Deux syndicats au niveau des Douanes Ivoiriennes à savoir le Syndicat national pour la redynamisation de la Douane Ivoirenne (Synaredci) et le Syndicat national des Douanes Ivoiriennes (Synadi) ne sont pas contents de la gestion du dossier de la plus value par le Cosimefci, syndicat regroupant les différents syndicats des agents des régies financières ( Douanes, Trésor et les Impôts) et l’inégalité de la grille indiciaire des différentes régies financières. Ils ont affirmé cette position au cours d’un point de presse animé conjointement par les secrétaires généraux des deux syndicats notamment Karim Diallo (Synaredci) et Dagnogo Lacina (Synadi), à l’école des Douanes ivoiriennes au Plateau, le samedi 19 mars 2016. Au cours de son intervention, Karim Diallo dit s’opposer à la démarche du Cosimefci dans la gestion de l’affaire de la prime. Selon lui, le Cosimefci milite pour ses propres intérêts et non ceux de ces agents. Il en veut pour preuve, la démarche de ce syndicat vers l’administration pour l’obtention d’une quote-part, avant le versement de la plus value. Une démarche que condamnent avec la « plus grande fermeté » les deux syndicats des Douanes. Aussi, dénoncent-ils la lenteur dans la démarche dudit syndicat. Par ailleurs, outre la plus-value, la prime provenant de l’éxcédant des objectifs assignés par le gouvernement aux différentes régies financières, les syndicats ont abordé la question de la grille indiciaire. Laquelle grille qu’ils jugent déséquilibrée. « Les agents du trésor sont payés à 2500 F CFA à l’indice, ceux des Impôts à 3000 F CFA. Quand les agents des Douanes qui sont toujours loin de leur famille et qui font entrer plus d’argent dans les caisses de l’Etat, ne perçoivent que 1500 F CFA à l’indice. Soit la moitié de la grille des agents des Impôts qui eux ; sont toujours dans des bureaux climatisés. Nous trouvons ce traitement inégal», a affirmé Dagnogo Lacina avec un brin amertume visible sur le visage. Ils ont, par ailleurs, saisi l’occasion pour évoquer les cas de 14 de leurs ‘’camarades’’ et collègues qui ont été la cible de sanctions qu’ils jugent « sévères». Car à en croire Dagnogo Lacina, ces 14 agents des Douanes ne sont que « des exécutants et non des personnes qui ont la signature ».
L’appel du Synaredci et du Synadi à l’endroit de l’administration des Douanes
et du Cosimefci
Le Synaredci et le Synadi ont tenu à proposer des solutions pour un dénouement pacifique de ces différentes affaires qui, à entendre Karim Diallo, ne redorent pas l’image de la Côte d’Ivoire en général et des régies financières en particulier, qui font sa fierté. A cet titre, il a demandé à l’administration de « peser de tout son poids, afin qu’une solution soit trouvée ». Aussi, ont-ils plaidé pour l’harmonisation des indices au niveau de toutes les régies financières, à savoir les Douanes, le Trésor et les Impôts. Une harmonisation, selon lui, qui mettra fin à une injustice qui a longtemps perduré : « Nous demandons à ce que tous les indices soient harmonisés. Il n’est pas normal que nous qui faisons le plus grand boulot, nous soyons au bas de l’échelle. Nous demandons à l’administration de se pencher sur cette question de grille indiciaire qui apparaît comme une injustice». Se prononçant sur la suspension des primes et l’affectation des 14 douaniers de Noé, Dagnogo a déclaré que : « Les 14 éléments qui ont vu leurs primes suspendues pendant six (6) mois ne sont que des exécutants. Ils ont reçu les ordres de certaines personnes. Nous sommes des fonctionnaires et nous pouvons être affectés partout, mais la suspension nuit à leur famille et leur carrière». Il a donc appelé l’administration notamment l’inspecteur général, à revoir la décision. Aussi, a-t-il promis de rencontrer les l’administration pour une issue heureuse à cette affaire.
Au Cosimefci, les deux syndicats ont demandé d’arrêter d’agir « dans leur seul intérêt et de penser aussi à tous les agents de ces syndicats qui le composent». Aussi, ont-ils exigé la transparence dans la gestion du dossier de la plus value, mais aussi d’accélérer les démarches, afin que, selon lui, tous les agents reçoivent leur dû dans les brefs délais. Ils ont également proposé leur soutien et témoigné leur disponibilité au Cosimefci dans la recherche de solutions rapides à cette question de primes qui, à les en coire, a mis assez de temps.
NY
L’appel du Synaredci et du Synadi à l’endroit de l’administration des Douanes
et du Cosimefci
Le Synaredci et le Synadi ont tenu à proposer des solutions pour un dénouement pacifique de ces différentes affaires qui, à entendre Karim Diallo, ne redorent pas l’image de la Côte d’Ivoire en général et des régies financières en particulier, qui font sa fierté. A cet titre, il a demandé à l’administration de « peser de tout son poids, afin qu’une solution soit trouvée ». Aussi, ont-ils plaidé pour l’harmonisation des indices au niveau de toutes les régies financières, à savoir les Douanes, le Trésor et les Impôts. Une harmonisation, selon lui, qui mettra fin à une injustice qui a longtemps perduré : « Nous demandons à ce que tous les indices soient harmonisés. Il n’est pas normal que nous qui faisons le plus grand boulot, nous soyons au bas de l’échelle. Nous demandons à l’administration de se pencher sur cette question de grille indiciaire qui apparaît comme une injustice». Se prononçant sur la suspension des primes et l’affectation des 14 douaniers de Noé, Dagnogo a déclaré que : « Les 14 éléments qui ont vu leurs primes suspendues pendant six (6) mois ne sont que des exécutants. Ils ont reçu les ordres de certaines personnes. Nous sommes des fonctionnaires et nous pouvons être affectés partout, mais la suspension nuit à leur famille et leur carrière». Il a donc appelé l’administration notamment l’inspecteur général, à revoir la décision. Aussi, a-t-il promis de rencontrer les l’administration pour une issue heureuse à cette affaire.
Au Cosimefci, les deux syndicats ont demandé d’arrêter d’agir « dans leur seul intérêt et de penser aussi à tous les agents de ces syndicats qui le composent». Aussi, ont-ils exigé la transparence dans la gestion du dossier de la plus value, mais aussi d’accélérer les démarches, afin que, selon lui, tous les agents reçoivent leur dû dans les brefs délais. Ils ont également proposé leur soutien et témoigné leur disponibilité au Cosimefci dans la recherche de solutions rapides à cette question de primes qui, à les en coire, a mis assez de temps.
NY
