La plainte introduite auprès des institutions de la République contre le maire du Plateau, le 01 mars 2016, n’est pas restée sans suite.
Principaux plaignants dans l’affaire relative aux soupçons de malversations à la mairie du Plateau, Taki Wilfried André Claver et Tokpa Hervé Gondo, leaders de jeunesse dans ladite commune, étaient devant la presse le lundi 04 avril 2016. Pour, selon eux, informer l’opinion nationale et internationale de ce qu’ils poursuivent leur action qui consiste à rechercher la vérité dans la gestion financière de la mairie du Plateau, mais aussi dire leur mécontentement sur la manière dont l’enquête diligentée par l’inspection générale des finances est conduite. Les deux plaignants ont ainsi récusé d’entrée Diomandé Edith, inspectrice vérificatrice du Trésor, qui a eu à les entendre en compagnie d’un inspecteur issu de l’inspection des finances. A en croire Taki Wilfried et Tokpa Hervé, Diomandé Edith se serait plutôt comportée comme une ardente avocate des gestionnaires de la mairie du Plateau et qu’elle aura donné la nette impression de n’avoir pas pris le temps de jeter un œil sur la plainte. Les deux conférenciers ont estimé être d’autant en droit de récuser l’inspectrice suspectée qu’elle a été trésorière principale à la trésorerie de la mairie du Plateau et a eu, à ce titre, à mener des inspections routinières dans ladite mairie sans pouvoir y déceler les anomalies révélées par eux. Pour les plaignants, il y a donc une suspicion légitime qui frappe Diomandé Edith et la disqualifie ainsi dans la conduite de l’enquête diligentée par l’inspection des finances sur saisine de l’inspection d’Etat. Plus loin, les conférenciers soutiendront même que Diomandé Edith entretient des atomes crochus avec un des principaux suspect, à savoir N’Cho Albert, directeur des services techniques de la mairie du Plateau. Selon eux, c’est donc en connaissance de cause que le maire Noël Akossi Bendjo a désigné N’Cho Albert comme le principal interlocuteur des enquêteurs. Aussi, ont-ils décidé de maintenir la pression jusqu’à l’éclatement total de la vérité sur les soupçons de malversations à la mairie du Plateau. En exigeant notamment que des mesures telles que la vérification des intentions d’achat et bons de commandes émis par N’Cho Albert, de la liste des bénéficiaires des aides sociales et autres micro-projets, la liste des Ong subventionnées ainsi que les mandats et chèques qui confirment les paiements de leurs subventions. Ils exigent aussi la visite des sites supposés construits, réhabilités ou entretenus par la mairie, l’expertise des mobiliers et matériels informatique supposés achetés par la mairie entre autres. En tout cas, les deux jeunes leaders qui n’entendent rien lâcher dans cette affaire ont ajouté qu’ils avaient en leur possession d’autres pièces accablantes pour la mairie du Plateau et qu’ils étaient prêts à les verser à leur dossier en cas de besoin. Affaire à suivre…
Patrice BEKET
Principaux plaignants dans l’affaire relative aux soupçons de malversations à la mairie du Plateau, Taki Wilfried André Claver et Tokpa Hervé Gondo, leaders de jeunesse dans ladite commune, étaient devant la presse le lundi 04 avril 2016. Pour, selon eux, informer l’opinion nationale et internationale de ce qu’ils poursuivent leur action qui consiste à rechercher la vérité dans la gestion financière de la mairie du Plateau, mais aussi dire leur mécontentement sur la manière dont l’enquête diligentée par l’inspection générale des finances est conduite. Les deux plaignants ont ainsi récusé d’entrée Diomandé Edith, inspectrice vérificatrice du Trésor, qui a eu à les entendre en compagnie d’un inspecteur issu de l’inspection des finances. A en croire Taki Wilfried et Tokpa Hervé, Diomandé Edith se serait plutôt comportée comme une ardente avocate des gestionnaires de la mairie du Plateau et qu’elle aura donné la nette impression de n’avoir pas pris le temps de jeter un œil sur la plainte. Les deux conférenciers ont estimé être d’autant en droit de récuser l’inspectrice suspectée qu’elle a été trésorière principale à la trésorerie de la mairie du Plateau et a eu, à ce titre, à mener des inspections routinières dans ladite mairie sans pouvoir y déceler les anomalies révélées par eux. Pour les plaignants, il y a donc une suspicion légitime qui frappe Diomandé Edith et la disqualifie ainsi dans la conduite de l’enquête diligentée par l’inspection des finances sur saisine de l’inspection d’Etat. Plus loin, les conférenciers soutiendront même que Diomandé Edith entretient des atomes crochus avec un des principaux suspect, à savoir N’Cho Albert, directeur des services techniques de la mairie du Plateau. Selon eux, c’est donc en connaissance de cause que le maire Noël Akossi Bendjo a désigné N’Cho Albert comme le principal interlocuteur des enquêteurs. Aussi, ont-ils décidé de maintenir la pression jusqu’à l’éclatement total de la vérité sur les soupçons de malversations à la mairie du Plateau. En exigeant notamment que des mesures telles que la vérification des intentions d’achat et bons de commandes émis par N’Cho Albert, de la liste des bénéficiaires des aides sociales et autres micro-projets, la liste des Ong subventionnées ainsi que les mandats et chèques qui confirment les paiements de leurs subventions. Ils exigent aussi la visite des sites supposés construits, réhabilités ou entretenus par la mairie, l’expertise des mobiliers et matériels informatique supposés achetés par la mairie entre autres. En tout cas, les deux jeunes leaders qui n’entendent rien lâcher dans cette affaire ont ajouté qu’ils avaient en leur possession d’autres pièces accablantes pour la mairie du Plateau et qu’ils étaient prêts à les verser à leur dossier en cas de besoin. Affaire à suivre…
Patrice BEKET