13 mars 2016-13 avril 2016. Cela fait un mois que Grand Bassam a été victime d’une attaque terroriste. Hier, le maire de Grand Bassam, M Georges Philippe Ezaley, a animé une conférence de presse à cet effet. C’était dans les locaux de la mairie. Il a fait un bref rappel de ce douloureux événement et toutes les manifestations de solidarité faites par le Gouvernement, les pays amis de la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens eux-mêmes. Au niveau sécuritaire, Georges Ezaley a déclaré qu’« il n’y a pas de relâchement ». Mieux a-t-il rappelé « Bassam est actuellement la ville la mieux sécurisée de Côte d’Ivoire. Les dispositifs sécuritaires ont été renforcés. La police maritime a même eu du Gouvernement deux squales pour sillonner. Mais, il ne faut pas donner l’impression de ville assiégée… ». En ce qui concerne les rumeurs de corps toujours rejetés par la mer, il a s’est voulu clair : « tous les morts rejetés par la mer ne sont pas forcément liés à l’attaque du 13 mars. Des noyés d’autres villes balnéaires sont parfois repêchés sur les plages de Grand Bassam. Seules les enquêtes d’experts peuvent situer sur ces cas ». Pour ce qui est des victimes natifs de Grand Bassam, le conférencier a relevé que « la mairie a effectué une tournée dans les villages, villes et quartiers, nous avons recensé 3 bassamois tués, 1 du quartier France, 1 du quartier phare et une autre qui a aménagé récemment à Bassam ». Au sujet des 300 millions offerts par le Gouvernement aux hôteliers, transporteurs, commerçants etc, (200 millions pour les hôteliers, 50 millions pour les artisans, les transporteurs et commerçants, 50 millions pour la mairie), il dira que « la mairie fera un arbitrage. On trouvera forcement une entente.
Nous allons utiliser les 50 millions de la mairie pour renforcer la police municipale, continuer d’intervenir sur la plage avec l’emploi de jeunes pour des travaux à haute intensité de main d’œuvre ». Pour la renaissance de Grand Bassam, Ezaley est convaincu qu’il faut mener d’autres actions pour que les choses reprennent. « Les activités ont pris un coup, des réservations ont été annulées chez les hôteliers, il y a une chute de l’affluence sur les plages, comme lors du week-end de pâques. Au musée, on notait 1200 visiteurs avant l’attaque, 1800 au moment de l’attaque, 100 visites depuis l’attaque » a-t-il déploré. Toutefois, il ajoutera que « Nos plages sont fréquentables, la vie doit reprendre et nous allons mener des actions dans ce sens ». Notamment, a fait savoir le maire : Un marathon sur la plage, avec repas en bordure de mer, une foire artisanale, une foire commerciale, un monument (stèle) pour les personnes décédées, des séminaires d’organisme publics délocalisés à Grand Bassam. A ce sujet, il a apprécié que le lancement du Sita se soit déroulé à Grand Bassam et que pendant les festivités, un espace gratuit est offert aux hôteliers et aux artisans de Grand Bassam pour exposer. Concernant la sécurité désormais sur la plage avec les occupants de la plage, le maire a annoncé que « nous avons une base de données sur tous ceux qui occupent le bord de la mer, nous allons en rapport avec le Centre national de cartologie et de télédétection pour renforcer nos données. Tous ceux qui sont dans le formel sont connus, c’est l’informel qui pose problème. Mais nous allons regarder de plus prêt tout cela, c’est une opération que nous allons faire avec des moyens modernes, nous allons travailler sur les autorisations, mais pas pour les restreindre ». Enfin, le maire a rassuré que les bassamois ont tué la peur en eux. Il a tenu une fois de plus à remercier le Président Alassane Ouattara, tout le Gouvernement et tous les amis de la Côte d’Ivoire. « Que tout le monde entier soit informé que nous avons tourné la page noire, que nous sommes aujourd’hui en train de reconstruire la ville culturelle, touristique, la ville de la joie de vivre ensemble. C’est notre label et il est là, debout. La ville a repris ses couleurs de ville accueillante et tout le monde y est attendu », a-t-il conclu.
Diarrassouba Sory
Nous allons utiliser les 50 millions de la mairie pour renforcer la police municipale, continuer d’intervenir sur la plage avec l’emploi de jeunes pour des travaux à haute intensité de main d’œuvre ». Pour la renaissance de Grand Bassam, Ezaley est convaincu qu’il faut mener d’autres actions pour que les choses reprennent. « Les activités ont pris un coup, des réservations ont été annulées chez les hôteliers, il y a une chute de l’affluence sur les plages, comme lors du week-end de pâques. Au musée, on notait 1200 visiteurs avant l’attaque, 1800 au moment de l’attaque, 100 visites depuis l’attaque » a-t-il déploré. Toutefois, il ajoutera que « Nos plages sont fréquentables, la vie doit reprendre et nous allons mener des actions dans ce sens ». Notamment, a fait savoir le maire : Un marathon sur la plage, avec repas en bordure de mer, une foire artisanale, une foire commerciale, un monument (stèle) pour les personnes décédées, des séminaires d’organisme publics délocalisés à Grand Bassam. A ce sujet, il a apprécié que le lancement du Sita se soit déroulé à Grand Bassam et que pendant les festivités, un espace gratuit est offert aux hôteliers et aux artisans de Grand Bassam pour exposer. Concernant la sécurité désormais sur la plage avec les occupants de la plage, le maire a annoncé que « nous avons une base de données sur tous ceux qui occupent le bord de la mer, nous allons en rapport avec le Centre national de cartologie et de télédétection pour renforcer nos données. Tous ceux qui sont dans le formel sont connus, c’est l’informel qui pose problème. Mais nous allons regarder de plus prêt tout cela, c’est une opération que nous allons faire avec des moyens modernes, nous allons travailler sur les autorisations, mais pas pour les restreindre ». Enfin, le maire a rassuré que les bassamois ont tué la peur en eux. Il a tenu une fois de plus à remercier le Président Alassane Ouattara, tout le Gouvernement et tous les amis de la Côte d’Ivoire. « Que tout le monde entier soit informé que nous avons tourné la page noire, que nous sommes aujourd’hui en train de reconstruire la ville culturelle, touristique, la ville de la joie de vivre ensemble. C’est notre label et il est là, debout. La ville a repris ses couleurs de ville accueillante et tout le monde y est attendu », a-t-il conclu.
Diarrassouba Sory