418 familles des travailleurs des plantations de Tropical rubber Côte d’Ivoire (Trci) ont été expulsées, lundi dernier, de leurs logements, dans le village nord d’Anguédédou, au Pk 24. Dans la tourmente, elles se sont rendus, hier, devant le cabinet de la Première dame, à Cocody, où elles ont brandi des pancartes pour demander son soutien.
Le délégué du personnel, Konan Emile, a révélé que plus de 100 gendarmes et 50 gros bras ont brisé les portes des logements pour les déloger des maisons. « La majorité de nos bagages sont au bord de la route non loin de l’échangeur de Pk 24. La plupart des familles dorment à la belle étoile », a-t-il témoigné. Il a rappelé que 418 agents de la Trci qui travaillent dans les plantations ont été licenciés abusivement il y a plusieurs mois. Et que 250 élèves du primaire du village ne vont plus au cours depuis cinq mois. Il a annoncé en outre que les familles victimes ont perdu pour certaines des bijoux, des pagnes et même de l’argent. Il a ajouté que Ouédraogo Pamandé, ex chef d’équipe, et Kouadio Michel, ouvrier, sont portés disparus, depuis lundi dernier nuit. « Nous demandons à la Première Dame et au ministère de la Famille de nous venir en aide», a-t-il lancé.
Il y a eu, selon lui, plusieurs blessés. A l’image de Kouamé Sylvain. Et Sawadogo Adama. Ce dernier est un bachelier qui a été orienté en Histoire. Son père est le chef du village. Son frère cadet, Sawadogo Iliace, élève en 1ère A3, au lycée moderne de Yopougon-Andokoi a été pourchassé par les gendarmes et les loubards. «Nous n’avons plus aucun document relatif à nos diplômés», ont-ils déploré.
Hien Yeri est agent au Divers dans les plantations de Trci. Elle a exercé pendant 6 ans sans être embauchée. Elle a fait décharger la motion de régularisation des familles au cabinet de la Première Dame. Le courrier a le numéro 1457/16. Les familles victimes estiment que les gendarmes et les gros bras sont commis par le Pdg de Trci, Biley Désiré.
La situation des familles est consécutive à la crise au sein de Trci où il y a une crise entre Biley Désiré et Yacé Gabriel quant au contrôle du conseil d’administration. Or, selon les arrêts N° 6 du 30 janvier 2013 et N° 206 du 25 novembre 2015 de la Cour Suprême, la présidence du conseil d’administration de Trci revient à Yacé Gabriel.
GOMON Edmond
Le délégué du personnel, Konan Emile, a révélé que plus de 100 gendarmes et 50 gros bras ont brisé les portes des logements pour les déloger des maisons. « La majorité de nos bagages sont au bord de la route non loin de l’échangeur de Pk 24. La plupart des familles dorment à la belle étoile », a-t-il témoigné. Il a rappelé que 418 agents de la Trci qui travaillent dans les plantations ont été licenciés abusivement il y a plusieurs mois. Et que 250 élèves du primaire du village ne vont plus au cours depuis cinq mois. Il a annoncé en outre que les familles victimes ont perdu pour certaines des bijoux, des pagnes et même de l’argent. Il a ajouté que Ouédraogo Pamandé, ex chef d’équipe, et Kouadio Michel, ouvrier, sont portés disparus, depuis lundi dernier nuit. « Nous demandons à la Première Dame et au ministère de la Famille de nous venir en aide», a-t-il lancé.
Il y a eu, selon lui, plusieurs blessés. A l’image de Kouamé Sylvain. Et Sawadogo Adama. Ce dernier est un bachelier qui a été orienté en Histoire. Son père est le chef du village. Son frère cadet, Sawadogo Iliace, élève en 1ère A3, au lycée moderne de Yopougon-Andokoi a été pourchassé par les gendarmes et les loubards. «Nous n’avons plus aucun document relatif à nos diplômés», ont-ils déploré.
Hien Yeri est agent au Divers dans les plantations de Trci. Elle a exercé pendant 6 ans sans être embauchée. Elle a fait décharger la motion de régularisation des familles au cabinet de la Première Dame. Le courrier a le numéro 1457/16. Les familles victimes estiment que les gendarmes et les gros bras sont commis par le Pdg de Trci, Biley Désiré.
La situation des familles est consécutive à la crise au sein de Trci où il y a une crise entre Biley Désiré et Yacé Gabriel quant au contrôle du conseil d’administration. Or, selon les arrêts N° 6 du 30 janvier 2013 et N° 206 du 25 novembre 2015 de la Cour Suprême, la présidence du conseil d’administration de Trci revient à Yacé Gabriel.
GOMON Edmond
