Cette fois, il s’agit des victimes. Du moins, c’est ce qui transparait dans le dernier rapport de Human Rights Watch. Dans un rapport de plus de 60 pages paru hier, l’organisation internationale de défense des droits de l’Homme, a dénoncé le non-respect des droits des victimes de la crise postélectorale. Depuis même plus de cinq ans, Human Rights Watch déplore que les victimes de cette triste période de la Côte d’Ivoire attendent encore que justice leur soit rendue.
«Les victimes des crimes haineux perpétrés durant la crise postélectorale souffrent en silence depuis cinq longues années», a souligné Param-Preet Singh, juriste de HRW, cité dans un rapport de l’ONG de défense des droits de l’Homme rendu public à Abidjan.La Côte d’Ivoire « n’a pas encore rendu la justice pour les victimes de crimes graves commis par les deux camps lors de la crise postélectorale qui a ravagé le pays en 2010-2011», a déploré l’ONG. Son rapport de 62 pages s’intitule "La justice rétablit l’équilibre: vers une lutte crédible contre l’impunité pour les crimes graves commis en Côte d’Ivoire ».« Les risques associés à la prestation d’une justice imparfaite sont très réels», s’est alarmé HRW, invitant le gouvernement du président Alassane Ouattara à "renforcer le système judiciaire du pays afin qu’il puisse rendre une justice attendue depuis trop longtemps».
Selon HRW, « la justice ne sera rendue aux victimes que si les criminels sont jugés lors de procès indépendants, impartiaux et équitables ».
«Le gouvernement devrait renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire, protéger les juges, les avocats et les témoins impliqués dans des affaires sensibles, et soutenir les réformes juridiques qui respecteraient les droits des accusés à un procès équitable», a insisté l’ONG.
JCC avec AFP
«Les victimes des crimes haineux perpétrés durant la crise postélectorale souffrent en silence depuis cinq longues années», a souligné Param-Preet Singh, juriste de HRW, cité dans un rapport de l’ONG de défense des droits de l’Homme rendu public à Abidjan.La Côte d’Ivoire « n’a pas encore rendu la justice pour les victimes de crimes graves commis par les deux camps lors de la crise postélectorale qui a ravagé le pays en 2010-2011», a déploré l’ONG. Son rapport de 62 pages s’intitule "La justice rétablit l’équilibre: vers une lutte crédible contre l’impunité pour les crimes graves commis en Côte d’Ivoire ».« Les risques associés à la prestation d’une justice imparfaite sont très réels», s’est alarmé HRW, invitant le gouvernement du président Alassane Ouattara à "renforcer le système judiciaire du pays afin qu’il puisse rendre une justice attendue depuis trop longtemps».
Selon HRW, « la justice ne sera rendue aux victimes que si les criminels sont jugés lors de procès indépendants, impartiaux et équitables ».
«Le gouvernement devrait renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire, protéger les juges, les avocats et les témoins impliqués dans des affaires sensibles, et soutenir les réformes juridiques qui respecteraient les droits des accusés à un procès équitable», a insisté l’ONG.
JCC avec AFP