Dimbokro – Le diabète est une maladie qui a impact socio-économique énorme aussi bien sur la société que l’individu, a estimé le responsable de la Clinique du diabète et de l’hypertension artérielle du centre hospitalier régional (CHR) de Dimbokro, Dr Goran Gouza Brazza, appelant les populations à un dépistage précoce.
Il s’exprimait lors d’un entretien, jeudi, avec l’AIP à la faveur de la Journée mondiale (JMS 2016) du diabète à Dimbokro.
« Au plan socioéconomique, le coût est très élevé pour prendre en charge même des complications du diabète. (..) En outre 80 à 95 % des diabétiques connus ont entre 40 et 49 ans mais aujourd’hui, il y a des diabétiques parmi toutes les tranches d’âge aussi bien chez les hommes que les femmes », a affirmé Dr Goran. Il a salué l’organisation de la JMS 2016 qui va permettre d’apporter un plus pour faire face à cette pandémie.
Pour Dr Goran, vu le nombre croissant de diabétiques en Côte d’Ivoire qui est passé d’un million à deux millions en 2030-2035, touchant une frange importante de la société notamment des bras valides, il faut passer à une sensibilisation intense et des dépistages de masse pour préserver la société et les personnes. « Même si les signes sont connus, il faut dire que très souvent ces signes sont très peu ou n’existent pas chez des personnes alors qu’elles ont le diabète. Il est important de se faire dépister », a insisté le spécialiste.
« Depuis 2015, il y a une décentralisation de la prise en charge du diabète au niveau de Dimbokro. La ville a vu l’installation d’une Clinique de l’hypertension et du diabète au sein du CHR. Alors, cette clinique a pour objectif d’amener à prendre en charge les diabétiques, à sensibiliser, à dépister et à prévenir. Il faut dire que les gens qui viennent à la Clinique sont en augmentation », s’est-il réjoui. Il a appelé les populations à fréquenter davantage ce service, rassurant sur le suivi du malade, une fois dépisté positif.
Le praticien a jugé le diabète de « tueur silencieux » qui constitue un véritable problème de santé publique. Il a relevé le danger couru par les personnes qui ignorent leur état sérologique jusqu’aux complications. « A court terme, il y a le coma et ensuite les complications infectieuses notamment des nerfs, du rein, des yeux et de plusieurs organes qui sont touchés », a signalé Dr Goran. La JMS 2016 en Côte d’Ivoire a pour thème « Soyez plus fort que le diabète ».
(AIP)
ik/akn/cmas
Il s’exprimait lors d’un entretien, jeudi, avec l’AIP à la faveur de la Journée mondiale (JMS 2016) du diabète à Dimbokro.
« Au plan socioéconomique, le coût est très élevé pour prendre en charge même des complications du diabète. (..) En outre 80 à 95 % des diabétiques connus ont entre 40 et 49 ans mais aujourd’hui, il y a des diabétiques parmi toutes les tranches d’âge aussi bien chez les hommes que les femmes », a affirmé Dr Goran. Il a salué l’organisation de la JMS 2016 qui va permettre d’apporter un plus pour faire face à cette pandémie.
Pour Dr Goran, vu le nombre croissant de diabétiques en Côte d’Ivoire qui est passé d’un million à deux millions en 2030-2035, touchant une frange importante de la société notamment des bras valides, il faut passer à une sensibilisation intense et des dépistages de masse pour préserver la société et les personnes. « Même si les signes sont connus, il faut dire que très souvent ces signes sont très peu ou n’existent pas chez des personnes alors qu’elles ont le diabète. Il est important de se faire dépister », a insisté le spécialiste.
« Depuis 2015, il y a une décentralisation de la prise en charge du diabète au niveau de Dimbokro. La ville a vu l’installation d’une Clinique de l’hypertension et du diabète au sein du CHR. Alors, cette clinique a pour objectif d’amener à prendre en charge les diabétiques, à sensibiliser, à dépister et à prévenir. Il faut dire que les gens qui viennent à la Clinique sont en augmentation », s’est-il réjoui. Il a appelé les populations à fréquenter davantage ce service, rassurant sur le suivi du malade, une fois dépisté positif.
Le praticien a jugé le diabète de « tueur silencieux » qui constitue un véritable problème de santé publique. Il a relevé le danger couru par les personnes qui ignorent leur état sérologique jusqu’aux complications. « A court terme, il y a le coma et ensuite les complications infectieuses notamment des nerfs, du rein, des yeux et de plusieurs organes qui sont touchés », a signalé Dr Goran. La JMS 2016 en Côte d’Ivoire a pour thème « Soyez plus fort que le diabète ».
(AIP)
ik/akn/cmas
