Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a organisé, dimanche, au stade municipal de Grand-Bassam une cérémonie nationale d’hommage aux victimes de l’attaque terroriste de cette ville balnéaire (20 km au Sud d’Abidjan) en remettant un million de FCFA à chaque ayant-droit de victime décédée et 500 mille FCFA à chaque blessé, a constaté APA sur place.
Cette cérémonie d’hommage rehaussée par la présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara et de son épouse Dominique Ouattara ainsi que de plusieurs présidents d’institution, de ministres et de diplomates a été marquée par des prières pour le repos de l’âme des décédés.
«Nous sommes rassemblés pour saluer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie.Pour traduire la solidarité et la compassion de la Nation, une somme symbolique d’une valeur de 1000 000 FCFA est remise à chaque ayant droit désigné de la famille des personnes décédées et une somme de 500 000 FCFA à chaque blessé.», a déclaré dans son allocution la ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné.
"Les blessés qui sont hospitalisés, d’autres familles de victimes et tous ceux qui n’ont pas pu fournir les documents requis, recevront ultérieurement leurs chèques", a-t-elle ajouté.
L’attaque perpétrée le dimanche 13 mars dernier à la plage de Grand-Bassam a fait 19 morts dont 3 soldats des forces spéciales de l’armée ivoirienne et 33 blessés. En outre, 3 terroristes ont été abattus.
"Des victimes innocentes, qui étaient là, pour des moments de loisirs, dans le cadre de leurs activités professionnelles quotidiennes, parce que c’est le chemin qui mène à leur domicile ou tout simplement pour accomplir leur devoir : sauver la vie des autres. Dans cette fureur aveugle d’arracher la vie, le bien le plus précieux que possède l’être humain, il n’y a pas eu de tri", a relevé la ministre Koné.
Selon elle, "les citoyens de toutes les nationalités, sans distinction de races, d’ethnies, de religions, de professions ou de classes sociales, ont subi la terreur de ceux qui sont venus semer la mort".
"Des hommes et des femmes ont perdu la vie ou risquent d’être handicapés pour toujours par les séquelles de leurs blessures physiques et/ou morales", a poursuivi Pr Koné, soulignant que "les raisons de cette attaque terroriste nous restent inconnues, mais aucune idéologie politique, sociale, économique ou religieuse ne peut justifier le fait d’ôter la vie aux autres".
Les personnes morales : les structures hôtelières, les artisans et la municipalité de Grand-Bassam bénéficient d’un soutien d’une valeur globale de 300 000 000 FCFA, comme décidé au Conseil des Ministres tenu le mercredi 16 mars 2016 à Grand-Bassam. «Notre vigilance ne doit pas aboutir à la stigmatisation et à l’indexation», ce qui «mettrait en mal notre cohésion nationale», selon Mariatou Koné.
«Notre douleur est grande mais notre cœur est sans rancune ni vengeance» a rassuré de son côté le porte-parole des victimes, Emile Ebrotié, exhortant les «ivoiriens à rester dignes».
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, «les terroristes» qu’il a qualifié de «vulgaires criminels» veulent «nous voler notre mode de vie (… )».
«Nous sommes en face de la guerre de notre génération », a-t-il fait remarquer en révélant que l’enquête de l’attaque de Grand-Bassam «avance très bien».Il a également annoncé le renforcement des contrôles au niveau des frontières ivoiriennes.
LS-SY/APA
Cette cérémonie d’hommage rehaussée par la présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara et de son épouse Dominique Ouattara ainsi que de plusieurs présidents d’institution, de ministres et de diplomates a été marquée par des prières pour le repos de l’âme des décédés.
«Nous sommes rassemblés pour saluer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie.Pour traduire la solidarité et la compassion de la Nation, une somme symbolique d’une valeur de 1000 000 FCFA est remise à chaque ayant droit désigné de la famille des personnes décédées et une somme de 500 000 FCFA à chaque blessé.», a déclaré dans son allocution la ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné.
"Les blessés qui sont hospitalisés, d’autres familles de victimes et tous ceux qui n’ont pas pu fournir les documents requis, recevront ultérieurement leurs chèques", a-t-elle ajouté.
L’attaque perpétrée le dimanche 13 mars dernier à la plage de Grand-Bassam a fait 19 morts dont 3 soldats des forces spéciales de l’armée ivoirienne et 33 blessés. En outre, 3 terroristes ont été abattus.
"Des victimes innocentes, qui étaient là, pour des moments de loisirs, dans le cadre de leurs activités professionnelles quotidiennes, parce que c’est le chemin qui mène à leur domicile ou tout simplement pour accomplir leur devoir : sauver la vie des autres. Dans cette fureur aveugle d’arracher la vie, le bien le plus précieux que possède l’être humain, il n’y a pas eu de tri", a relevé la ministre Koné.
Selon elle, "les citoyens de toutes les nationalités, sans distinction de races, d’ethnies, de religions, de professions ou de classes sociales, ont subi la terreur de ceux qui sont venus semer la mort".
"Des hommes et des femmes ont perdu la vie ou risquent d’être handicapés pour toujours par les séquelles de leurs blessures physiques et/ou morales", a poursuivi Pr Koné, soulignant que "les raisons de cette attaque terroriste nous restent inconnues, mais aucune idéologie politique, sociale, économique ou religieuse ne peut justifier le fait d’ôter la vie aux autres".
Les personnes morales : les structures hôtelières, les artisans et la municipalité de Grand-Bassam bénéficient d’un soutien d’une valeur globale de 300 000 000 FCFA, comme décidé au Conseil des Ministres tenu le mercredi 16 mars 2016 à Grand-Bassam. «Notre vigilance ne doit pas aboutir à la stigmatisation et à l’indexation», ce qui «mettrait en mal notre cohésion nationale», selon Mariatou Koné.
«Notre douleur est grande mais notre cœur est sans rancune ni vengeance» a rassuré de son côté le porte-parole des victimes, Emile Ebrotié, exhortant les «ivoiriens à rester dignes».
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, «les terroristes» qu’il a qualifié de «vulgaires criminels» veulent «nous voler notre mode de vie (… )».
«Nous sommes en face de la guerre de notre génération », a-t-il fait remarquer en révélant que l’enquête de l’attaque de Grand-Bassam «avance très bien».Il a également annoncé le renforcement des contrôles au niveau des frontières ivoiriennes.
LS-SY/APA