Bouaké- Le projet d’évaluation du poids de la rage en Côte d’Ivoire, financé par la fondation GAVI (Golbal Alliance for Vaccines and immunization) et exécuté par le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) et d’autres partenaires nationaux et internationaux, a été lancé mercredi, à Bouaké, pour recueillir les informations nécessaires pour l’adoption d’une stratégie globale efficace de lutte contre la maladie.
Des données sur la population canine (le taux de morsure, le taux d’exposition à la rage des personnes mordues ainsi que l’incidence réelle de la rage animale et humaine) seront collectées au niveau des ménages dans la commune et dans un rayon de 50 km de la ville de Bouaké par des enquêteurs qui seront formés à cet effet.
Le directeur général du CSRS en Côte d’Ivoire, le Pr Bonfoh Bassirou, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre d’une campagne mondiale de lutte contre la rage que les institutions mondiales de santé publique ont décidé désormais d’éradiquer. Car, a-t-il souligné, la rage est une maladie qui fait moins de bruit, mais qui tue beaucoup. Une fois déclarée, il n’y a plus de traitement efficace. Elle se contracte par morsures, griffures ou léchage d’animaux tels les chiens et les chats déjà contaminés.
Trois pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Mali, bénéficient de ce projet qui prendra fin en 2017. En Côte d’Ivoire, deux localités pionnières, Bouaké et San Pedro où la rage a causé plusieurs décès humains au cours de ces dernières années, ont été choisies pour l’exécution de ce projet. Selon les statistiques de l’Institut national d’hygiène publique, 53 cas de décès de rage humaine ont été enregistrés de 2013 à 2015 et l’on note déjà sept cas au premier trimestre de 2016, au plan national.
Le secrétaire général de la préfecture, Mme Loboué Née Michelle Hortense Amani, a salué l’initiative et invité les populations à s’approprier ce projet en participant effectivement à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
(AIP)
Nbf/kp
Des données sur la population canine (le taux de morsure, le taux d’exposition à la rage des personnes mordues ainsi que l’incidence réelle de la rage animale et humaine) seront collectées au niveau des ménages dans la commune et dans un rayon de 50 km de la ville de Bouaké par des enquêteurs qui seront formés à cet effet.
Le directeur général du CSRS en Côte d’Ivoire, le Pr Bonfoh Bassirou, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre d’une campagne mondiale de lutte contre la rage que les institutions mondiales de santé publique ont décidé désormais d’éradiquer. Car, a-t-il souligné, la rage est une maladie qui fait moins de bruit, mais qui tue beaucoup. Une fois déclarée, il n’y a plus de traitement efficace. Elle se contracte par morsures, griffures ou léchage d’animaux tels les chiens et les chats déjà contaminés.
Trois pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Mali, bénéficient de ce projet qui prendra fin en 2017. En Côte d’Ivoire, deux localités pionnières, Bouaké et San Pedro où la rage a causé plusieurs décès humains au cours de ces dernières années, ont été choisies pour l’exécution de ce projet. Selon les statistiques de l’Institut national d’hygiène publique, 53 cas de décès de rage humaine ont été enregistrés de 2013 à 2015 et l’on note déjà sept cas au premier trimestre de 2016, au plan national.
Le secrétaire général de la préfecture, Mme Loboué Née Michelle Hortense Amani, a salué l’initiative et invité les populations à s’approprier ce projet en participant effectivement à sa mise en œuvre pour l’atteinte des résultats escomptés.
(AIP)
Nbf/kp
