Malade depuis quatre mois, le comédien Boua Jean Paul (Let Me Yang), ex-membre du Djéli théâtre de Gbi de Fer, a quitté la scène le 6 avril 25016. Résidant à Grand-Bassam, il avait été admis dans une clinique dans la commune de Treichville, dans les environs de la gare de Bassam. Avec Gbi de Fer, Papitou, Gbazé Thérèse dans l’émission ‘’Dimanche passion’’ qu’animait Barthélémy Inabo, Let Me Yang est celui qui jouait le Sénégalais. Il est décédé à 58 ans.
Lançant un cri de détresse le 1eravril, le comédien comme essoufflé, peinait à s’exprimer. Se plaignant de maux de poumons et de foi, Let Me Yang a cherché en vain un remède. Après plusieurs examens et parti en Orl, il a été orienté vers les services de fibroscopie. «On m’a dit que c’est mon œsophage qui est fermé suite à une infection. J’ai beaucoup dépensé. Je n’ai plus rien. Aidez-moi», plaidait le comédien qui n’a pas été entendu. Pendant quatre mois, Boua Jean Paul se nourrissait de cérélac et de soja. Quand il lançait cet appel, Boua Jean Paul ne pouvait plus marcher, son poumon et son foi ayant ‘’pris du volume’’. Le lendemain du décès de son ami, le comédien Gbi de Fer n’a pas caché son amertume.
DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE DES ARTISTES
Faisant allusion au jeune génie en informatique, Yapi Didier, qui a été sous les projecteurs, Gbi de Fer rapproche les faits, cause de la mort de Yapi et Yang. Le manque de soutiens financiers.
Après le SOS lancé par Boua Jean Paul, «on a pensé que quelqu’un allait réagir, se désole Gbi. Des autorités auraient pu réagir. Personne ne l’a fait. Il est décédé». Animateur sur une radio commerciale, Gbi se rappelle avec son concours la faible mobilisation de fonds (six millions de Fcfa) pour les soins de Yapi. «Rien n’y fit. L’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas réagi. Ce génie en informatique est décédé». Du cas Boua Jean Paul, Gbi de Fer, sans toutefois indexer quelqu’un, fait le procès de l’Ivoirien (nouveau).
«Le moi a pris le dessus dans la société ivoirienne, constate Gbi de Fer. On a l’impression qu’en Côte d’Ivoire, c’est chacun pour soi, Dieu pour tous. En Côte d’Ivoire, le capitalisme, l’égoïsme, l’intérêt personnel. Chacun, dans son coin, se débrouille. Les relations humaines ne comptent plus en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, on fait la promotion de l’ingratitude. Qui l’eut cru ? C’est cela la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui».
S’il apprécie que la Première dame, Dominique Ouattara, est encline, malgré la sortie de crise, à répondre à certaines sollicitations ou cris de détresse, Gbi de Fer souligne que ‘’tout ce qu’elle fait ne suffit pas’’. D’où l’implication au-delà de son statut de chef de l’Etat d’Alassane Ouattara. «Je demande au chef de l’Etat d’être le père de la nation. De sorte à venir en aide quand il le faut. Ce n’est le cas, mais son épouse le fait très bien», a-t-il lancé. Le décès de Let Me Yang vient mettre au goût du jour la question de l’assurance maladie, de la prise en charge médicale des artistes dans leur majorité. En avril 2015, alors qu’il s’était éloigné de la scène de spectacle, Let Me Yang était apparu sur la scène de Bassam Comedy, initié par Mareshal Zongo qui voulait en faire un rendez-vous mensuel des humoristes.
Koné SAYDOO
Lançant un cri de détresse le 1eravril, le comédien comme essoufflé, peinait à s’exprimer. Se plaignant de maux de poumons et de foi, Let Me Yang a cherché en vain un remède. Après plusieurs examens et parti en Orl, il a été orienté vers les services de fibroscopie. «On m’a dit que c’est mon œsophage qui est fermé suite à une infection. J’ai beaucoup dépensé. Je n’ai plus rien. Aidez-moi», plaidait le comédien qui n’a pas été entendu. Pendant quatre mois, Boua Jean Paul se nourrissait de cérélac et de soja. Quand il lançait cet appel, Boua Jean Paul ne pouvait plus marcher, son poumon et son foi ayant ‘’pris du volume’’. Le lendemain du décès de son ami, le comédien Gbi de Fer n’a pas caché son amertume.
DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE DES ARTISTES
Faisant allusion au jeune génie en informatique, Yapi Didier, qui a été sous les projecteurs, Gbi de Fer rapproche les faits, cause de la mort de Yapi et Yang. Le manque de soutiens financiers.
Après le SOS lancé par Boua Jean Paul, «on a pensé que quelqu’un allait réagir, se désole Gbi. Des autorités auraient pu réagir. Personne ne l’a fait. Il est décédé». Animateur sur une radio commerciale, Gbi se rappelle avec son concours la faible mobilisation de fonds (six millions de Fcfa) pour les soins de Yapi. «Rien n’y fit. L’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas réagi. Ce génie en informatique est décédé». Du cas Boua Jean Paul, Gbi de Fer, sans toutefois indexer quelqu’un, fait le procès de l’Ivoirien (nouveau).
«Le moi a pris le dessus dans la société ivoirienne, constate Gbi de Fer. On a l’impression qu’en Côte d’Ivoire, c’est chacun pour soi, Dieu pour tous. En Côte d’Ivoire, le capitalisme, l’égoïsme, l’intérêt personnel. Chacun, dans son coin, se débrouille. Les relations humaines ne comptent plus en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, on fait la promotion de l’ingratitude. Qui l’eut cru ? C’est cela la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui».
S’il apprécie que la Première dame, Dominique Ouattara, est encline, malgré la sortie de crise, à répondre à certaines sollicitations ou cris de détresse, Gbi de Fer souligne que ‘’tout ce qu’elle fait ne suffit pas’’. D’où l’implication au-delà de son statut de chef de l’Etat d’Alassane Ouattara. «Je demande au chef de l’Etat d’être le père de la nation. De sorte à venir en aide quand il le faut. Ce n’est le cas, mais son épouse le fait très bien», a-t-il lancé. Le décès de Let Me Yang vient mettre au goût du jour la question de l’assurance maladie, de la prise en charge médicale des artistes dans leur majorité. En avril 2015, alors qu’il s’était éloigné de la scène de spectacle, Let Me Yang était apparu sur la scène de Bassam Comedy, initié par Mareshal Zongo qui voulait en faire un rendez-vous mensuel des humoristes.
Koné SAYDOO