Abidjan – Le groupement pour l’insertion des étudiants handicapés physiques de Côte d’Ivoire (GIEHP-CI) sollicite une dérogation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique leur permettant de conserver leurs chambres en résidence universitaire lors des jeux de la Francophonie 2017.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a pris la décision, en juin, de réquisitionner les chambres du Campus de l’université Félix Houphouët-Boigny pour en faire le « village des jeux » où seront logés 4.000 athlètes et participants à la 8e édition des Jeux de la Francophonie prévue du 21 au 30 juillet 2017, à Abidjan, fait-on savoir.
Le président de GIEHP-CI, Diby Kouassi Nicolas, dans un courrier destiné au ministre Bakayoko-Ly Ramata, dont copie a été transmise mardi à l’AIP sollicite « une dérogation concernant l’application de cette décision aux étudiants avec handicap ».
La condition physique des handicapés mais aussi « l’inadaptation des moyens de transport et leur coût élevé ainsi que les obstacles qu’offrent la voirie et d’autres infrastructures constituent autant de facteurs qui empêchent les étudiants de se mouvoir de manière autonome », argumente-t-il, dénonçant « une menace pour leur droit à l’éducation et un facteur d’accentuation des discriminations et exclusions dont ils sont déjà victimes ».
aaa/ask
Le ministère de l’Enseignement supérieur a pris la décision, en juin, de réquisitionner les chambres du Campus de l’université Félix Houphouët-Boigny pour en faire le « village des jeux » où seront logés 4.000 athlètes et participants à la 8e édition des Jeux de la Francophonie prévue du 21 au 30 juillet 2017, à Abidjan, fait-on savoir.
Le président de GIEHP-CI, Diby Kouassi Nicolas, dans un courrier destiné au ministre Bakayoko-Ly Ramata, dont copie a été transmise mardi à l’AIP sollicite « une dérogation concernant l’application de cette décision aux étudiants avec handicap ».
La condition physique des handicapés mais aussi « l’inadaptation des moyens de transport et leur coût élevé ainsi que les obstacles qu’offrent la voirie et d’autres infrastructures constituent autant de facteurs qui empêchent les étudiants de se mouvoir de manière autonome », argumente-t-il, dénonçant « une menace pour leur droit à l’éducation et un facteur d’accentuation des discriminations et exclusions dont ils sont déjà victimes ».
aaa/ask