Le Procureur militaire, le Colonel Ange Kessi, a annoncé, mercredi, que le Tribunal militaire d’Abidjan (TMA) sera délocalisé à Bouaké (369 km au Centre-nord) pour une période de ‘’10 jours’’, au cours de l’année prochaine.
Le Colonel Ange Kessi a fait cette annonce lors de la 4è et dernière rencontre trimestrielle ‘’d’échanges’’ de l’année entre la presse et le parquet militaire.
‘’Pour la première fois, depuis sa création, il y a 42 ans, le Tribunal militaire va siéger à l’intérieur du pays, notamment, à Bouaké. Les dispositions ont été prises dans ce sens. Pendant 10 jours, en marge des procès qui y seront ouverts, nous allons nous approcher des populations pour leur expliquer ce que c’est un tribunal militaire. Son fonctionnement, la mode de saisine…’’, a indiqué le magistrat militaire.
Pour la circonstance, le Colonel Ange Kessi a souligné que le procès des deux policiers qui ont ‘’abattu un jeune homme à Katiola (ndlr : 49km de Bouaké’’ sera l’une des affaires à juger lors des audiences déplacées à l’intérieur. ‘’Cela doit d’être un cas de jurisprudence car ce sont des faits crapuleux’’, a-t-il déploré.
Le Commissaire du gouvernement a assuré que ‘’toutes les affaires de la crise postélectorale où les militaires sont impliquées ont été jugées’’, soulignant que les procès à venir concernent ‘’ 6 cas de policiers dont deux sont victimes et quatre, les auteurs des infractions qui ont occasionné des violences avec incendie de commissariat de police à Duékoué et à Katiola’’.
A ces affaires, il a ajouté celles des ‘’assassinats de gendarmes à Bouna, Méagui et à Bondoukou’’ ainsi que des infractions de ‘’violences sexuelles exercées ‘’ par des ‘’policiers sur leurs collègues femmes’’. ‘’C’est intolérable !’’, s’est indigné Ange Kessi, précisant que ‘’ de 2012 à 2015 on a enregistré 4 cas contre 7 entre 2015 et 2016, soit une hausse de 47%’’de violences sexuelles dans l’armée.
Interrogé sur le cas du Lieutenant-Colonel Losséni Fofana dit Loss, ‘’exempt’’ de poursuites alors qu’il serait impliqué dans les violences postélectorales à l’Ouest ivoirien, le procureur militaire a asséné : ‘’A l’heure où je vous parle, personne n’a porté plainte contre le colonel Losséni Fofana. Le procureur militaire à la différence du procureur civil ne s’auto saisi pas d’une affaire’’, a précisé Ange Kessi.
HS/ls/APA
Le Colonel Ange Kessi a fait cette annonce lors de la 4è et dernière rencontre trimestrielle ‘’d’échanges’’ de l’année entre la presse et le parquet militaire.
‘’Pour la première fois, depuis sa création, il y a 42 ans, le Tribunal militaire va siéger à l’intérieur du pays, notamment, à Bouaké. Les dispositions ont été prises dans ce sens. Pendant 10 jours, en marge des procès qui y seront ouverts, nous allons nous approcher des populations pour leur expliquer ce que c’est un tribunal militaire. Son fonctionnement, la mode de saisine…’’, a indiqué le magistrat militaire.
Pour la circonstance, le Colonel Ange Kessi a souligné que le procès des deux policiers qui ont ‘’abattu un jeune homme à Katiola (ndlr : 49km de Bouaké’’ sera l’une des affaires à juger lors des audiences déplacées à l’intérieur. ‘’Cela doit d’être un cas de jurisprudence car ce sont des faits crapuleux’’, a-t-il déploré.
Le Commissaire du gouvernement a assuré que ‘’toutes les affaires de la crise postélectorale où les militaires sont impliquées ont été jugées’’, soulignant que les procès à venir concernent ‘’ 6 cas de policiers dont deux sont victimes et quatre, les auteurs des infractions qui ont occasionné des violences avec incendie de commissariat de police à Duékoué et à Katiola’’.
A ces affaires, il a ajouté celles des ‘’assassinats de gendarmes à Bouna, Méagui et à Bondoukou’’ ainsi que des infractions de ‘’violences sexuelles exercées ‘’ par des ‘’policiers sur leurs collègues femmes’’. ‘’C’est intolérable !’’, s’est indigné Ange Kessi, précisant que ‘’ de 2012 à 2015 on a enregistré 4 cas contre 7 entre 2015 et 2016, soit une hausse de 47%’’de violences sexuelles dans l’armée.
Interrogé sur le cas du Lieutenant-Colonel Losséni Fofana dit Loss, ‘’exempt’’ de poursuites alors qu’il serait impliqué dans les violences postélectorales à l’Ouest ivoirien, le procureur militaire a asséné : ‘’A l’heure où je vous parle, personne n’a porté plainte contre le colonel Losséni Fofana. Le procureur militaire à la différence du procureur civil ne s’auto saisi pas d’une affaire’’, a précisé Ange Kessi.
HS/ls/APA