La 29ème Conférence régionale de l’Organisation mondiale de l’Alimentation (FAO) s’est ouverte, lundi, à Abidjan, avec la session des experts qui plancheront sur "la transformation des systèmes agroalimentaires africains pour une croissance inclusive et une prospérité partagée", le thème de la rencontre, avec en ligne de mire l’éradication de la famine sur le continent à l’horizon 2025.
Pour le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le thème abordé pour ces assises est d’actualité en Côte d’Ivoire où ‘’les productions agricoles ont connu des niveaux élevés ces quatre dernières années’’, notamment, le cacao et l’anacarde qui ont atteint ‘’des niveaux de production record’’, avec, respectivement, 1 700 000 tonnes et 700 000 tonnes, en 2015.
‘’ Aujourd’hui, le défi à relever est de transformer une bonne partie de cette production en produits semi-finis et finis (…)’’ a-t-il déclaré, rappelant que la Côte d’Ivoire ne transforme que ‘’30% de son
cacao et moins de 5% des autres produits d’exportation comme l’anacarde, le café, l’hévéa, la mangue et l’ananas’’.
L’objectif pour le pays, selon M. Adjoumani, est de parvenir à un taux de transformation de 50% de la production cacaoyère et d’aller jusqu’au stade de produits finis plus élaborés. ‘’Cela entrainera une
plus-value capable d’induire une croissance dans le secteur agricole, de relever le revenu de l’agriculteur et de réduire la pauvreté en milieu rural’’, espère le ministre ivoirien.
Conscient qu’à l’instar de la Côte d’Ivoire, le niveau de transformation des produits en Afrique est bas, il a exhorté les experts à faire des ‘’propositions concrètes pour l’amélioration de la
transformation de nos produits agricoles, notamment la petite transformation, afin de mieux orienter les nouvelles actions’’ de la FAO en Afrique.
Bukar Tijani, Sous-directeur général et Représentant régional de la FAO pour l’Afrique, a rassuré que
des thématiques comme la sécurité alimentaire, la malnutrition et la bonne pratique agricole seront abordées au cours de ces assises qui prendront fin vendredi prochain, rappelant la décision des Chefs d’Etat à la Conférence de Malabo, d’œuvrer à éradiquer la faim d’ici 2025.
HS/ls/APA
Pour le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le thème abordé pour ces assises est d’actualité en Côte d’Ivoire où ‘’les productions agricoles ont connu des niveaux élevés ces quatre dernières années’’, notamment, le cacao et l’anacarde qui ont atteint ‘’des niveaux de production record’’, avec, respectivement, 1 700 000 tonnes et 700 000 tonnes, en 2015.
‘’ Aujourd’hui, le défi à relever est de transformer une bonne partie de cette production en produits semi-finis et finis (…)’’ a-t-il déclaré, rappelant que la Côte d’Ivoire ne transforme que ‘’30% de son
cacao et moins de 5% des autres produits d’exportation comme l’anacarde, le café, l’hévéa, la mangue et l’ananas’’.
L’objectif pour le pays, selon M. Adjoumani, est de parvenir à un taux de transformation de 50% de la production cacaoyère et d’aller jusqu’au stade de produits finis plus élaborés. ‘’Cela entrainera une
plus-value capable d’induire une croissance dans le secteur agricole, de relever le revenu de l’agriculteur et de réduire la pauvreté en milieu rural’’, espère le ministre ivoirien.
Conscient qu’à l’instar de la Côte d’Ivoire, le niveau de transformation des produits en Afrique est bas, il a exhorté les experts à faire des ‘’propositions concrètes pour l’amélioration de la
transformation de nos produits agricoles, notamment la petite transformation, afin de mieux orienter les nouvelles actions’’ de la FAO en Afrique.
Bukar Tijani, Sous-directeur général et Représentant régional de la FAO pour l’Afrique, a rassuré que
des thématiques comme la sécurité alimentaire, la malnutrition et la bonne pratique agricole seront abordées au cours de ces assises qui prendront fin vendredi prochain, rappelant la décision des Chefs d’Etat à la Conférence de Malabo, d’œuvrer à éradiquer la faim d’ici 2025.
HS/ls/APA
