Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique) ne sera pas ‘’brader’’, a rassuré, samedi, à Abidjan son Président Henri Konan Bédié lors du lancement des festivités marquant la célébration des 70 ans de ce parti.
« Après avoir dirigé la Côte d’Ivoire pendant quarante années, notre parti a connu des soubresauts et a perdu le pouvoir d’Etat non pas dans les urnes, mais par les armes, à la suite d’un coup d’Etat », a rappelé l’ancien Chef de l’Etat ivoirien (1993-1999), soulignant que « malgré cette perte du pouvoir », le PDCI a « résisté et continue de participer à la gestion des affaires de l’Etat, à travers le gouvernement et les institutions de la République ».
Cette longévité, a poursuivi M. Bédié, « malgré les turbulences qu’il a connues surprend, en Afrique et même dans le monde. Il y a peu de formations politiques en effet qui peuvent se targuer d’un parcours semblable à celui du PDCI –RDA ».
Il a dans la foulée rendu un « hommage appuyé à Félix Houphouët-Boigny, l’incomparable, le bâtisseur et le socle du PDCI- RDA » de même qu’aux « pionniers qui sont restés constants dans leur lutte pour donner à la Côte d’Ivoire, ce parti d’avant-garde dont nous sommes tous fiers ».
Henri Konan Bédié a également salué et rendu hommage aussi aux différentes générations de militants qui se sont engagés dans ce parti pour en faire le flambeau de la lutte émancipatrice non seulement de la Côte d’Ivoire, mais aussi, de l’ensemble des peuples africains.
Pour lui, la traversée a été longue et difficile après la perte du pouvoir d’Etat. « Nous avons pleuré bien des nôtres qui sont tombés sous les balles assassines de dictateurs plus meurtriers que celles des colons », a-t-il ajouté.
« C’est pour cela que nous ne voulons pas et ne pouvons pas brader le PDCI-RDA comme beaucoup l’ont pensé. Nous devons donc aller à la cohésion avec ceux des nôtres qui nous ont quitté pour des raisons diverses », a insisté le président du PDCI.
« Soixante-dix ans, c’est l’âge de la sagesse. Il nous faut ramener dans la maison du père les frères qui en étaient partis. Nous y tenons! Nous avons le devoir, en tant qu’aîné, de ramener les enfants dispersés du père, sans toutefois nous renier », a encore ajouté M. Bédié.
A l’en croire, c’est la raison d’être du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Groupement Politique qui nous a valu une victoire nette et sans bavure lors de l’élection présidentielle d’octobre dernier.
« Nous sommes déterminés à aller de l’avant en nous engageant dans un processus de création d’un Parti Unifié. Consolidons donc le RHDP qui nous vivifie, qui nous enrichit, qui protège le pays d’Houphouët-Boigny et qui est seul capable de nous éviter d’autres mésaventures », a-t-il conseillé.
Des défilés et des prestations d’artistes retraçant le parcours du PDCI étaient au menu de cette cérémonie qui s’est déroulée à la Place Etoile du Sud de Treichville où le parti a été crée le 9 avril 1946.
Une journée toute entière, est réservée aux femmes conduites par l’Union des Femmes du PDCI à Grand Bassam où elles iront sur les traces de leurs aînées, rappeler la marche historique des femmes sur Grand-Bassam pour exiger la libération des prisonniers politiques du PDCI de l’époque. Ces cérémonies commémoratives s’achèveront le 30 avril prochain par un dîner gala à Abidjan.
LS/APA
« Après avoir dirigé la Côte d’Ivoire pendant quarante années, notre parti a connu des soubresauts et a perdu le pouvoir d’Etat non pas dans les urnes, mais par les armes, à la suite d’un coup d’Etat », a rappelé l’ancien Chef de l’Etat ivoirien (1993-1999), soulignant que « malgré cette perte du pouvoir », le PDCI a « résisté et continue de participer à la gestion des affaires de l’Etat, à travers le gouvernement et les institutions de la République ».
Cette longévité, a poursuivi M. Bédié, « malgré les turbulences qu’il a connues surprend, en Afrique et même dans le monde. Il y a peu de formations politiques en effet qui peuvent se targuer d’un parcours semblable à celui du PDCI –RDA ».
Il a dans la foulée rendu un « hommage appuyé à Félix Houphouët-Boigny, l’incomparable, le bâtisseur et le socle du PDCI- RDA » de même qu’aux « pionniers qui sont restés constants dans leur lutte pour donner à la Côte d’Ivoire, ce parti d’avant-garde dont nous sommes tous fiers ».
Henri Konan Bédié a également salué et rendu hommage aussi aux différentes générations de militants qui se sont engagés dans ce parti pour en faire le flambeau de la lutte émancipatrice non seulement de la Côte d’Ivoire, mais aussi, de l’ensemble des peuples africains.
Pour lui, la traversée a été longue et difficile après la perte du pouvoir d’Etat. « Nous avons pleuré bien des nôtres qui sont tombés sous les balles assassines de dictateurs plus meurtriers que celles des colons », a-t-il ajouté.
« C’est pour cela que nous ne voulons pas et ne pouvons pas brader le PDCI-RDA comme beaucoup l’ont pensé. Nous devons donc aller à la cohésion avec ceux des nôtres qui nous ont quitté pour des raisons diverses », a insisté le président du PDCI.
« Soixante-dix ans, c’est l’âge de la sagesse. Il nous faut ramener dans la maison du père les frères qui en étaient partis. Nous y tenons! Nous avons le devoir, en tant qu’aîné, de ramener les enfants dispersés du père, sans toutefois nous renier », a encore ajouté M. Bédié.
A l’en croire, c’est la raison d’être du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Groupement Politique qui nous a valu une victoire nette et sans bavure lors de l’élection présidentielle d’octobre dernier.
« Nous sommes déterminés à aller de l’avant en nous engageant dans un processus de création d’un Parti Unifié. Consolidons donc le RHDP qui nous vivifie, qui nous enrichit, qui protège le pays d’Houphouët-Boigny et qui est seul capable de nous éviter d’autres mésaventures », a-t-il conseillé.
Des défilés et des prestations d’artistes retraçant le parcours du PDCI étaient au menu de cette cérémonie qui s’est déroulée à la Place Etoile du Sud de Treichville où le parti a été crée le 9 avril 1946.
Une journée toute entière, est réservée aux femmes conduites par l’Union des Femmes du PDCI à Grand Bassam où elles iront sur les traces de leurs aînées, rappeler la marche historique des femmes sur Grand-Bassam pour exiger la libération des prisonniers politiques du PDCI de l’époque. Ces cérémonies commémoratives s’achèveront le 30 avril prochain par un dîner gala à Abidjan.
LS/APA