Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les présidents ivoirien Alassane Ouattara et ghanéen, John Dramani Mahama ont exprimé, mardi, à Abidjan leur volonté d'engager leur pays respectif sur la voie de l'industrialisation.
Les deux chefs d'Etat animaient un panel présidentiel à la quatrième édition d'Africa CEO Forum autour du thème ‘'stratégies économiques dans 2 des pays les plus dynamiques'' de l'Afrique de l'Ouest. Selon MM. Ouattara et Dramani, les politiques économiques initiées dans leur pays respectif ont contribué à ‘'une croissance forte'' rendant plus ‘'dynamique'' l'économie des deux pays.
Cependant, les deux présidents des pays voisins sont unanimes à reconnaître que le défi majeur qui se présente à eux est ‘'celui de la transformation de nos produits locaux''. ‘' Si nous arrivons à
industrialiser sur place nos matières premières, cela constituera une valeur ajoutée'', a indiqué M. Ouattara.
Pour son homologue ghanéen, il faut ‘'adapter nos économies à temps, de telle sorte que lorsqu'il y a une situation sur les marchés internationaux, nos pays peuvent résister. Et cela passe par la mise en place de réformes pour ajouter une plus value''.
Le président John Dramani a poursuivi pour dire que ces ‘'mesures incitatives visent à exhorter le secteur privé à investir davantage dans la transformation de l'or ainsi qu'à accroître la transformation
du cacao à 50% de la production en 2020 contre à peine 30% actuellement''.
Les deux exécutifs qui ont souligné la nécessité pour leurs pays de créer un ‘'APE'', du fait de leur production mondiale du cacao (60%), ont, toutefois, relevé l'urgence de mettre en place des politiques
pour accroître leur production ‘'énergétique'', saluant pour l'occasion la Banque africaine de développement qui a fait sienne le défi de production des énergies renouvelables.
A ce propos, Alassane Ouattara s'est insurgé contre les Etats dits ‘'développés'' qui au-delà des discours sur la Cop 21 doivent délier le cordon de la bourse.
‘'Beaucoup d'engagements n'ont pas été satisfaits, notamment pour l'aide au développement et nous ne voulons pas que cela se reproduise pour le climat. Il faut qu'au-delà des discours qu'ils payent'', a
prévenu le président ivoirien invitant le Nigéria à ‘'jouer son rôle de leadership ouest-africain'' qui constitue un marché de 300 millions d'habitants.
HS/ls/APA
Les deux chefs d'Etat animaient un panel présidentiel à la quatrième édition d'Africa CEO Forum autour du thème ‘'stratégies économiques dans 2 des pays les plus dynamiques'' de l'Afrique de l'Ouest. Selon MM. Ouattara et Dramani, les politiques économiques initiées dans leur pays respectif ont contribué à ‘'une croissance forte'' rendant plus ‘'dynamique'' l'économie des deux pays.
Cependant, les deux présidents des pays voisins sont unanimes à reconnaître que le défi majeur qui se présente à eux est ‘'celui de la transformation de nos produits locaux''. ‘' Si nous arrivons à
industrialiser sur place nos matières premières, cela constituera une valeur ajoutée'', a indiqué M. Ouattara.
Pour son homologue ghanéen, il faut ‘'adapter nos économies à temps, de telle sorte que lorsqu'il y a une situation sur les marchés internationaux, nos pays peuvent résister. Et cela passe par la mise en place de réformes pour ajouter une plus value''.
Le président John Dramani a poursuivi pour dire que ces ‘'mesures incitatives visent à exhorter le secteur privé à investir davantage dans la transformation de l'or ainsi qu'à accroître la transformation
du cacao à 50% de la production en 2020 contre à peine 30% actuellement''.
Les deux exécutifs qui ont souligné la nécessité pour leurs pays de créer un ‘'APE'', du fait de leur production mondiale du cacao (60%), ont, toutefois, relevé l'urgence de mettre en place des politiques
pour accroître leur production ‘'énergétique'', saluant pour l'occasion la Banque africaine de développement qui a fait sienne le défi de production des énergies renouvelables.
A ce propos, Alassane Ouattara s'est insurgé contre les Etats dits ‘'développés'' qui au-delà des discours sur la Cop 21 doivent délier le cordon de la bourse.
‘'Beaucoup d'engagements n'ont pas été satisfaits, notamment pour l'aide au développement et nous ne voulons pas que cela se reproduise pour le climat. Il faut qu'au-delà des discours qu'ils payent'', a
prévenu le président ivoirien invitant le Nigéria à ‘'jouer son rôle de leadership ouest-africain'' qui constitue un marché de 300 millions d'habitants.
HS/ls/APA