Abidjan (Côte d'Ivoire) - Quelque 149 victimes ivoiriennes dont 138 de la crise postélectorale et 11 de l’attaque terroriste de Grand-Bassam ont été indemnisées, jeudi, à Abidjan par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
A l'entame de cette séance d'indemnisation, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes Pr Mariatou Koné a annoncé que «très bientôt» le processus de réparation grandeur nature qui « prend en compte toutes les préjudices» va commencer avec la disponibilité de la « liste définitive consolidée ».
« Nous devrions recevoir cette liste consolidée en principe à la fin du mois de mars (mais ce n'est pas le cas). Aujourd'hui nous sommes au 14 avril, donc je pense que d'un moment à l'autre, nous pourrons la recevoir », a-t-elle expliqué, rassurant les victimes qu'elles seront toutes prises en compte.
Dans la foulée, Pr Mariatou Koné a exhorté les populations à être des « artisans de la paix ». « Sachons vivre avec nos différences pour bâtir une nation forte », a conseillé la ministre Mariatou Koné. Au cours de cette journée, 32 ayants-droit de victimes civiles décédées ont reçu chacun un chèque de 1 million de FCFA. Les ayants-droit de 9 gendarmes, 6 policiers et 32 militaires décédés ont également reçu chacun un chèque de 1 million de FCFA, tandis que 59 civils blessés ont reçu chacun un chèque de 150 000 FCFA.
En outre, 11 blessés de l'attaque terroriste de Grand-Bassam survenue le 13 mars dernier ont reçu chacun 500 mille FCFA. Le dimanche 13 mars, des terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avaient ouvert le feu sur la plage de Grand-Bassam, tuant 19 personnes et faisant trente autres blessés.
La première phase d'indemnisation des crises survenues en Côte d'Ivoire entre 1990 et 2011 est faite à partir de la liste fournie par la Commission nationale d'enquête (CNE). Cette liste, qui a été transmise à la Cellule spéciale d'enquête et d'instruction (CSEI), sert de document de référence pour l'indemnisation des ayants-droit des victimes décédées.
Pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés, les listes utilisées sont celles fournies par l'ex- ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant (Direction des victimes de guerre) et l'ex- Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR).
Les personnes indemnisées jusque-là sont issues d'un groupe de 3 500 personnes, ayants-droit des victimes décédées, et 1 000 blessés qui ont été identifiés «dans un premier temps» par le Programme national de cohésion sociale (PNCS).
Le processus d'indemnisation a été lancé officiellement le 4 août 2015 par le président Alassane Ouattara qui a annoncé la mise en place d'un fonds initial de 10 milliards de FCFA pour cette opération.Au total 158 238 victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire ont été recensées par la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes (CONARIV).
Le recensement a concerné les victimes et les ayants-droit de victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire depuis 1990, année de la réinstauration du multipartisme.Les deux décennies suivantes ont été marquées par le coup d'Etat de 1999 et la rébellion armée de 2002 ponctuées par la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement 3 000 morts.
LS/APA
A l'entame de cette séance d'indemnisation, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes Pr Mariatou Koné a annoncé que «très bientôt» le processus de réparation grandeur nature qui « prend en compte toutes les préjudices» va commencer avec la disponibilité de la « liste définitive consolidée ».
« Nous devrions recevoir cette liste consolidée en principe à la fin du mois de mars (mais ce n'est pas le cas). Aujourd'hui nous sommes au 14 avril, donc je pense que d'un moment à l'autre, nous pourrons la recevoir », a-t-elle expliqué, rassurant les victimes qu'elles seront toutes prises en compte.
Dans la foulée, Pr Mariatou Koné a exhorté les populations à être des « artisans de la paix ». « Sachons vivre avec nos différences pour bâtir une nation forte », a conseillé la ministre Mariatou Koné. Au cours de cette journée, 32 ayants-droit de victimes civiles décédées ont reçu chacun un chèque de 1 million de FCFA. Les ayants-droit de 9 gendarmes, 6 policiers et 32 militaires décédés ont également reçu chacun un chèque de 1 million de FCFA, tandis que 59 civils blessés ont reçu chacun un chèque de 150 000 FCFA.
En outre, 11 blessés de l'attaque terroriste de Grand-Bassam survenue le 13 mars dernier ont reçu chacun 500 mille FCFA. Le dimanche 13 mars, des terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avaient ouvert le feu sur la plage de Grand-Bassam, tuant 19 personnes et faisant trente autres blessés.
La première phase d'indemnisation des crises survenues en Côte d'Ivoire entre 1990 et 2011 est faite à partir de la liste fournie par la Commission nationale d'enquête (CNE). Cette liste, qui a été transmise à la Cellule spéciale d'enquête et d'instruction (CSEI), sert de document de référence pour l'indemnisation des ayants-droit des victimes décédées.
Pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés, les listes utilisées sont celles fournies par l'ex- ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant (Direction des victimes de guerre) et l'ex- Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR).
Les personnes indemnisées jusque-là sont issues d'un groupe de 3 500 personnes, ayants-droit des victimes décédées, et 1 000 blessés qui ont été identifiés «dans un premier temps» par le Programme national de cohésion sociale (PNCS).
Le processus d'indemnisation a été lancé officiellement le 4 août 2015 par le président Alassane Ouattara qui a annoncé la mise en place d'un fonds initial de 10 milliards de FCFA pour cette opération.Au total 158 238 victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire ont été recensées par la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes (CONARIV).
Le recensement a concerné les victimes et les ayants-droit de victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire depuis 1990, année de la réinstauration du multipartisme.Les deux décennies suivantes ont été marquées par le coup d'Etat de 1999 et la rébellion armée de 2002 ponctuées par la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement 3 000 morts.
LS/APA