Les Chefs d’Etat Ivoirien Alassane Ouattara et Ghanéen John Mahama Dramani ont animé ce mardi un panel présidentiel dans le cadre de l’Africa CEO Forum ouvert lundi à Abidjan. Invités à exposer sur le thème « stratégies économiques dans 2 des pays les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest », les deux Chefs d’Etat ont fait part à l’auditoire des politiques économiques mises en place dans leurs pays. Qui ont abouti à des transformations structurelles majeures, faisant de leurs économies l’un des plus dynamiques du continent.
Selon Alassane Ouattara, les résultats positifs enregistrés par la Côte d’Ivoire au plan économique ces dernières années, résultent de « mesures courageuses ». Mais cela n’aurait pas eu d’impact sans une « bonne base politique », a indiqué le président Ouattara. Pour le Chef de l’Etat ivoirien, le défi qui se présente aux économies africaines et notamment à celle de la Côte d’Ivoire, c’est l’industrialisation. Gage d’un taux de croissance élevé sur le long terme, a-t-il dit.
Cette industrialisation implique nécessairement l’augmentation de la production énergétique, selon Alassane Ouattara. Toute chose qui selon lui a conduit le Gouvernement à mettre en place une politique visant à doubler la production d’électricité d’ici quatre ans. Il estime que l’accroissement de la production en électricité devrait être une priorité pour la Banque africaine de développement (BAD) et le secteur privé.
D’accord avec les propos de son homologie ivoirien, le président Ghanéen, John Dramani Mahama a indiqué que même si beaucoup est fait au niveau régional, des efforts restent à faire au niveau de l’intégration régionale. Au nombre des obstacles, les tarifs douaniers non harmonisés, la monnaie qui en dehors des Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine n’est pas la même avec les autres Etats. « Au niveau politique et bilatéral, l’engagement existe. Nous avons fait des progrès, mais il y a des domaines dans lesquels nous devons faire des efforts », a dit le président John Mahama Dramani.
Les deux chefs d’Etat ont exprimé la nécessité pour leurs deux pays de parvenir à un « APE ».
Elisée B.
Selon Alassane Ouattara, les résultats positifs enregistrés par la Côte d’Ivoire au plan économique ces dernières années, résultent de « mesures courageuses ». Mais cela n’aurait pas eu d’impact sans une « bonne base politique », a indiqué le président Ouattara. Pour le Chef de l’Etat ivoirien, le défi qui se présente aux économies africaines et notamment à celle de la Côte d’Ivoire, c’est l’industrialisation. Gage d’un taux de croissance élevé sur le long terme, a-t-il dit.
Cette industrialisation implique nécessairement l’augmentation de la production énergétique, selon Alassane Ouattara. Toute chose qui selon lui a conduit le Gouvernement à mettre en place une politique visant à doubler la production d’électricité d’ici quatre ans. Il estime que l’accroissement de la production en électricité devrait être une priorité pour la Banque africaine de développement (BAD) et le secteur privé.
D’accord avec les propos de son homologie ivoirien, le président Ghanéen, John Dramani Mahama a indiqué que même si beaucoup est fait au niveau régional, des efforts restent à faire au niveau de l’intégration régionale. Au nombre des obstacles, les tarifs douaniers non harmonisés, la monnaie qui en dehors des Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine n’est pas la même avec les autres Etats. « Au niveau politique et bilatéral, l’engagement existe. Nous avons fait des progrès, mais il y a des domaines dans lesquels nous devons faire des efforts », a dit le président John Mahama Dramani.
Les deux chefs d’Etat ont exprimé la nécessité pour leurs deux pays de parvenir à un « APE ».
Elisée B.