Abidjan - Le gouvernement ivoirien n'a "pas de certitudes sur le nombre d'assaillants" ayant tué 18 personnes dimanche dans la station balnéaire de Grand-Bassam et "les opérations de ratissage se poursuivent", a affirmé mardi à l'AFP le ministre de l'Intérieur ivoirien
Hamed Bakayoko.
"On a notamment fait des recherches dans une plantation (près de Grand-Bassam). Ces recherches ont été infructueuses. Il faut être transparent.
On veut être sûr" qu'il n'y en a pas plus que trois, a ajouté le ministre, en précisant que les forces de l'ordre recherchaient aussi des "complicités".
"Pour une opération comme ca, il y a souvent un logisticien, un repérage qui est fait. On cherche", a-t-il poursuivi.
Dimanche, des hommes armés de Kalachnikov ont semé la terreur tirant sur les gens sur la plage et dans les hôtels de la station balnéaire, très fréquentée les week-end par les Abidjanais dont de nombreux Occidentaux.
Les autorités ont affirmé avoir abattu trois attaquants mais certains témoins, dont les propos sont à prendre avec précaution, parlent de 4, 5 voire 7 assaillants.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a revendiqué l'attaque, affirme qu'elle a été menée par trois hommes, "Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari", sans mentionner leur nationalité. Dans la terminologie jihadiste, le nom "al-Ansari" désigne des combattants autochtones et le terme "Fulani" signifie Peuls, une ethnie présente dans une grande
partie de l'Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso.
Selon M. Bakayoko, l'identification des trois "terroristes abattus" est en cours.
Le ministre a aussi assuré que le pays avait déjoué des attentats ces derniers mois. "On sait qu'on est visé. On a démantelé des cellules, arrêté un logisticien qui avait loué une maison... On a préféré ne pas le faire savoir à l'époque", a-t-il dit sans mentionner de date ou de lieu.
"On a aussi arrêté des gens dans le cadre de mandats d'arrêt internationaux", a-t-il affirmé, précisant qu'une de ces arrestations avait eu lieu dans le Nord et la personne extradée vers le Mali.
Aqmi a affirmé dans un communiqué publié lundi soir que l'attaque était une réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France, menaçant de nouveau Paris et ses alliés.
Abidjan a aussi été visé pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux
autorités maliennes, selon ce communiqué.
La Côte d'Ivoire est un allié historique de la France en Afrique de l'Ouest. Abidjan participe à la force de l'ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs d'Abidjan.
pgf/dab
Hamed Bakayoko.
"On a notamment fait des recherches dans une plantation (près de Grand-Bassam). Ces recherches ont été infructueuses. Il faut être transparent.
On veut être sûr" qu'il n'y en a pas plus que trois, a ajouté le ministre, en précisant que les forces de l'ordre recherchaient aussi des "complicités".
"Pour une opération comme ca, il y a souvent un logisticien, un repérage qui est fait. On cherche", a-t-il poursuivi.
Dimanche, des hommes armés de Kalachnikov ont semé la terreur tirant sur les gens sur la plage et dans les hôtels de la station balnéaire, très fréquentée les week-end par les Abidjanais dont de nombreux Occidentaux.
Les autorités ont affirmé avoir abattu trois attaquants mais certains témoins, dont les propos sont à prendre avec précaution, parlent de 4, 5 voire 7 assaillants.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a revendiqué l'attaque, affirme qu'elle a été menée par trois hommes, "Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari", sans mentionner leur nationalité. Dans la terminologie jihadiste, le nom "al-Ansari" désigne des combattants autochtones et le terme "Fulani" signifie Peuls, une ethnie présente dans une grande
partie de l'Afrique de l'Ouest, dont le Burkina Faso.
Selon M. Bakayoko, l'identification des trois "terroristes abattus" est en cours.
Le ministre a aussi assuré que le pays avait déjoué des attentats ces derniers mois. "On sait qu'on est visé. On a démantelé des cellules, arrêté un logisticien qui avait loué une maison... On a préféré ne pas le faire savoir à l'époque", a-t-il dit sans mentionner de date ou de lieu.
"On a aussi arrêté des gens dans le cadre de mandats d'arrêt internationaux", a-t-il affirmé, précisant qu'une de ces arrestations avait eu lieu dans le Nord et la personne extradée vers le Mali.
Aqmi a affirmé dans un communiqué publié lundi soir que l'attaque était une réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France, menaçant de nouveau Paris et ses alliés.
Abidjan a aussi été visé pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux
autorités maliennes, selon ce communiqué.
La Côte d'Ivoire est un allié historique de la France en Afrique de l'Ouest. Abidjan participe à la force de l'ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs d'Abidjan.
pgf/dab