Le Président de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER-parti d’opposition) Pr Mamadou Koulibaly, a souhaité une « mise à jour du redécoupage électoral » et « l’actualisation de la liste électorale».
Dans une déclaration sur le site internet de son parti, Mamadou Koulibaly estime que ces deux sujets électoraux constituent « de vrais problèmes » auxquels le gouvernement Ouattara devait s'y atteler à résoudre.
« L'actualisation de la liste électorale pour permettre aux trois millions de personnes exclues de l'élection présidentielle de s'inscrire et participer aux scrutins à venir, et également la mise à jour du redécoupage électoral », sont selon lui des priorités avant les prochaines élections locales.
M. Koulibaly dénonce le faite que le chef de l'Etat, « Ouattara s'était empressé d'augmenter le nombre de députés à 255, sans aucun élément probant pour étayer cette action » en 2011 avant les législatives.
« En l'état actuel des choses, cela représente un ratio d'un député pour 88.907 habitants et d'un député pour 24.706 électeurs » comparativement à plusieurs pays qui ont moins de députés à en croire l'ex-président du parlement ivoirien.
« En Allemagne, la moyenne est de 01 député pour 131.800 habitants et d'un député pour 97.305 électeurs. En France, le ratio est de 01 député pour 113.000 habitants et un député pour 74.000 électeurs. En Inde, 1 député représente 1.500.000 électeurs. Au Brésil, ce sont 265.000 inscrits sur les listes électorales qui sont à la charge d'un député. Sur le continent, en Afrique du Sud, il y a un député pour 135.005 habitants et pour 63.470 électeurs », cite en guise d'exemple Mamadou Koulibaly.
« Il apparaît que le nombre de députés ivoiriens est largement au-dessus des standards. Ceci a un impact important sur la dépense publique, et réduire leur nombre permettrait d'affecter les fonds concernés à des dépenses plus urgentes dans les domaines de l'éducation, de la santé et du foncier rural », ajoute le président de LIDER.
Par ailleurs, selon M. Koulibaly « un toilettage du découpage électoral devrait aussi permettre de corriger l'allocation hasardeuse du nombre de députés dans certaines circonscriptions ».
« Il est temps de faire cesser cette gabegie et de moderniser nos institutions en les mettant aux normes, en laissant de côté toute manipulation électoraliste qui consisterait, pour le pouvoir en place, à gonfler le nombre de députés dans les zones qui lui sont réputées favorables », s'insurge t-il .
SY/ls/APA
Dans une déclaration sur le site internet de son parti, Mamadou Koulibaly estime que ces deux sujets électoraux constituent « de vrais problèmes » auxquels le gouvernement Ouattara devait s'y atteler à résoudre.
« L'actualisation de la liste électorale pour permettre aux trois millions de personnes exclues de l'élection présidentielle de s'inscrire et participer aux scrutins à venir, et également la mise à jour du redécoupage électoral », sont selon lui des priorités avant les prochaines élections locales.
M. Koulibaly dénonce le faite que le chef de l'Etat, « Ouattara s'était empressé d'augmenter le nombre de députés à 255, sans aucun élément probant pour étayer cette action » en 2011 avant les législatives.
« En l'état actuel des choses, cela représente un ratio d'un député pour 88.907 habitants et d'un député pour 24.706 électeurs » comparativement à plusieurs pays qui ont moins de députés à en croire l'ex-président du parlement ivoirien.
« En Allemagne, la moyenne est de 01 député pour 131.800 habitants et d'un député pour 97.305 électeurs. En France, le ratio est de 01 député pour 113.000 habitants et un député pour 74.000 électeurs. En Inde, 1 député représente 1.500.000 électeurs. Au Brésil, ce sont 265.000 inscrits sur les listes électorales qui sont à la charge d'un député. Sur le continent, en Afrique du Sud, il y a un député pour 135.005 habitants et pour 63.470 électeurs », cite en guise d'exemple Mamadou Koulibaly.
« Il apparaît que le nombre de députés ivoiriens est largement au-dessus des standards. Ceci a un impact important sur la dépense publique, et réduire leur nombre permettrait d'affecter les fonds concernés à des dépenses plus urgentes dans les domaines de l'éducation, de la santé et du foncier rural », ajoute le président de LIDER.
Par ailleurs, selon M. Koulibaly « un toilettage du découpage électoral devrait aussi permettre de corriger l'allocation hasardeuse du nombre de députés dans certaines circonscriptions ».
« Il est temps de faire cesser cette gabegie et de moderniser nos institutions en les mettant aux normes, en laissant de côté toute manipulation électoraliste qui consisterait, pour le pouvoir en place, à gonfler le nombre de députés dans les zones qui lui sont réputées favorables », s'insurge t-il .
SY/ls/APA