Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la formation de l’ancien président Henri Konan Bédié, a réitéré mercredi sa volonté de “reprendre le pouvoir’’ en 2020, à la suite de son allié le Rassemblement des républicains (RDR), parti de l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
“Le PDCI avait le pouvoir autrefois. Il ne l’a plus mais il veut le reprendre’’ en 2020, a déclaré le secrétaire exécutif du PDCI, lors d’une conférence de presse au siège du parti à Cocody (Abidjan).
Face aux journalistes, le numéro deux de l’ex-parti unique a fait le point des préparatifs de l’organisation des festivités marquant les 70 ans d’existence du PDCI, crée en avril 1946.
Ces festivités dont le thème est “70 ans du PDCI, Rassemblement et Renaissance’’, débutent le 09 avril dans la commune abidjanaise de Treichville où est née officiellement le parti et s’achèvent le 30 avril par un gala de clôture.
“Par définition, tout parti politique est un regroupement d’individus qui ont la même vision et qui travaillent pour la conquête du pouvoir. Le PDCI ne peut pas déroger à cette définition. On peut dire volontairement que nous ne voulons pas le pouvoir comme (…) en 2015. Mais on peut aussi dire que cette fois-ci on veut le pouvoir. Donc à tout moment, on peut réclamer le pouvoir’’, a poursuivi Maurice Kakou Guikahué.
Cette nouvelle sortie de M. Guikahue intervient dans un contexte de dissensions apparentes entre le Pdci et le Rdr.
En septembre 2014, M. Bédié avait lancé "l’appel de Daoukro", par lequel il a appelé à soutenir la candidature puis la réélection de M. Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre 2015.
En contrepartie, M. Bédié avait souhaité une alternance en 2020 entre sa formation et le parti présidentiel pour la gestion du pouvoir, ce qui signifie que le PDCI devrait logiquement prendre le pouvoir après le dernier mandat de M. Ouattara en 2020.
Mais depuis la réélection de M. Ouattara, les interventions publiques de quelques responsables des deux partis laissent clairement apparaître des mésententes à ce sujet.
Début mars, à l’issue d’une réunion du directoire de la coalition au pouvoir au siège du PDCI, le numéro deux du RDR, Amadou Soumahoro avait lui-même affirmé que son parti n’avait pas "fait de promesse" à son allié et n’avait "aucune dette vis-à-vis" de la formation politique de M. Bédié.
SKO
“Le PDCI avait le pouvoir autrefois. Il ne l’a plus mais il veut le reprendre’’ en 2020, a déclaré le secrétaire exécutif du PDCI, lors d’une conférence de presse au siège du parti à Cocody (Abidjan).
Face aux journalistes, le numéro deux de l’ex-parti unique a fait le point des préparatifs de l’organisation des festivités marquant les 70 ans d’existence du PDCI, crée en avril 1946.
Ces festivités dont le thème est “70 ans du PDCI, Rassemblement et Renaissance’’, débutent le 09 avril dans la commune abidjanaise de Treichville où est née officiellement le parti et s’achèvent le 30 avril par un gala de clôture.
“Par définition, tout parti politique est un regroupement d’individus qui ont la même vision et qui travaillent pour la conquête du pouvoir. Le PDCI ne peut pas déroger à cette définition. On peut dire volontairement que nous ne voulons pas le pouvoir comme (…) en 2015. Mais on peut aussi dire que cette fois-ci on veut le pouvoir. Donc à tout moment, on peut réclamer le pouvoir’’, a poursuivi Maurice Kakou Guikahué.
Cette nouvelle sortie de M. Guikahue intervient dans un contexte de dissensions apparentes entre le Pdci et le Rdr.
En septembre 2014, M. Bédié avait lancé "l’appel de Daoukro", par lequel il a appelé à soutenir la candidature puis la réélection de M. Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre 2015.
En contrepartie, M. Bédié avait souhaité une alternance en 2020 entre sa formation et le parti présidentiel pour la gestion du pouvoir, ce qui signifie que le PDCI devrait logiquement prendre le pouvoir après le dernier mandat de M. Ouattara en 2020.
Mais depuis la réélection de M. Ouattara, les interventions publiques de quelques responsables des deux partis laissent clairement apparaître des mésententes à ce sujet.
Début mars, à l’issue d’une réunion du directoire de la coalition au pouvoir au siège du PDCI, le numéro deux du RDR, Amadou Soumahoro avait lui-même affirmé que son parti n’avait pas "fait de promesse" à son allié et n’avait "aucune dette vis-à-vis" de la formation politique de M. Bédié.
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