Katiola (Côte d’Ivoire) - La 2ème Edition du Festival Carrefour des alliés visant à promouvoir la réconciliation et la cohabitation pacifique entre les populations ivoiriennes à travers les alliances ethniques s’est ouverte, jeudi, à Katiola (environ 400 km au Nord d'Abidjan), en présence du Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro.
« C'est extrêmement important que ce festival se pérennise » a déclaré M. Soro à l'ouverture officielle de ce Festival. « Vous voyez dans le contexte dans lequel se tient ce festival ? » a-t-il interrogé, faisant allusion « aux évènements tragiques, dramatiques et douloureux de Bouna» dans le Nord-Est du pays où une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans des affrontements intercommunautaires.
Selon lui, si ce Festival est bien exploité et bien compris par les populations ivoiriennes cela « aurait pu éviter un tel drame ».
C'est pourquoi, a souligné Guillaume Soro, « au nom de la République, de l'Etat, je suis-là pour apporter mon soutien aux festivaliers et leur dire que nous accordons de la considération à ce qui est fait». Car a-t-il conclu, « les alliances contribuent à solidifier, à renforcer, à consolider la cohésion entre les peuples ».
« C'est avec un grand honneur que nous sommes ici (à Katiola) pour magnifier encore les alliances interethniques que nos ancêtres ont conçues avec la plus grande intelligence » s'est réjoui pour sa part, le Directeur régional de la culture et de la francophonie du Hambol, par ailleurs, commissaire général du Festival Carrefour des alliés.
Ce festival a pour objectif principal de contribuer à la stabilité, à la paix et à la cohésion sociale, a indiqué Broulaye Traoré.
Auparavant, le maire de Katiola, Thomas Camara a exprimé la fierté des populations de sa ville à accueillir ce festival des alliés. « Nous sommes familiers à cette tradition, nous sommes effectivement alliés à plusieurs autres peuples de Côte d'Ivoire » a fait observer le maire, ajoutant que « notre commune une fois de plus est hissée au rang de capitale culturelle du pays pendant ces trois jours de communion, de fraternité et d'union".
15 régions de Côte d'Ivoire participent à ce Festival des alliés qui est organisé par l'ONG Convergence culturelle.
Des colloques scientifiques, des visites touristiques, des prestations de danses et masques, des concerts live, des sports traditionnels (lutte et Mandja) et une exposition d'objets artisanaux sont au menu de ce festival qui refermera ses portes samedi avec un bal de clôture.
Les alliances interethniques ou encore « pacte de non-agression » entre différents groupes ethniques de Côte d'Ivoire ou d'Afrique est un phénomène social qui autorise la plaisanterie ou même l'injure entre ces différents groupements de personnes sans risque de se faire agresser, ni verbalement, ni physiquement.
Outre les alliances interethniques par exemple, entre Agni (Est) et Baoulé (Centre), Senoufo (Nord) et Kôyaga ou Gouro (Centre-Ouest) ou encore Senoufo et Peulh (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, CEDEAO)…
Ces ‘'pactes de non-agression'' existent également au sein d'un même groupe ethnique à travers les patronymes (entre les Koné et les Traoré), mais aussi entre différentes castes sociales (forgeron et berger)…etc.
CK/ls
« C'est extrêmement important que ce festival se pérennise » a déclaré M. Soro à l'ouverture officielle de ce Festival. « Vous voyez dans le contexte dans lequel se tient ce festival ? » a-t-il interrogé, faisant allusion « aux évènements tragiques, dramatiques et douloureux de Bouna» dans le Nord-Est du pays où une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans des affrontements intercommunautaires.
Selon lui, si ce Festival est bien exploité et bien compris par les populations ivoiriennes cela « aurait pu éviter un tel drame ».
C'est pourquoi, a souligné Guillaume Soro, « au nom de la République, de l'Etat, je suis-là pour apporter mon soutien aux festivaliers et leur dire que nous accordons de la considération à ce qui est fait». Car a-t-il conclu, « les alliances contribuent à solidifier, à renforcer, à consolider la cohésion entre les peuples ».
« C'est avec un grand honneur que nous sommes ici (à Katiola) pour magnifier encore les alliances interethniques que nos ancêtres ont conçues avec la plus grande intelligence » s'est réjoui pour sa part, le Directeur régional de la culture et de la francophonie du Hambol, par ailleurs, commissaire général du Festival Carrefour des alliés.
Ce festival a pour objectif principal de contribuer à la stabilité, à la paix et à la cohésion sociale, a indiqué Broulaye Traoré.
Auparavant, le maire de Katiola, Thomas Camara a exprimé la fierté des populations de sa ville à accueillir ce festival des alliés. « Nous sommes familiers à cette tradition, nous sommes effectivement alliés à plusieurs autres peuples de Côte d'Ivoire » a fait observer le maire, ajoutant que « notre commune une fois de plus est hissée au rang de capitale culturelle du pays pendant ces trois jours de communion, de fraternité et d'union".
15 régions de Côte d'Ivoire participent à ce Festival des alliés qui est organisé par l'ONG Convergence culturelle.
Des colloques scientifiques, des visites touristiques, des prestations de danses et masques, des concerts live, des sports traditionnels (lutte et Mandja) et une exposition d'objets artisanaux sont au menu de ce festival qui refermera ses portes samedi avec un bal de clôture.
Les alliances interethniques ou encore « pacte de non-agression » entre différents groupes ethniques de Côte d'Ivoire ou d'Afrique est un phénomène social qui autorise la plaisanterie ou même l'injure entre ces différents groupements de personnes sans risque de se faire agresser, ni verbalement, ni physiquement.
Outre les alliances interethniques par exemple, entre Agni (Est) et Baoulé (Centre), Senoufo (Nord) et Kôyaga ou Gouro (Centre-Ouest) ou encore Senoufo et Peulh (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, CEDEAO)…
Ces ‘'pactes de non-agression'' existent également au sein d'un même groupe ethnique à travers les patronymes (entre les Koné et les Traoré), mais aussi entre différentes castes sociales (forgeron et berger)…etc.
CK/ls