• Madame Henriette KONAN BEDIE, Présidente d’honneur de l’UFPDCI,
• Professeur Maurice KAKOU GUIKAHUE, Secrétaire Exécutif en Chef du PDCI - RDA,
• Messieurs les Présidents d’Institutions
• Madame et Messieurs les Vice-Présidents du PDCI-RDA,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Monsieur le Maire de la Commune de Grand-Bassam,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA,
• Monsieur le Secrétaire Général par Intérim du RDR et la Délégation qui vous accompagne
• Mesdames et Messieurs les Elus,
• Mesdames, Messieurs les membres du Bureau Politique et du Comité des sages,
• Mesdames et Messieurs les Délégués départementaux et Communaux,
• Mesdames les Présidentes des Structures Féminines des Partis Membres du RHDP,
• Chères Militantes et Militants du PDCI,
• Chers amis de la Presse,
• Mesdames et Messieurs.
C’est avec beaucoup d’émotion que je prends la parole en ma qualité de Présidente de la journée dédiée aux femmes du PDCI-RDA pour traduire au Président Henri KONAN BEDIE la reconnaissance des femmes du Parti, pour l’honneur qu’il leur fait à l’occasion des cérémonies des 70 ans d’existence du PDCI-RDA.
En effet, les femmes militantes sont massivement présentes dans ce stade de Grand-Bassam avec toutes les Personnalités féminines siégeant dans les Instances du Parti, les Elues sont présentes ainsi que les femmes Ministres, les Secrétaires Générales de Section, les Présidentes Départementales et Communales et même les Présidentes des Comités de Base avec à leur tête, les Présidentes Nationales de l’UFPDCI Urbaine et Rurale.
C’est donc en leur nom à toutes ainsi qu’au nom des Militantes de Base de toutes les Régions de Côte d’Ivoire, que je voudrais m’adresser à vous.
Madame Henriette KONAN BEDIE, Présidente d’honneur de l’UFPDCI,
Toutes les femmes du PDCI-RDA, vos filles, vos sœurs, vous disent merci d’être présente pour leur consacrer une partie de votre temps précieux.
Bien avant, je voudrais exprimer mon profond respect à S.E.M. Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA. Je voudrais vous prier de bien vouloir lui traduire toute notre admiration et notre soutien.
Votre fibre maternelle qui couve depuis longtemps les femmes de Côte d’Ivoire est pour nous le gage que vous semez, aux côtés de votre illustre époux, la bonne graine qui assurera la pérennité de l’œuvre que les devancières ont entreprise depuis les origines jusqu’à ce jour.
Que le Seigneur Notre Dieu vous garde encore longtemps auprès de nous pour nous conseiller et nous materner.
Monsieur le Chef du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA, coordonnateur général des festivités des 70 ans du PDCI, vous nous avez apporté appui et conseils. Merci de nous avoir conseillées et orientées pour que la fête soit belle.
Je voudrais également dire un mot spécial à Monsieur le Maire de la commune qui nous accueille.
Monsieur le Maire de Grand-Bassam, depuis la décision d’organiser la journée nationale des femmes, vous avez consacré votre temps, votre énergie pour faire en sorte que cette commémoration des 70 ans du PDCI-RDA soit une réussite. Vous avez par ma voix la reconnaissance de toutes les amazones du PDCI-RDA.
Nous savons tous le malheur qui a frappé votre belle cité historique, les femmes du PDCI-RDA se joignent aux nombreuses âmes sensibles de Côte d’Ivoire et du monde entier pour vous exprimer toute leur sincère compassion.
Encore merci Monsieur le Maire et délégué communal de Grand Bassam.
Mesdames, Messieurs les membres des Instances de notre Grand Parti, vous avez répondu à l’invitation de vos sœurs militantes. Votre présence nous rassure et nous réconforte sincèrement, Soyez en remerciés.
A présent, je voudrais me tourner vers les Invités spéciaux de la Direction de notre Parti et les personnalités sœurs du RHDP pour vous dire toute notre joie et nos remerciements de vous voir parmi nous dans ce stade de Grand-Bassam, lieu chargé d’histoire et de symboles.
Merci d’avoir fait le déplacement, Merci pour cette marque de solidarité et de fraternité.
• Mesdames et Messieurs,
Le 70e anniversaire du PDCI-RDA offre l’occasion de jeter un regard en arrière sur la vraie raison de notre présence ici à Bassam. Grand-Bassam n’est pas seulement la première capitale de la Côte d’ivoire, ou la cité balnéaire de réputation internationale ou la grande cité historique. Grand-Bassam est aussi et avant tout pour nous militants du PDCI RDA, la cité des grandes luttes menées par les femmes pour la défense des droits politiques élémentaires.
Des témoignages édifiants ont été faits par les pionnières de cette lutte émancipatrice. Nous en avons de Mesdames : Margueritte SACOUM, N’DOLI Amoin, Georgette OUEGNIN, Odette YACE et bien d’autres femmes.
Ces braves dames, au péril de leur vie et celui des Pionniers de l’époque, ont combattu vigoureusement l’ordre colonial. Ainsi elles prirent une part active à la grève des achats en 1949 en même temps qu’elles ont organisé la marche sur la prison de Grand-Bassam. L’essentiel de leur lutte a consisté à épauler les dirigeants du PDCI-RDA.
C’est le lieu et le moment de dire ou de rappeler à toutes les militantes que l’UFPDCI-RDA n’est pas le fruit d’un hasard. Elle n’est pas exclusivement le résultat d’une simple activité intellectuelle. Elle découle d’une longue et belle histoire hélas peu connue de nos militantes. Dans mon adresse, il n’est pas nécessaire de faire ici tout le récit historique du combat féminin. Mais en relation avec le comité scientifique, une brochure qui retrace les grandes périodes de l’histoire des combats, est en cours d’élaboration et sera mise à la disposition de toutes militantes.
Mais la tradition académique veut que l’on insiste sur des faits majeurs à l’occasion de cette commémoration des 70 ans du PDCI RDA. Ainsi permettez-moi de revenir sur certains faits importants notamment celui de la marche des femmes.
En effet, des militants de premier plan du PDCI-RDA furent incarcérés à Grand-Bassam, les femmes organisèrent une imposante marche sur la prison de Grand-Bassam en vue d’obtenir leur libération. Parmi les militants injustement emprisonnés se trouvaient 8 membres du Comité Directeur du PDCI-RDA qui sont :
Bernard DADIE, Mathieu EKRA, Lama CAMARA, Sery KORE, Jean-Baptiste MOCKEY, Albert PARAISO, Philippe VIEYRA, Jacob WILLIAMS.
Les récits historiques nous renseignent qu’à l’époque coloniale jusqu’à nos jours, les femmes ont fait preuve d’un héroïsme exemplaire qui leur a permis de jouer un rôle capital dans le combat que mène le PDCI-RDA avec la création de son Comité féminin.
Face aux atrocités des colons, contre l’arbitraire, contre la violence et contre le mépris des droits élémentaires de l’homme, les femmes du PDCI-RDA se sont levées pour dire NON, NON ET NON à l’Ordre colonial.
Le 24 Décembre 1949, environ 4000 militantes ont manifesté contre la détention arbitraire des dirigeants du RDA. Elles ont été battues, blessées parmi elles les dames comme Marie KORE ont fait la prison.
Des noms célèbres de femmes de cette période de gloire résonnent encore dans nos têtes comme si cela datait d’hier : Anne-Marie RAGGI, Marie KORE, SACOUM Margueritte, Odette YACE.
Ce n’est donc pas par hasard que deux d’entre elles, Madame OUEZZIN Macoucou et Madame Georgette YACE firent leur entrée au Comité Directeur du PDCI-RDA. Cette percée des femmes ne s’est pas arrêtée là.
Quelques années après l’Indépendance, l’AFI (Association des Femmes Ivoiriennes) est créée le 03 Octobre 1963 sous l’impulsion de Madame Thérèse HOUPHOUET BOIGNY, avec pour but de réaliser la promotion de la femme ivoirienne et d’apporter sa contribution à la réalisation du progrès social.
Madame Thérèse HOUPHOUET-BOIGNY, passe le relais à Madame Jeanne GERVAIS en 1974 qui, à son tour donnera la place à Madame AKA ANGHUI Hortense en 1984.
Madame AKA ANGHUI, militante de conviction infatigable, toujours présente aux côtés de ses filles qui tentent d’imiter sa persévérance et son endurance, restera aux commandes du mouvement jusqu’en 1990, date du multipartisme. Merci Maman AKA ANGHUI pour l’exemple que vous nous donnez à suivre.
En 1990, le contexte politique change avec la remise en cause du parti unique qui entraîne la réinstauration du multipartisme : le PDCI-RDA en tire les conséquences en faisant les réajustements rendus nécessaires lors de son 9e Congrès Ordinaire tenu du 1er au 5 octobre 1990 à Yamoussoukro.
L’AFI devient ainsi l’UFPDCI dont le congrès constitutif se tient du 15 au 18 Octobre 1992 à Yamoussoukro pour élire sa première Présidente en la personne de Madame COFFI Léopoldine TIEZAN, véritable chef d’état-major des forces féminines dans une période difficile.
En Aout 2003, c’est au tour de Madame DAO COULIBALY Henriette d’être élue 2ème Présidente de l’UFPDCI-RDA. Malheureusement, elle nous quitte de façon prématurée le 15 Octobre 2013. Nous saluons ici sa mémoire.
Puis vint l’année de la grande réforme de l’organisation féminine du parti ; la réforme a eu lieu à l’issu du 12ème Congrès Ordinaire en 2012
Comme vous le savez, la nouvelle vision de SEM HENRI KONAN BEDIE a abouti à un changement en profondeur des organisations spécialisées du Parti, notamment les Structures Féminines.
Ainsi, l’UFPDCI a été scindée en deux (02) branches :
- L’UFPDCI Urbaine
- L’UFPDCI Rurale.
Le 12ème Congrès recommande également la création d’un poste de Secrétaire Exécutif chargé des Femmes qui a pour missions notamment de :
- Concevoir et mettre en œuvre la politique du Parti en matière de femmes ;
- Encadrer et coordonner les activités des présidentes Nationales de l’UFPDCI Urbaine et rurale et des autres organisations des femmes militantes du PDCI-RDA ;
Quant aux deux Présidentes Nationales élues de l’UFPDCI (Mme EHUI AGNERO Odette, présidente Nationale de l’UFPDCI Urbaine et Mme AKA Véronique Présidente Nationale de l’UFPDCI Rurale).
Elles sont toutes les deux chargées de l’animation opérationnelle des structures féminines de la base, chacune selon son ressort territorial. Cette restructuration répond donc à un souci d’encadrement de proximité pour une mobilisation plus dynamique.
• Madame Henriette KONAN BEDIE, Présidente d’honneur de l’UFPDCI,
• Mesdames et Messieurs,
Voici en quelques mots les grandes lignes du mouvement des femmes du PDCI-RDA depuis les origines jusqu’à nos jours. Mais l’action des femmes ne s’est pas limitée à cette marche pour le droit et la justice. Les femmes ont massivement occupé des postes ministériels pour l’amélioration des conditions de la femme en Côte d’Ivoire.
A travers ce survol du rôle des femmes au sein du PDCI - RDA, il est incontestable que la femme a été de tous les combats auprès des hommes.
• Madame la Présidente d’honneur,
• Distingués militants et militantes du PDCI-RDA,
• Messieurs, chers Militants du PDCI-RDA,
Je ne saurais terminer mon allocution sans mentionner la particulière promotion des femmes sous l’autorité de SEM Henri KONAN BEDIE. Examinons bien l’évolution des rôles et la place des femmes dans les instances du parti. Elles sont aujourd’hui Vice-présidente du parti, membres dans différentes directions qui se sont succédées, membres du bureau politique, déléguées départementales et communales, secrétaires générales de section, membres des grands conseils régionaux etc.
Encore plus significatif, les femmes du Parti sont présentes: au Gouvernement, élues de la nation. Elles sont dans la haute fonction publique. Ce résultat est très encourageant puisse qu’il classe le PDCI-RDA en tête des formations politiques qui font de l’inclusion de la dimension genre dans toute politique de développement. Merci encore monsieur le Président.
C’est bien de se souvenir des faits historiques importants car un militantisme sans repères est un militantisme fragile. Mais le combat doit se poursuive par nous les dignes héritières. Le combat doit être celui du bien-être familial, le combat d’une économie solidaire.
Et que vive le PDCI-RDA toujours plus fort, et plus conquérant dans une Côte d’ivoire émergente.
Je vous remercie de votre aimable attention
Mme KOUMA Karidia KONE
Secrétaire Exécutif chargée des Femmes du PDCI-RDA
Présidente de la Journée dédiée aux femmes
• Professeur Maurice KAKOU GUIKAHUE, Secrétaire Exécutif en Chef du PDCI - RDA,
• Messieurs les Présidents d’Institutions
• Madame et Messieurs les Vice-Présidents du PDCI-RDA,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Monsieur le Maire de la Commune de Grand-Bassam,
• Mesdames et Messieurs les Membres du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA,
• Monsieur le Secrétaire Général par Intérim du RDR et la Délégation qui vous accompagne
• Mesdames et Messieurs les Elus,
• Mesdames, Messieurs les membres du Bureau Politique et du Comité des sages,
• Mesdames et Messieurs les Délégués départementaux et Communaux,
• Mesdames les Présidentes des Structures Féminines des Partis Membres du RHDP,
• Chères Militantes et Militants du PDCI,
• Chers amis de la Presse,
• Mesdames et Messieurs.
C’est avec beaucoup d’émotion que je prends la parole en ma qualité de Présidente de la journée dédiée aux femmes du PDCI-RDA pour traduire au Président Henri KONAN BEDIE la reconnaissance des femmes du Parti, pour l’honneur qu’il leur fait à l’occasion des cérémonies des 70 ans d’existence du PDCI-RDA.
En effet, les femmes militantes sont massivement présentes dans ce stade de Grand-Bassam avec toutes les Personnalités féminines siégeant dans les Instances du Parti, les Elues sont présentes ainsi que les femmes Ministres, les Secrétaires Générales de Section, les Présidentes Départementales et Communales et même les Présidentes des Comités de Base avec à leur tête, les Présidentes Nationales de l’UFPDCI Urbaine et Rurale.
C’est donc en leur nom à toutes ainsi qu’au nom des Militantes de Base de toutes les Régions de Côte d’Ivoire, que je voudrais m’adresser à vous.
Madame Henriette KONAN BEDIE, Présidente d’honneur de l’UFPDCI,
Toutes les femmes du PDCI-RDA, vos filles, vos sœurs, vous disent merci d’être présente pour leur consacrer une partie de votre temps précieux.
Bien avant, je voudrais exprimer mon profond respect à S.E.M. Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA. Je voudrais vous prier de bien vouloir lui traduire toute notre admiration et notre soutien.
Votre fibre maternelle qui couve depuis longtemps les femmes de Côte d’Ivoire est pour nous le gage que vous semez, aux côtés de votre illustre époux, la bonne graine qui assurera la pérennité de l’œuvre que les devancières ont entreprise depuis les origines jusqu’à ce jour.
Que le Seigneur Notre Dieu vous garde encore longtemps auprès de nous pour nous conseiller et nous materner.
Monsieur le Chef du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA, coordonnateur général des festivités des 70 ans du PDCI, vous nous avez apporté appui et conseils. Merci de nous avoir conseillées et orientées pour que la fête soit belle.
Je voudrais également dire un mot spécial à Monsieur le Maire de la commune qui nous accueille.
Monsieur le Maire de Grand-Bassam, depuis la décision d’organiser la journée nationale des femmes, vous avez consacré votre temps, votre énergie pour faire en sorte que cette commémoration des 70 ans du PDCI-RDA soit une réussite. Vous avez par ma voix la reconnaissance de toutes les amazones du PDCI-RDA.
Nous savons tous le malheur qui a frappé votre belle cité historique, les femmes du PDCI-RDA se joignent aux nombreuses âmes sensibles de Côte d’Ivoire et du monde entier pour vous exprimer toute leur sincère compassion.
Encore merci Monsieur le Maire et délégué communal de Grand Bassam.
Mesdames, Messieurs les membres des Instances de notre Grand Parti, vous avez répondu à l’invitation de vos sœurs militantes. Votre présence nous rassure et nous réconforte sincèrement, Soyez en remerciés.
A présent, je voudrais me tourner vers les Invités spéciaux de la Direction de notre Parti et les personnalités sœurs du RHDP pour vous dire toute notre joie et nos remerciements de vous voir parmi nous dans ce stade de Grand-Bassam, lieu chargé d’histoire et de symboles.
Merci d’avoir fait le déplacement, Merci pour cette marque de solidarité et de fraternité.
• Mesdames et Messieurs,
Le 70e anniversaire du PDCI-RDA offre l’occasion de jeter un regard en arrière sur la vraie raison de notre présence ici à Bassam. Grand-Bassam n’est pas seulement la première capitale de la Côte d’ivoire, ou la cité balnéaire de réputation internationale ou la grande cité historique. Grand-Bassam est aussi et avant tout pour nous militants du PDCI RDA, la cité des grandes luttes menées par les femmes pour la défense des droits politiques élémentaires.
Des témoignages édifiants ont été faits par les pionnières de cette lutte émancipatrice. Nous en avons de Mesdames : Margueritte SACOUM, N’DOLI Amoin, Georgette OUEGNIN, Odette YACE et bien d’autres femmes.
Ces braves dames, au péril de leur vie et celui des Pionniers de l’époque, ont combattu vigoureusement l’ordre colonial. Ainsi elles prirent une part active à la grève des achats en 1949 en même temps qu’elles ont organisé la marche sur la prison de Grand-Bassam. L’essentiel de leur lutte a consisté à épauler les dirigeants du PDCI-RDA.
C’est le lieu et le moment de dire ou de rappeler à toutes les militantes que l’UFPDCI-RDA n’est pas le fruit d’un hasard. Elle n’est pas exclusivement le résultat d’une simple activité intellectuelle. Elle découle d’une longue et belle histoire hélas peu connue de nos militantes. Dans mon adresse, il n’est pas nécessaire de faire ici tout le récit historique du combat féminin. Mais en relation avec le comité scientifique, une brochure qui retrace les grandes périodes de l’histoire des combats, est en cours d’élaboration et sera mise à la disposition de toutes militantes.
Mais la tradition académique veut que l’on insiste sur des faits majeurs à l’occasion de cette commémoration des 70 ans du PDCI RDA. Ainsi permettez-moi de revenir sur certains faits importants notamment celui de la marche des femmes.
En effet, des militants de premier plan du PDCI-RDA furent incarcérés à Grand-Bassam, les femmes organisèrent une imposante marche sur la prison de Grand-Bassam en vue d’obtenir leur libération. Parmi les militants injustement emprisonnés se trouvaient 8 membres du Comité Directeur du PDCI-RDA qui sont :
Bernard DADIE, Mathieu EKRA, Lama CAMARA, Sery KORE, Jean-Baptiste MOCKEY, Albert PARAISO, Philippe VIEYRA, Jacob WILLIAMS.
Les récits historiques nous renseignent qu’à l’époque coloniale jusqu’à nos jours, les femmes ont fait preuve d’un héroïsme exemplaire qui leur a permis de jouer un rôle capital dans le combat que mène le PDCI-RDA avec la création de son Comité féminin.
Face aux atrocités des colons, contre l’arbitraire, contre la violence et contre le mépris des droits élémentaires de l’homme, les femmes du PDCI-RDA se sont levées pour dire NON, NON ET NON à l’Ordre colonial.
Le 24 Décembre 1949, environ 4000 militantes ont manifesté contre la détention arbitraire des dirigeants du RDA. Elles ont été battues, blessées parmi elles les dames comme Marie KORE ont fait la prison.
Des noms célèbres de femmes de cette période de gloire résonnent encore dans nos têtes comme si cela datait d’hier : Anne-Marie RAGGI, Marie KORE, SACOUM Margueritte, Odette YACE.
Ce n’est donc pas par hasard que deux d’entre elles, Madame OUEZZIN Macoucou et Madame Georgette YACE firent leur entrée au Comité Directeur du PDCI-RDA. Cette percée des femmes ne s’est pas arrêtée là.
Quelques années après l’Indépendance, l’AFI (Association des Femmes Ivoiriennes) est créée le 03 Octobre 1963 sous l’impulsion de Madame Thérèse HOUPHOUET BOIGNY, avec pour but de réaliser la promotion de la femme ivoirienne et d’apporter sa contribution à la réalisation du progrès social.
Madame Thérèse HOUPHOUET-BOIGNY, passe le relais à Madame Jeanne GERVAIS en 1974 qui, à son tour donnera la place à Madame AKA ANGHUI Hortense en 1984.
Madame AKA ANGHUI, militante de conviction infatigable, toujours présente aux côtés de ses filles qui tentent d’imiter sa persévérance et son endurance, restera aux commandes du mouvement jusqu’en 1990, date du multipartisme. Merci Maman AKA ANGHUI pour l’exemple que vous nous donnez à suivre.
En 1990, le contexte politique change avec la remise en cause du parti unique qui entraîne la réinstauration du multipartisme : le PDCI-RDA en tire les conséquences en faisant les réajustements rendus nécessaires lors de son 9e Congrès Ordinaire tenu du 1er au 5 octobre 1990 à Yamoussoukro.
L’AFI devient ainsi l’UFPDCI dont le congrès constitutif se tient du 15 au 18 Octobre 1992 à Yamoussoukro pour élire sa première Présidente en la personne de Madame COFFI Léopoldine TIEZAN, véritable chef d’état-major des forces féminines dans une période difficile.
En Aout 2003, c’est au tour de Madame DAO COULIBALY Henriette d’être élue 2ème Présidente de l’UFPDCI-RDA. Malheureusement, elle nous quitte de façon prématurée le 15 Octobre 2013. Nous saluons ici sa mémoire.
Puis vint l’année de la grande réforme de l’organisation féminine du parti ; la réforme a eu lieu à l’issu du 12ème Congrès Ordinaire en 2012
Comme vous le savez, la nouvelle vision de SEM HENRI KONAN BEDIE a abouti à un changement en profondeur des organisations spécialisées du Parti, notamment les Structures Féminines.
Ainsi, l’UFPDCI a été scindée en deux (02) branches :
- L’UFPDCI Urbaine
- L’UFPDCI Rurale.
Le 12ème Congrès recommande également la création d’un poste de Secrétaire Exécutif chargé des Femmes qui a pour missions notamment de :
- Concevoir et mettre en œuvre la politique du Parti en matière de femmes ;
- Encadrer et coordonner les activités des présidentes Nationales de l’UFPDCI Urbaine et rurale et des autres organisations des femmes militantes du PDCI-RDA ;
Quant aux deux Présidentes Nationales élues de l’UFPDCI (Mme EHUI AGNERO Odette, présidente Nationale de l’UFPDCI Urbaine et Mme AKA Véronique Présidente Nationale de l’UFPDCI Rurale).
Elles sont toutes les deux chargées de l’animation opérationnelle des structures féminines de la base, chacune selon son ressort territorial. Cette restructuration répond donc à un souci d’encadrement de proximité pour une mobilisation plus dynamique.
• Madame Henriette KONAN BEDIE, Présidente d’honneur de l’UFPDCI,
• Mesdames et Messieurs,
Voici en quelques mots les grandes lignes du mouvement des femmes du PDCI-RDA depuis les origines jusqu’à nos jours. Mais l’action des femmes ne s’est pas limitée à cette marche pour le droit et la justice. Les femmes ont massivement occupé des postes ministériels pour l’amélioration des conditions de la femme en Côte d’Ivoire.
A travers ce survol du rôle des femmes au sein du PDCI - RDA, il est incontestable que la femme a été de tous les combats auprès des hommes.
• Madame la Présidente d’honneur,
• Distingués militants et militantes du PDCI-RDA,
• Messieurs, chers Militants du PDCI-RDA,
Je ne saurais terminer mon allocution sans mentionner la particulière promotion des femmes sous l’autorité de SEM Henri KONAN BEDIE. Examinons bien l’évolution des rôles et la place des femmes dans les instances du parti. Elles sont aujourd’hui Vice-présidente du parti, membres dans différentes directions qui se sont succédées, membres du bureau politique, déléguées départementales et communales, secrétaires générales de section, membres des grands conseils régionaux etc.
Encore plus significatif, les femmes du Parti sont présentes: au Gouvernement, élues de la nation. Elles sont dans la haute fonction publique. Ce résultat est très encourageant puisse qu’il classe le PDCI-RDA en tête des formations politiques qui font de l’inclusion de la dimension genre dans toute politique de développement. Merci encore monsieur le Président.
C’est bien de se souvenir des faits historiques importants car un militantisme sans repères est un militantisme fragile. Mais le combat doit se poursuive par nous les dignes héritières. Le combat doit être celui du bien-être familial, le combat d’une économie solidaire.
Et que vive le PDCI-RDA toujours plus fort, et plus conquérant dans une Côte d’ivoire émergente.
Je vous remercie de votre aimable attention
Mme KOUMA Karidia KONE
Secrétaire Exécutif chargée des Femmes du PDCI-RDA
Présidente de la Journée dédiée aux femmes