Edoh Kossi Aménounvé, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et du Dépositaire central-Banque de règlement (DC/BR) a animé le jeudi 4 février dernier un point de presse dans les locaux de ladite structure sise au Plateau, à l’effet de présenter le bilan des activités 2015 des deux structures centrales du marché financier régional de l’Uemoa. Un bilan positif qui annonce les grands chantiers de l’exercice 2016.
« Cet exercice du jour vise à donner aux médias les informations actualisées sur la BRVM et le DC/BR afin d’alimenter leurs analyses sur le marché boursier régional. » C’est en ces termes que M. Edoh Kossi Aménounvé a présenté le bilan nettement positif de la BRVM. Un bilan qui s’appuie sur trois points majeurs, à savoir le contexte macroéconomique mondial et régional, les performances de la BRVM et du DC/BR en 2015, et enfin les prévisions d’activités 2016. La Côte d’Ivoire a connu au cours de ces trois dernières années une croissance économique se situant en moyenne entre 8 et 9%. Résultant en grande partie de la stabilité monétaire qu’affiche l’espace Uemoa (dont la moyenne de croissance se situe entre 5 et 6% sur les cinq dernières années). Cela a contrario des autres marchés africains frappés de plain-pied par les fluctuations du prix du pétrole. M. Edoh Kossi Aménounvé a par ailleurs relevé que la BRVM avait terminé l’année 2015 avec tous ses indicateurs au vert. Elle est ainsi la Bourse la plus performante en Afrique toutes monnaies confondues avec une nette progression de 17,77% de son indice Composite. Atteignant un niveau de capitalisation de 7500 milliards FCFA au 31 décembre 2015, elle a ainsi conforté sa sixième place sur le continent avec une progression de 18,67% par rapport à 2014. La valeur des transactions s’est fixée à 337 milliards FCFA, soit une augmentation de 47,9% par rapport à 2014. Par ailleurs, la BRVM (S&P Cote d’Ivoire BMI) a terminé l’année 2015 en tête des indices africains de Standard & Poors avec une évolution de 13,98%. Une nouvelle société, Total Sénégal a été introduite à la cote de la BRVM en 2015.
Des challenges pour 2016
S’agissant de la DC/BR, le conférencier a fait cas de la nette hausse des titres en conservation de 20% qui sont passés de 7.805,85 milliards à 9.363,36 milliards FCFA en 2015. Dans la même tendance, les Evénements sur valeurs (ESV) ont connu une évolution de 12%, atteignant 476,25 milliards en 2015 contre 425,76 milliards FCFA en 2014. D’autres faits majeurs ont émaillé l’année 2015. Il s’agit notamment du changement d’identité visuelle de la BRVM, de l’ouverture de la nouvelle salle de marché, de l’élection du directeur général de la BRVM à la présidence du Wacmic, du lancement du Service d’information boursière par SMS «Infos BRVM». M. Aménounvé a aussi levé un coin de voile sur les actions prioritaires 2016. Elles portent, entre autres, sur l’admission de nouvelles sociétés à la cote, la mise en place du troisième compartiment dédié aux PME et aux entreprises à fort potentiel de croissance, le lancement des obligations de la diaspora, la poursuite de l’intégration des bourses de la Cédéao et la promotion internationale (Road Shows) et régionale. Ces actions devront permettre, à terme, de consolider la position de la BRVM sur le continent, d’attirer de nouvelles sociétés et de nouveaux investisseurs sur le marché, et enfin d’accroître la contribution de la BRVM au financement des économies de l’Uemoa.
JC ACKE
« Cet exercice du jour vise à donner aux médias les informations actualisées sur la BRVM et le DC/BR afin d’alimenter leurs analyses sur le marché boursier régional. » C’est en ces termes que M. Edoh Kossi Aménounvé a présenté le bilan nettement positif de la BRVM. Un bilan qui s’appuie sur trois points majeurs, à savoir le contexte macroéconomique mondial et régional, les performances de la BRVM et du DC/BR en 2015, et enfin les prévisions d’activités 2016. La Côte d’Ivoire a connu au cours de ces trois dernières années une croissance économique se situant en moyenne entre 8 et 9%. Résultant en grande partie de la stabilité monétaire qu’affiche l’espace Uemoa (dont la moyenne de croissance se situe entre 5 et 6% sur les cinq dernières années). Cela a contrario des autres marchés africains frappés de plain-pied par les fluctuations du prix du pétrole. M. Edoh Kossi Aménounvé a par ailleurs relevé que la BRVM avait terminé l’année 2015 avec tous ses indicateurs au vert. Elle est ainsi la Bourse la plus performante en Afrique toutes monnaies confondues avec une nette progression de 17,77% de son indice Composite. Atteignant un niveau de capitalisation de 7500 milliards FCFA au 31 décembre 2015, elle a ainsi conforté sa sixième place sur le continent avec une progression de 18,67% par rapport à 2014. La valeur des transactions s’est fixée à 337 milliards FCFA, soit une augmentation de 47,9% par rapport à 2014. Par ailleurs, la BRVM (S&P Cote d’Ivoire BMI) a terminé l’année 2015 en tête des indices africains de Standard & Poors avec une évolution de 13,98%. Une nouvelle société, Total Sénégal a été introduite à la cote de la BRVM en 2015.
Des challenges pour 2016
S’agissant de la DC/BR, le conférencier a fait cas de la nette hausse des titres en conservation de 20% qui sont passés de 7.805,85 milliards à 9.363,36 milliards FCFA en 2015. Dans la même tendance, les Evénements sur valeurs (ESV) ont connu une évolution de 12%, atteignant 476,25 milliards en 2015 contre 425,76 milliards FCFA en 2014. D’autres faits majeurs ont émaillé l’année 2015. Il s’agit notamment du changement d’identité visuelle de la BRVM, de l’ouverture de la nouvelle salle de marché, de l’élection du directeur général de la BRVM à la présidence du Wacmic, du lancement du Service d’information boursière par SMS «Infos BRVM». M. Aménounvé a aussi levé un coin de voile sur les actions prioritaires 2016. Elles portent, entre autres, sur l’admission de nouvelles sociétés à la cote, la mise en place du troisième compartiment dédié aux PME et aux entreprises à fort potentiel de croissance, le lancement des obligations de la diaspora, la poursuite de l’intégration des bourses de la Cédéao et la promotion internationale (Road Shows) et régionale. Ces actions devront permettre, à terme, de consolider la position de la BRVM sur le continent, d’attirer de nouvelles sociétés et de nouveaux investisseurs sur le marché, et enfin d’accroître la contribution de la BRVM au financement des économies de l’Uemoa.
JC ACKE