements de touristes ».
Le Procureur de la République, près du Tribunal de première instance d’Abidjan, Richard Christophe Adou, a évoqué lundi soir sur les antennes de la chaine de la télévision publique RTI 1, des « complicités internes » qui ont données « gites et couverts aux assaillants » avant l’acte terroriste de dimanche.
La justice ivoirienne a ouvert depuis dimanche une enquête pour acte de terrorisme, à la suite de l’attaque de Grand-Bassam qui a officiellement fait 21 morts, dont 15 civils, 3 soldats des forces spéciales et 3 terroristes.
« Les recherches sont en cours » a rassuré le Procureur Adou, précisant que le téléphone mobile saisi sur un des assaillants « a commencé à parler ».
« Il n’y a pas que ce portable, il y a d’autres éléments (…) nous n’avons pas encore procédé à des arrestations mais il y a des pistes qui nous conduisent à certaines personnes » , a-t-il révélé.
Pour lui, « il y a forcément des complicités internes » qui ont aidé les assaillants sur place à Grand-Bassam. « Nous sommes sur la piste de plusieurs personnes, mais au nom du secret je ne pourrai pas aller plus loin » a-t-il indiqué.
« Compte tenu de l’ampleur des dégâts nous aurons les résultats de cette enquête assez rapidement » a promis le procureur de la République, avant de lancer un appel à témoin qui permettra selon lui à recueillir le maximum d’informations sur cette attaque terroriste.
La Côte d’Ivoire a enregistré, dimanche après-midi, sa première attaque terroriste revendiquée par le mouvement Djihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
CK/sy/ls/APA