Des Ivoiriens, arborant des casquettes sur lesquelles l’on peut lire "la Côte d’Ivoire debout", et d’autres vêtus de noirs, signe de "deuil", étaient rassemblés dimanche au stade de Grand-Bassam (43 Km à l’Est d’Abidjan), en hommage aux victimes d’une attaque armée ayant fait, il y a une semaine, 19 morts sur une plage de la cité balnéaire.
Ce soutien solennel de la Nation, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, "prouve que la Côte d’Ivoire est unie", affirme Jean-Claude Yahoué, un instituteur résidant à Abidjan, qui se dit "attristé" par cette attaque "terroriste".
Quelque 3.000 personnes, venues pour la circonstance, étaient assises sous des chapiteaux aménagés. "Le pire est passé, on doit s’armer de courage", estime Thomas Messan, un habitant de la ville touristique.
Ismaël Sanogo, la quarantaine, un "rescapé", assiste à la cérémonie. Il explique avoir vu des jeunes, quasiment des "enfants" mener l’assaut avec des armes de "guerre" et des grenades, pourchassant des personnes à la plage.
Vassie Péhé, âgée de 18 ans, confie éprouver une émotion "forte". Elle insinue que sa présence se justifie du fait que "des Ivoiriens sont morts, et c’est comme si (elle avait également) perdu des parents".
Sur le pupitre, le maire de Grand-Bassam, Georges Ezaley, lance que la cité "reste debout, toujours debout" et cette "ville vivra pour elle-même, pour les Bassamois et pour l’humanité entière".
La ville "mythique" de Bassam "vous invite à revenir sur ses plages, dans ses hôtels, ses restaurants", a dit le maire Georges Ezaley, pour qui ces "victimes sont des héros pour la Côte d’Ivoire" et elles ne seront Bassam "jamais oubliées".
Sur plusieurs tee-shirts, l’on pouvait lire "je suis Grand-Bassam, le terrorisme ne passera pas par moi" ou encore "Yako (courage en langue locale) Bassam", en signe de soutien aux victimes de l’attaque.
Cet hommage, qui intervient une semaine après la fusillade, s’est déroulée en présence de plusieurs chefs coutumiers et traditionnels, des diplomates, des responsables politiques dont Affi N’Guessan, le chef du parti de Laurent Gbagbo.
PAL
Ce soutien solennel de la Nation, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, "prouve que la Côte d’Ivoire est unie", affirme Jean-Claude Yahoué, un instituteur résidant à Abidjan, qui se dit "attristé" par cette attaque "terroriste".
Quelque 3.000 personnes, venues pour la circonstance, étaient assises sous des chapiteaux aménagés. "Le pire est passé, on doit s’armer de courage", estime Thomas Messan, un habitant de la ville touristique.
Ismaël Sanogo, la quarantaine, un "rescapé", assiste à la cérémonie. Il explique avoir vu des jeunes, quasiment des "enfants" mener l’assaut avec des armes de "guerre" et des grenades, pourchassant des personnes à la plage.
Vassie Péhé, âgée de 18 ans, confie éprouver une émotion "forte". Elle insinue que sa présence se justifie du fait que "des Ivoiriens sont morts, et c’est comme si (elle avait également) perdu des parents".
Sur le pupitre, le maire de Grand-Bassam, Georges Ezaley, lance que la cité "reste debout, toujours debout" et cette "ville vivra pour elle-même, pour les Bassamois et pour l’humanité entière".
La ville "mythique" de Bassam "vous invite à revenir sur ses plages, dans ses hôtels, ses restaurants", a dit le maire Georges Ezaley, pour qui ces "victimes sont des héros pour la Côte d’Ivoire" et elles ne seront Bassam "jamais oubliées".
Sur plusieurs tee-shirts, l’on pouvait lire "je suis Grand-Bassam, le terrorisme ne passera pas par moi" ou encore "Yako (courage en langue locale) Bassam", en signe de soutien aux victimes de l’attaque.
Cet hommage, qui intervient une semaine après la fusillade, s’est déroulée en présence de plusieurs chefs coutumiers et traditionnels, des diplomates, des responsables politiques dont Affi N’Guessan, le chef du parti de Laurent Gbagbo.
PAL