Il a été directeur du ballet national du Congo-Brazzaville, son pays. Le faiseur de musique savante, Ray Lema était à Abidjan à la faveur du Marché des arts du spectacle africain(Masa). Cette icône de la musique donne son avis sur l’événement.
L’artiste-musicien congolais a dit que le Masa lui donne plein d’espoir parce que lors de la cérémonie d’ouverture, les personnalités qui se sont succédé au micro, ont dit des phrases très importantes. C’est pourquoi, il s’est réjoui du dicton africain qui dit, quand on ne sait pas d’où on vient, c’est très difficile de savoir où l’on va. Donc, la culture est la fondation de toutes les nations et de tous les peuples. Quand on prend soin de cela, dit-il, c’est déjà le commencement d’une bonne voie. Et il encourage les autorités pour avoir commencé à pousser la culture et surtout les cultures traditionnelles. Pour lui, il faut présenter la culture africaine avec panache. En outre, Ray Lema dit penser que c’est par le Masa qu’il faut pour prendre conscience des arts et la culture en Afrique. Il avoue voyagé partout dans le monde et découvert que l’on fait la distinction entre le show-business et la musique profonde. Or, selon lui, en Afrique, il y a un vivier énorme de musique mais qui n’est pas présenté avec panache. C'est-à-dire que les musiciens traditionnels doivent être honorés et reconnus par les peuples. C’est plutôt le show-business qui est l’art. Le show-business et la culture ne sont pas un show-business-culture, c’est pour présenter la profondeur du peuple qu’il souhaite qu’on sépare ces deux choses. Il avoue suivre par contre le show-business mais, il faut qu’on sépare le show-business de la culture profonde car la culture profonde bénéficie des mêmes moyens de présentation que le show-business. Puis, il révèle que dans la tradition africaine, il y a beaucoup des musiques très cadencées mais, qui ne trouvent pas aujourd’hui de producteur. Ces musiques traditionnelles sont très complexes. On ne peut pas demander aux virtuoses traditionnels de jouer à ce jeu. Il suffit simplement de bien présenter le jazz qui dort dans nos campagnes pour le valoriser. Le jazz africain n’a pas encore atteint les autres continents. La musique est une chose qui est en dehors de la vie. En Afrique, la musique fait partie de la vie courante dans toute la vie. L’Africain est né au milieu de la musique. Il grandit au milieu de la musique. Donc, son éducation est la musique.
M .Ouattara
L’artiste-musicien congolais a dit que le Masa lui donne plein d’espoir parce que lors de la cérémonie d’ouverture, les personnalités qui se sont succédé au micro, ont dit des phrases très importantes. C’est pourquoi, il s’est réjoui du dicton africain qui dit, quand on ne sait pas d’où on vient, c’est très difficile de savoir où l’on va. Donc, la culture est la fondation de toutes les nations et de tous les peuples. Quand on prend soin de cela, dit-il, c’est déjà le commencement d’une bonne voie. Et il encourage les autorités pour avoir commencé à pousser la culture et surtout les cultures traditionnelles. Pour lui, il faut présenter la culture africaine avec panache. En outre, Ray Lema dit penser que c’est par le Masa qu’il faut pour prendre conscience des arts et la culture en Afrique. Il avoue voyagé partout dans le monde et découvert que l’on fait la distinction entre le show-business et la musique profonde. Or, selon lui, en Afrique, il y a un vivier énorme de musique mais qui n’est pas présenté avec panache. C'est-à-dire que les musiciens traditionnels doivent être honorés et reconnus par les peuples. C’est plutôt le show-business qui est l’art. Le show-business et la culture ne sont pas un show-business-culture, c’est pour présenter la profondeur du peuple qu’il souhaite qu’on sépare ces deux choses. Il avoue suivre par contre le show-business mais, il faut qu’on sépare le show-business de la culture profonde car la culture profonde bénéficie des mêmes moyens de présentation que le show-business. Puis, il révèle que dans la tradition africaine, il y a beaucoup des musiques très cadencées mais, qui ne trouvent pas aujourd’hui de producteur. Ces musiques traditionnelles sont très complexes. On ne peut pas demander aux virtuoses traditionnels de jouer à ce jeu. Il suffit simplement de bien présenter le jazz qui dort dans nos campagnes pour le valoriser. Le jazz africain n’a pas encore atteint les autres continents. La musique est une chose qui est en dehors de la vie. En Afrique, la musique fait partie de la vie courante dans toute la vie. L’Africain est né au milieu de la musique. Il grandit au milieu de la musique. Donc, son éducation est la musique.
M .Ouattara