La journée du 7 mars a été marquée par deux événements majeurs. Le premier est la grève des élèves de 3ème et de terminale qui ont perturbé la tranquillité de la population. En effet, aux environs de 8 heures, des élèves se réclamant candidats au Bepc et Bac, et composant dans les centres TSF et Victor Hugo pour le compte des examens blancs régionaux, sont venus chasser des autres centres (Louis le grand, Ruth Fidèle, Martin Luther King, Adventiste etc.), leurs condisciples des salles de composition. « Ce sont des professeurs qui sont venus nous chasser et déchirer nos feuilles de copies parce qu’ils disent que « le pétrole » a coulé, donc ils ne peuvent pas corriger des feuilles des tricheurs. Nous aussi, on est venu déloger les candidats de Ruth Fidèle », révèle un élève tout excité. Y a-t-il eu fraude aux Bepc et Bac blancs régionaux ?
« Je ne peux pas vous dire assez puisque je dois faire mon rapport à ma hiérarchie, cependant ce que je puis dire, c’est que ce sont environ 4 enseignants qui sont rentrés ce matin dans les salles et ont recommandé aux candidats de sortir sans toutefois nous donner les moindres raisons », a indiqué le principal du collège moderne TSF, Séraphin Akpa.
En partance pour la Direction régionale de l’éducation nationale, des élèves rencontrés ont unanimement affirmé que le « pétrole » a tellement coulé qu’il a brulé tous les centres de la ville. Thèse soutenue par un surveillant qui a confirmé des cas de fraudes dans de nombreux centres. En l’absence du Directeur régional de l’éducation nationale 1, Daniel Kekemo, c’est Amani Akessé, secrétaire général 2 qui nous reçoit. «C’est mon collègue Diby qui a reçu un mot signé par deux syndicats demandant l’arrêt des examens blancs pour des raisons de large fuite des sujets. Même s’il y avait fuite, nous avons notre plan B, c’est regrettable », se plaint il.
Adama KOUAKOU
« Je ne peux pas vous dire assez puisque je dois faire mon rapport à ma hiérarchie, cependant ce que je puis dire, c’est que ce sont environ 4 enseignants qui sont rentrés ce matin dans les salles et ont recommandé aux candidats de sortir sans toutefois nous donner les moindres raisons », a indiqué le principal du collège moderne TSF, Séraphin Akpa.
En partance pour la Direction régionale de l’éducation nationale, des élèves rencontrés ont unanimement affirmé que le « pétrole » a tellement coulé qu’il a brulé tous les centres de la ville. Thèse soutenue par un surveillant qui a confirmé des cas de fraudes dans de nombreux centres. En l’absence du Directeur régional de l’éducation nationale 1, Daniel Kekemo, c’est Amani Akessé, secrétaire général 2 qui nous reçoit. «C’est mon collègue Diby qui a reçu un mot signé par deux syndicats demandant l’arrêt des examens blancs pour des raisons de large fuite des sujets. Même s’il y avait fuite, nous avons notre plan B, c’est regrettable », se plaint il.
Adama KOUAKOU
