Un rapport du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) publié mardi sur le site internet officiel de l’institution et citant le Programme alimentaire mondial (PAM) souligne qu’environ 13 % de la population de l’Ouest ivoirien est menacée par l’insécurité alimentaire.
« Les litiges fonciers et les affrontements intercommunautaires risquent d'être exacerbés dans les zones de retour. Le Programme alimentaire mondial estime qu'environ 13 % de la population de l'ouest du pays est menacée par l'insécurité alimentaire », stipule le rapport, se félicitant que la situation à la frontière entre le Libéria et la Côte d 'Ivoire s'est améliorée depuis une évaluation similaire effectuée en 2014.
Cependant, indique le rapport de l'ONU, la situation dans le Sud-ouest de la Côte d'Ivoire reste caractérisée par une instabilité persistante qui est aggravée par une méfiance palpable des populations envers les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), des litiges fonciers et des différends intercommunautaires exacerbés par l 'immigration de personnes en quête de terres à exploiter.
La stabilité est en outre compromise par des attaques périodiques provoquées par les empiètements sur les terres d'une région de personnes non originaires de cette région, ajoute le document, précuisant que « les interlocuteurs ont souligné qu'un manque de cohésion sociale lié au retard pris dans le processus plus général de réconciliation nationale a des répercussions négatives sur les efforts visant à maintenir la paix et la stabilité » dans cette région du pays.
Bien que la plupart des réfugiés ivoiriens se trouvant encore au Libéria aient fait connaître leur intention de rentrer chez eux, nombre d'entre eux sont préoccupés par les conditions de sécurité et le manque d'accès aux services de base, et ils redoutent que des étrangers occupent leurs terres, poursuit le texte.
«Il est indispensable que les autorités nationales s'engagent à faciliter le retour et la réintégration des personnes déplacées, de façon à garantir un accès équitable aux services pour ces personnes et à faire respecter leurs droits » conclut le rapport de l'ONU.
CK/ls/APA
« Les litiges fonciers et les affrontements intercommunautaires risquent d'être exacerbés dans les zones de retour. Le Programme alimentaire mondial estime qu'environ 13 % de la population de l'ouest du pays est menacée par l'insécurité alimentaire », stipule le rapport, se félicitant que la situation à la frontière entre le Libéria et la Côte d 'Ivoire s'est améliorée depuis une évaluation similaire effectuée en 2014.
Cependant, indique le rapport de l'ONU, la situation dans le Sud-ouest de la Côte d'Ivoire reste caractérisée par une instabilité persistante qui est aggravée par une méfiance palpable des populations envers les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), des litiges fonciers et des différends intercommunautaires exacerbés par l 'immigration de personnes en quête de terres à exploiter.
La stabilité est en outre compromise par des attaques périodiques provoquées par les empiètements sur les terres d'une région de personnes non originaires de cette région, ajoute le document, précuisant que « les interlocuteurs ont souligné qu'un manque de cohésion sociale lié au retard pris dans le processus plus général de réconciliation nationale a des répercussions négatives sur les efforts visant à maintenir la paix et la stabilité » dans cette région du pays.
Bien que la plupart des réfugiés ivoiriens se trouvant encore au Libéria aient fait connaître leur intention de rentrer chez eux, nombre d'entre eux sont préoccupés par les conditions de sécurité et le manque d'accès aux services de base, et ils redoutent que des étrangers occupent leurs terres, poursuit le texte.
«Il est indispensable que les autorités nationales s'engagent à faciliter le retour et la réintégration des personnes déplacées, de façon à garantir un accès équitable aux services pour ces personnes et à faire respecter leurs droits » conclut le rapport de l'ONU.
CK/ls/APA