Sakassou, capitale du Royaume baoulé, a désormais son festival culturel, artistique, cultuel et touristique. Baptisé ’’Festival Abla Pokou’’ de Sakassou dont la toute première édition a eu lieu, les 25, 26 et 27 mars dernier, sur la place publique du Royaume baoulé, ce cadre de valorisation du patrimoine Baoulé a permis de rassembler le peuple baoulé dans toute sa diversité et autour de ce qu’il a de commun, la Reine Abla Pokou et ses valeurs.
A cette occasion, la capitale du Walêbo, revêtue de son riche patrimoine culturel, a battu le rappel de tous ses fils et filles sur toute l’étendue du territoire national, de même qu’à l’extérieur du pays. Si l’on en croit, Jean Louis KOUASSI, Commissaire Général dudit festival, c’est un voyage qui est ainsi offert aux festivaliers.
« Trois jours durant, le ’’Festival Abla Pokou’’ vous offre ce voyage dans cette dynamique culturelle dense du peuple baoulé, pas seulement de Sakassou mais, du peuple baoulé des 19 départements de la Côte d’Ivoire», a-t-il révélé.
Poursuivant, le Commissaire Général du Festival a rendu un vibrant hommage à celle de qui se réclame le peuple Baoulé, le Reine Abla Pokou, la comparant ainsi à des figures emblématiques de l’histoire des peuples frères tels Soundiata Kéïta du Mali, Anna Nzinga d’Angola, Cléopâtre de l’Egypte antique …
« Qui est la Reine Abla Pokou, qu’a-t-elle fait de particulier ? et qu’a-t-elle légué aux générations futures ? Répondre à ces questions reviendrait à restaurer cette icône de l’histoire dont le parcours relèverait de la légende et de la mythologie dans la mémoire collective ivoirienne ».
Pour se faire, les organisateurs, a-t-il indiqué, ont initié des conférences animées par d’éminentes personnalités de la Cour Royale de Sakassou et par des Universitaires chevronnés pour faire découvrir les faits marquant des prouesses d’Abla Pokou qui la hisse au panthéon de ceux qui ont marqué, à jamais, le cours de l’histoire originelle de la Côte d’Ivoire.
De plus, aux dires du Commissaire Général du Festival, Jean Louis KOUASSI, Abla Pokou, femme d’exception, femme leader, pétri de courages et de déterminations, incarnait les valeurs de l’ivoirien nouveau que nous prônons de nos jours. Pour lui, ses valeurs de travail, de beauté, de sagesse, d’intelligence et de rigueur doivent orienter bon nombres d’ivoiriens et plus particulièrement les ivoiriennes dans la marche de notre pays vers son émergence tant souhaitée. Car selon lui, il est impossible d’envisager l’émergence de notre pays sans prendre appui sur nos propres valeurs culturelles.
Dans ce processus, la femme ivoirienne, selon lui, a un rôle crucial à jouer à l’image de la Reine Abla Pokou. C’est pourquoi il a exhorté les jeunes filles et les femmes ivoiriennes à une prise de conscience effective et à s’approprier le modèle qu’est la Reine Abla Pokou. « Jeunes filles, jeunes femmes, vous avez désormais un modèle ! Vous devez toutes être des Abla Pokou dans vos domaines respectifs, des femmes leaders de l’émergence de notre pays » a-t-il indiqué.
Au-delà de cette adresse à la gente féminine, le Commissaire Général du festival Abla Pokou, a également révélé une autre des ambitions de ce festival, celle de faire de Sakassou, une destination de la diversité culturelle et touristique afin d’impulser son développement et sa promotion. Car dira-t-il : « la Côte d’Ivoire, désagrégée par plusieurs années de crise, a besoin, aujourd’hui, de se reconstruire dans tous ses compartiments. Et l’un des éléments fondamentaux pour retrouver nos valeurs, c’est la promotion de notre patrimoine culturel… »
Aussi ajoutera-t-il : « le département de Sakassou, siège du Royaume Baoulé avec les vestiges, les valeurs ancestrales et les symboles qui le caractérisent, s’est vite adapté aux réalités modernes. Toutefois, à l’instar de plusieurs autres peuples en Côte d’Ivoire, son développement harmonieux semble fragilisé par la dégradation et la disparition de plusieurs références artistiques, culturelles et cultuelles…C’est pourquoi au moment où l’environnement socio politique s’est considérablement amélioré et que l’on assiste à la réalisation de plusieurs infrastructures, au retour des investisseurs étrangers et à une forte croissance économique, il apparait important de contribuer à la réhabilitation et à la revalorisation du patrimoine culturel et artistique de notre pays à travers l’organisation d’un tel festival à Sakassou, haut lieu symbolique et siège du Royaume Baoulé.»
Initié sous le Parrainage du Ministère de la Culture et de la Francophonie, ce Festival a enregistré la participation du Directeur Régional de la Culture et de Francophonie du Gbêke, Monsieur Mathieu Ahoutou qui est intervenu au nom du Ministre Maurice Kouakou Bandama, empêché.
Le représentant du Ministre de la Culture a remercié les initiateurs de ce festival qui vient ainsi combler un grand vide à Sakassou. « Enfin un festival des arts et de la Culture à Sakassou. Le Festival Abla Pokou, festival patrimonial, évènement culturel fédérateur d’énergies nouvelles pour la relance de nos valeurs artistiques et culturelles apparait à mon sens comme une belle et ambitieuse initiative. Elle est à saluer et à encourager. Désormais, c’est ici à Sakassou que la Communauté scientifique viendra s’abreuver. Ce festival qui est un espace d’échanges et à travers lui, Sakassou s’ouvre désormais au monde entier ». a-t-il indiqué, non sans exprimer toute la gratitude du Ministre de la Culture et de la francophonie aux initiateurs de cet évènement et de les assurer de son soutien et de son appui institutionnel, technique et financier.
Il a, par ailleurs, souhaité, au nom du Ministre Maurice Kouakou Bandama, que ces moments de saine réjouissance et de communion entre les filles et les fils d’ici et d’ailleurs, demeure un puissant vecteur de promotion du riche patrimoine culturel et artistique de Sakassou et de tout le peuple baoulé. Et que le Festival Abla Pokou de Sakassou, au-delà de son aspect festif, traduise aussi la nécessité et la réelle volonté de Sakassou et des baoulé de se souvenir et d’immortaliser l’œuvre fondatrice de la grande dame dénommée Abla Pokou.
Pour finir, le représentant du Ministre de la Culture et de la Francophonie a insisté sur le fait que : « Sakassou, cité royale, siège authentique du royaume baoulé ne mérite pas de rester à la traine de la dynamique culturelle que nous observons aujourd’hui, grâce à la politique mise en œuvre par le Ministre Maurice Kouakou Bandama ». C’est pourquoi il a félicité les initiateurs de ce festival qui ont, à son sens, su relever le défi de la mobilisation et qui ont su tenter l’aventure de ce rassemblement.
Intervenant à son tour, le Ministre Jean Claude KOUASSI qui a honoré cette première édition du Festival Abla Pokou de Sakassou en acceptant de la présider, a commencé ses propos par un vibrant hommage à l’initiateur du projet, Jean Louis KOUASSI pour l’heureuse idée qu’il a eue d’organiser ce Festival Abla Pokou de Sakassou.
« Nous n’en sommes qu’à la première édition et mon souhait, c’est que le succès que va enregistrer cette édition ouvre la voie à de nombreuses autres éditions, en vue de favoriser l’approfondissement de notre connaissance de l’histoire et de la culture baoulé » a-t-il souhaité.
Fierté du peuple baoulé, selon Jean Claude KOUASSI, PCA du Bnetd, ce festival Abla Pokou de Sakassou porte un prestigieux nom qui, pour bien d’ivoiriens, rime avec grâce et beauté, pouvoir, réalisme, sens du devoir et ambition pour soi-même et pour son peuple. Ce nom poursuivra-t-il : « rime aussi avec claire vision, esprit de sacrifice, don de soi et sens élevé du bien commun…en un mot comme en mille, la Reine ABLA POKOU était véritablement une ELUE du destin qui avait l’amour de la Grandeur et un grand attrait pour ce qui élève, pour ce qui anoblit, pour tout ce qui traduit le sens le plus élevé de l’humain et du bien commun » ; ajoutant que ce sont là les raisons essentielles pour lesquelles il a, sans hésitation aucune, accepté la Présidence de ce Festival.
Aussitôt ouvert par Jean Claude KOUASSI, Président du Conseil d’administration du Bnetd et Président du festival, que les premières notes ont été données par les nombreuses danses traditionnelles qui caractérisent le peuple baoulé. Les festivaliers ont pu apprécier les pas de danse du Goly de Bendêkouassikro, l’Adjémlé de Kpatanou, d’Adjékro, le Vohi et le Bédouo d’Assandrè, le Gbô de Gnamienbo …le ballet du groupe de danse, génération Abla Pokou et les enfants de Yablassou…
Hormis les danses du terroir baoulé, l’on a eu droit à la prestation d’un groupe malinké dénommé « Manikonon » de Sakassou. Sans oublier la fanfare et les majorettes qui ont fait un tour d’honneur à travers les principales artères de la commune jusqu’à la Cour Royale.
Les bénédictions reçues de la Reine des Baoulé en audience privée, la seconde journée du festival qui a lieu le samedi 26 mars, a été marquée par une série de trois conférences qui ont porté sur "l’histoire authentique du peuple baoulé, d’hier à aujourd’hui" ; "l’organisation du pouvoir politique en pays baoulé" et enfin la "contribution de la tradition et de la culture dans le développement de la cote d’ivoire".
Ces conférences ont été respectivement dites par Ernest Kouamé, Conseiller du Roi des Baoulé ; Nanan Diby Robespierre, Porte-parole du Roi des Baoulé et le Docteur Mahomed N’Guessan, Maître-Assistant au département d’histoire à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, en présence du Directeur Général de la CNPS, Monsieur Denis Charles KOUASSI, le Ministre Jean Claude KOUASSI, le corps des enseignants et des autorités coutumières et Traditionnelle de la ville de Sakassou.
Les vainqueurs des concours culinaires, de beauté et de danse, initiés ce même jour, ont été récompensés le lendemain dimanche 27 mars, lors de la cérémonie de clôture de cette première édition du Festival Abla Pokou de Sakassou.
Devant le grand public constitué des autorités politiques, coutumières, cadres et jeunes de la ville Sakassou mais aussi des autres villes du pays, qui ont vibrés au rythme de ces trois jours de festival, Rdv a été pris par les organisateurs pour l’année prochaine.
Un concert haut en couleur animé par les artistes Amani Djoni, Djallo Kan, Ahongô Clarisse, Antoinette Konan et bien d’autres paroliers a mis fin à cette première édition du Festival Abla Pokou de Sakassou !
A cette occasion, la capitale du Walêbo, revêtue de son riche patrimoine culturel, a battu le rappel de tous ses fils et filles sur toute l’étendue du territoire national, de même qu’à l’extérieur du pays. Si l’on en croit, Jean Louis KOUASSI, Commissaire Général dudit festival, c’est un voyage qui est ainsi offert aux festivaliers.
« Trois jours durant, le ’’Festival Abla Pokou’’ vous offre ce voyage dans cette dynamique culturelle dense du peuple baoulé, pas seulement de Sakassou mais, du peuple baoulé des 19 départements de la Côte d’Ivoire», a-t-il révélé.
Poursuivant, le Commissaire Général du Festival a rendu un vibrant hommage à celle de qui se réclame le peuple Baoulé, le Reine Abla Pokou, la comparant ainsi à des figures emblématiques de l’histoire des peuples frères tels Soundiata Kéïta du Mali, Anna Nzinga d’Angola, Cléopâtre de l’Egypte antique …
« Qui est la Reine Abla Pokou, qu’a-t-elle fait de particulier ? et qu’a-t-elle légué aux générations futures ? Répondre à ces questions reviendrait à restaurer cette icône de l’histoire dont le parcours relèverait de la légende et de la mythologie dans la mémoire collective ivoirienne ».
Pour se faire, les organisateurs, a-t-il indiqué, ont initié des conférences animées par d’éminentes personnalités de la Cour Royale de Sakassou et par des Universitaires chevronnés pour faire découvrir les faits marquant des prouesses d’Abla Pokou qui la hisse au panthéon de ceux qui ont marqué, à jamais, le cours de l’histoire originelle de la Côte d’Ivoire.
De plus, aux dires du Commissaire Général du Festival, Jean Louis KOUASSI, Abla Pokou, femme d’exception, femme leader, pétri de courages et de déterminations, incarnait les valeurs de l’ivoirien nouveau que nous prônons de nos jours. Pour lui, ses valeurs de travail, de beauté, de sagesse, d’intelligence et de rigueur doivent orienter bon nombres d’ivoiriens et plus particulièrement les ivoiriennes dans la marche de notre pays vers son émergence tant souhaitée. Car selon lui, il est impossible d’envisager l’émergence de notre pays sans prendre appui sur nos propres valeurs culturelles.
Dans ce processus, la femme ivoirienne, selon lui, a un rôle crucial à jouer à l’image de la Reine Abla Pokou. C’est pourquoi il a exhorté les jeunes filles et les femmes ivoiriennes à une prise de conscience effective et à s’approprier le modèle qu’est la Reine Abla Pokou. « Jeunes filles, jeunes femmes, vous avez désormais un modèle ! Vous devez toutes être des Abla Pokou dans vos domaines respectifs, des femmes leaders de l’émergence de notre pays » a-t-il indiqué.
Au-delà de cette adresse à la gente féminine, le Commissaire Général du festival Abla Pokou, a également révélé une autre des ambitions de ce festival, celle de faire de Sakassou, une destination de la diversité culturelle et touristique afin d’impulser son développement et sa promotion. Car dira-t-il : « la Côte d’Ivoire, désagrégée par plusieurs années de crise, a besoin, aujourd’hui, de se reconstruire dans tous ses compartiments. Et l’un des éléments fondamentaux pour retrouver nos valeurs, c’est la promotion de notre patrimoine culturel… »
Aussi ajoutera-t-il : « le département de Sakassou, siège du Royaume Baoulé avec les vestiges, les valeurs ancestrales et les symboles qui le caractérisent, s’est vite adapté aux réalités modernes. Toutefois, à l’instar de plusieurs autres peuples en Côte d’Ivoire, son développement harmonieux semble fragilisé par la dégradation et la disparition de plusieurs références artistiques, culturelles et cultuelles…C’est pourquoi au moment où l’environnement socio politique s’est considérablement amélioré et que l’on assiste à la réalisation de plusieurs infrastructures, au retour des investisseurs étrangers et à une forte croissance économique, il apparait important de contribuer à la réhabilitation et à la revalorisation du patrimoine culturel et artistique de notre pays à travers l’organisation d’un tel festival à Sakassou, haut lieu symbolique et siège du Royaume Baoulé.»
Initié sous le Parrainage du Ministère de la Culture et de la Francophonie, ce Festival a enregistré la participation du Directeur Régional de la Culture et de Francophonie du Gbêke, Monsieur Mathieu Ahoutou qui est intervenu au nom du Ministre Maurice Kouakou Bandama, empêché.
Le représentant du Ministre de la Culture a remercié les initiateurs de ce festival qui vient ainsi combler un grand vide à Sakassou. « Enfin un festival des arts et de la Culture à Sakassou. Le Festival Abla Pokou, festival patrimonial, évènement culturel fédérateur d’énergies nouvelles pour la relance de nos valeurs artistiques et culturelles apparait à mon sens comme une belle et ambitieuse initiative. Elle est à saluer et à encourager. Désormais, c’est ici à Sakassou que la Communauté scientifique viendra s’abreuver. Ce festival qui est un espace d’échanges et à travers lui, Sakassou s’ouvre désormais au monde entier ». a-t-il indiqué, non sans exprimer toute la gratitude du Ministre de la Culture et de la francophonie aux initiateurs de cet évènement et de les assurer de son soutien et de son appui institutionnel, technique et financier.
Il a, par ailleurs, souhaité, au nom du Ministre Maurice Kouakou Bandama, que ces moments de saine réjouissance et de communion entre les filles et les fils d’ici et d’ailleurs, demeure un puissant vecteur de promotion du riche patrimoine culturel et artistique de Sakassou et de tout le peuple baoulé. Et que le Festival Abla Pokou de Sakassou, au-delà de son aspect festif, traduise aussi la nécessité et la réelle volonté de Sakassou et des baoulé de se souvenir et d’immortaliser l’œuvre fondatrice de la grande dame dénommée Abla Pokou.
Pour finir, le représentant du Ministre de la Culture et de la Francophonie a insisté sur le fait que : « Sakassou, cité royale, siège authentique du royaume baoulé ne mérite pas de rester à la traine de la dynamique culturelle que nous observons aujourd’hui, grâce à la politique mise en œuvre par le Ministre Maurice Kouakou Bandama ». C’est pourquoi il a félicité les initiateurs de ce festival qui ont, à son sens, su relever le défi de la mobilisation et qui ont su tenter l’aventure de ce rassemblement.
Intervenant à son tour, le Ministre Jean Claude KOUASSI qui a honoré cette première édition du Festival Abla Pokou de Sakassou en acceptant de la présider, a commencé ses propos par un vibrant hommage à l’initiateur du projet, Jean Louis KOUASSI pour l’heureuse idée qu’il a eue d’organiser ce Festival Abla Pokou de Sakassou.
« Nous n’en sommes qu’à la première édition et mon souhait, c’est que le succès que va enregistrer cette édition ouvre la voie à de nombreuses autres éditions, en vue de favoriser l’approfondissement de notre connaissance de l’histoire et de la culture baoulé » a-t-il souhaité.
Fierté du peuple baoulé, selon Jean Claude KOUASSI, PCA du Bnetd, ce festival Abla Pokou de Sakassou porte un prestigieux nom qui, pour bien d’ivoiriens, rime avec grâce et beauté, pouvoir, réalisme, sens du devoir et ambition pour soi-même et pour son peuple. Ce nom poursuivra-t-il : « rime aussi avec claire vision, esprit de sacrifice, don de soi et sens élevé du bien commun…en un mot comme en mille, la Reine ABLA POKOU était véritablement une ELUE du destin qui avait l’amour de la Grandeur et un grand attrait pour ce qui élève, pour ce qui anoblit, pour tout ce qui traduit le sens le plus élevé de l’humain et du bien commun » ; ajoutant que ce sont là les raisons essentielles pour lesquelles il a, sans hésitation aucune, accepté la Présidence de ce Festival.
Aussitôt ouvert par Jean Claude KOUASSI, Président du Conseil d’administration du Bnetd et Président du festival, que les premières notes ont été données par les nombreuses danses traditionnelles qui caractérisent le peuple baoulé. Les festivaliers ont pu apprécier les pas de danse du Goly de Bendêkouassikro, l’Adjémlé de Kpatanou, d’Adjékro, le Vohi et le Bédouo d’Assandrè, le Gbô de Gnamienbo …le ballet du groupe de danse, génération Abla Pokou et les enfants de Yablassou…
Hormis les danses du terroir baoulé, l’on a eu droit à la prestation d’un groupe malinké dénommé « Manikonon » de Sakassou. Sans oublier la fanfare et les majorettes qui ont fait un tour d’honneur à travers les principales artères de la commune jusqu’à la Cour Royale.
Les bénédictions reçues de la Reine des Baoulé en audience privée, la seconde journée du festival qui a lieu le samedi 26 mars, a été marquée par une série de trois conférences qui ont porté sur "l’histoire authentique du peuple baoulé, d’hier à aujourd’hui" ; "l’organisation du pouvoir politique en pays baoulé" et enfin la "contribution de la tradition et de la culture dans le développement de la cote d’ivoire".
Ces conférences ont été respectivement dites par Ernest Kouamé, Conseiller du Roi des Baoulé ; Nanan Diby Robespierre, Porte-parole du Roi des Baoulé et le Docteur Mahomed N’Guessan, Maître-Assistant au département d’histoire à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, en présence du Directeur Général de la CNPS, Monsieur Denis Charles KOUASSI, le Ministre Jean Claude KOUASSI, le corps des enseignants et des autorités coutumières et Traditionnelle de la ville de Sakassou.
Les vainqueurs des concours culinaires, de beauté et de danse, initiés ce même jour, ont été récompensés le lendemain dimanche 27 mars, lors de la cérémonie de clôture de cette première édition du Festival Abla Pokou de Sakassou.
Devant le grand public constitué des autorités politiques, coutumières, cadres et jeunes de la ville Sakassou mais aussi des autres villes du pays, qui ont vibrés au rythme de ces trois jours de festival, Rdv a été pris par les organisateurs pour l’année prochaine.
Un concert haut en couleur animé par les artistes Amani Djoni, Djallo Kan, Ahongô Clarisse, Antoinette Konan et bien d’autres paroliers a mis fin à cette première édition du Festival Abla Pokou de Sakassou !