La Côte d’Ivoire veut réglementer l’utilisation des Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le secteur agricole afin que cela n’ouvre pas "la porte à toutes les pratiques" transgéniques, a dit vendredi le ministre ivoirien de l’Agriculture Mamadou Sangafowa, en marge de la 29e conférence de la FAO à Abidjan.
Le gouvernement ivoirien "a approuvé un projet de loi" sur les OGM mais "cela ne veut pas dire que c’est la porte ouverte à toutes les pratiques" sur la base de souches transgéniques, a affirmé M. Sangafowa face à la presse.
Il a rappelé que ce projet de loi adopté en Conseil des ministres "va arriver à l’Assemblée nationale" et devrait permettre de définir les "conditions" d’utilisation des OMG, des fertilisants et des pesticides en Côte d’Ivoire.
Cette disposition devrait permettre d’accroître les productions agricoles et couvrir les demandes régionales, a-t-il laissé entendre, faisant observer que sept kilogrammes (Kg) d’engrais sont utilisés par hectare dans les pays africains contre 200 Kg/ha dans ceux dits industrialisés.
Le directeur général de la FAO, José Grazziano Da Silva, également présent à cette conférence, a indiqué que l’organisation recommandait la "recherche des biotechnologies", ce ui est "différent des semences transgéniques" en vue de favoriser une "révolution verte" en Afrique.
Selon lui, "l’engrais peut aider dans certains cas" à augmenter la production agricole toutefois il faudrait utiliser "des technologies organiques qui sont moins agressives sur l’environnement".
Il n’y a "pas de famine" en Afrique "et ça, c’est nouveau". L’Ethiopie "résiste à la sécheresse la plus difficile qu’elle n’ait vécu depuis 25 ans", s’est-il félicité.
Des centaines de participants dont 46 ministres ont pris part à cette 29e conférence régionale de la FAO en Afrique, qui s’est déroulée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, du 4 au 8 avril 2016.
PAL
Le gouvernement ivoirien "a approuvé un projet de loi" sur les OGM mais "cela ne veut pas dire que c’est la porte ouverte à toutes les pratiques" sur la base de souches transgéniques, a affirmé M. Sangafowa face à la presse.
Il a rappelé que ce projet de loi adopté en Conseil des ministres "va arriver à l’Assemblée nationale" et devrait permettre de définir les "conditions" d’utilisation des OMG, des fertilisants et des pesticides en Côte d’Ivoire.
Cette disposition devrait permettre d’accroître les productions agricoles et couvrir les demandes régionales, a-t-il laissé entendre, faisant observer que sept kilogrammes (Kg) d’engrais sont utilisés par hectare dans les pays africains contre 200 Kg/ha dans ceux dits industrialisés.
Le directeur général de la FAO, José Grazziano Da Silva, également présent à cette conférence, a indiqué que l’organisation recommandait la "recherche des biotechnologies", ce ui est "différent des semences transgéniques" en vue de favoriser une "révolution verte" en Afrique.
Selon lui, "l’engrais peut aider dans certains cas" à augmenter la production agricole toutefois il faudrait utiliser "des technologies organiques qui sont moins agressives sur l’environnement".
Il n’y a "pas de famine" en Afrique "et ça, c’est nouveau". L’Ethiopie "résiste à la sécheresse la plus difficile qu’elle n’ait vécu depuis 25 ans", s’est-il félicité.
Des centaines de participants dont 46 ministres ont pris part à cette 29e conférence régionale de la FAO en Afrique, qui s’est déroulée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, du 4 au 8 avril 2016.
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