Paris - La France est "en guerre" et doit "exterminer" les auteurs d’actes terroristes, a estimé Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, dans une interview diffusée samedi sur iTELE.
Interrogé vendredi à Abidjan par des journalistes de la chaîne d’information en continu sur la manière de répliquer aux attaques terroristes, M. Sarkozy a répondu: "D’abord en considérant qu’on est en guerre et qu’on doit les exterminer. Les mots ont un sens: nous devons les exterminer".
"On n’a pas choisi cette guerre. Est-ce que c’est une guerre contre la France? Je ne crois pas. C’est une guerre contre la civilisation, contre la culture, contre les valeurs humaines. C’est une guerre contre ce tout ce qui n’est pas barbare", a estimé l’ex-chef de l’Etat, qui s’est rendu vendredi à
Grand-Bassam pour rendre hommage aux dix-neuf victimes de l’attentat de dimanche.
"Je pense que tous les moyens - de renseignement, de prévention, de sanction - sont nécessaires", a-t-il ajouté.
"Quelques milliers de barbares fanatisés qui dévoient la religion à laquelle ils prétendent se référer ont décidé de terroriser et d’assassiner. Nous ne pouvons pas nous laisser faire", a-t-il souligné. "Ce n’est pas parce que nous sommes des démocraties que nous devons être faibles".
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a assuré dans un communiqué lundi soir que l’attaque de Grand-Bassam était une réponse à l’opération antijihadiste au Sahel menée par la France, menaçant de nouveau Paris et ses alliés. La Côte d’Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d’Aqmi aux autorités maliennes.
glr/bw
Interrogé vendredi à Abidjan par des journalistes de la chaîne d’information en continu sur la manière de répliquer aux attaques terroristes, M. Sarkozy a répondu: "D’abord en considérant qu’on est en guerre et qu’on doit les exterminer. Les mots ont un sens: nous devons les exterminer".
"On n’a pas choisi cette guerre. Est-ce que c’est une guerre contre la France? Je ne crois pas. C’est une guerre contre la civilisation, contre la culture, contre les valeurs humaines. C’est une guerre contre ce tout ce qui n’est pas barbare", a estimé l’ex-chef de l’Etat, qui s’est rendu vendredi à
Grand-Bassam pour rendre hommage aux dix-neuf victimes de l’attentat de dimanche.
"Je pense que tous les moyens - de renseignement, de prévention, de sanction - sont nécessaires", a-t-il ajouté.
"Quelques milliers de barbares fanatisés qui dévoient la religion à laquelle ils prétendent se référer ont décidé de terroriser et d’assassiner. Nous ne pouvons pas nous laisser faire", a-t-il souligné. "Ce n’est pas parce que nous sommes des démocraties que nous devons être faibles".
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a assuré dans un communiqué lundi soir que l’attaque de Grand-Bassam était une réponse à l’opération antijihadiste au Sahel menée par la France, menaçant de nouveau Paris et ses alliés. La Côte d’Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d’Aqmi aux autorités maliennes.
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