La grande famille de la culture ivoirienne n’est pas indifférente au malheur de Zakry Noël. Après l’expulsion manu militari de l’ex-gloire de la musique ivoirienne de sa maison située à Yopougon- Toits Rouges, dans la matinée du jeudi 7 avril 2016, aussitôt dans l’après-midi, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, en mission à l’intérieur du pays, a enjoint son chef de cabinet, Yves Konan, et le musicien Djabo Steck, président de l’Union nationale des artistes pionniers de Côte d’Ivoire, de lui témoigner la solidarité de la grande famille de la culture.
La délégation du chef de cabinet était composée des chefs de service communication et documentation, des juristes du ministère et du Burida. Les envoyés du ministre Bandaman ont apporté une aide financière à Zakry Noël et sa famille qui ont été recueillis par leurs voisins, la famille Dahou. Avant de prendre congé de l’auteur du tube des années 70, «Super Yohou», la délégation du ministre a promis de suivre de près cette affaire.
Jeudi dernier, un huissier de justice, accompagné de policiers et de loubards, a expulsé de force Zakry Noël de sa maison de Sogefiha de 5 pièces acquise, en 2009, grâce au président de l’époque, Laurent Gbagbo, au prix de 13 millions Fcfa, dans la cadre du soutien de la Nation à ses valeurs artistiques ayant marqué leur temps. Et ce, en exécution d’une décision de justice d’un requérant, Mahan Paul, ancien propriétaire la maison litigeuse, conseiller d’éducation à la retraite.
Selon nos sources, deux ans après la vente de la maison, la femme de Mahan est venue s’opposer à la transaction au motif que l’opération a eu lieu sans son consentement. Car, elle serait mariée légalement avec Mahan. Or dans l’attestation de vente signée par les deux parties devant un notaire, Mahan Paul avait déclaré sur l’honneur qu’il était un célibataire majeur. Invitée par le notaire chargé de cette transaction à produire le carnet de mariage pour tirer au clair cette démarche, cette dame a disparu de la circulation jusqu’à ce qu’un huissier de justice apparaisse, le jeudi dernier, pour exécuter manu militari une décision d’expulsion.
Didier KEI
La délégation du chef de cabinet était composée des chefs de service communication et documentation, des juristes du ministère et du Burida. Les envoyés du ministre Bandaman ont apporté une aide financière à Zakry Noël et sa famille qui ont été recueillis par leurs voisins, la famille Dahou. Avant de prendre congé de l’auteur du tube des années 70, «Super Yohou», la délégation du ministre a promis de suivre de près cette affaire.
Jeudi dernier, un huissier de justice, accompagné de policiers et de loubards, a expulsé de force Zakry Noël de sa maison de Sogefiha de 5 pièces acquise, en 2009, grâce au président de l’époque, Laurent Gbagbo, au prix de 13 millions Fcfa, dans la cadre du soutien de la Nation à ses valeurs artistiques ayant marqué leur temps. Et ce, en exécution d’une décision de justice d’un requérant, Mahan Paul, ancien propriétaire la maison litigeuse, conseiller d’éducation à la retraite.
Selon nos sources, deux ans après la vente de la maison, la femme de Mahan est venue s’opposer à la transaction au motif que l’opération a eu lieu sans son consentement. Car, elle serait mariée légalement avec Mahan. Or dans l’attestation de vente signée par les deux parties devant un notaire, Mahan Paul avait déclaré sur l’honneur qu’il était un célibataire majeur. Invitée par le notaire chargé de cette transaction à produire le carnet de mariage pour tirer au clair cette démarche, cette dame a disparu de la circulation jusqu’à ce qu’un huissier de justice apparaisse, le jeudi dernier, pour exécuter manu militari une décision d’expulsion.
Didier KEI